"Il est persuadé que des milliers de suicides ont incubé dans la soupe puissante de ses réseaux sociaux où les trolls galopent sans frein et les injures volent sans trêve. C’est ça le vrai pouvoir de l’esprit sur la matière."
"Peut-être que Hartsfield n’est pas une guêpe humaine, après tout. Peut-être que c’est une araignée et que la Chambre 217 du Bocal est le centre de sa toile, qu’il continue de tisser."
" Brady avait redressé la tête pour la regarder et élevé une main à hauteur de sa poitrine. Il avait replié ses doigts en un poing lâche et tremblotant. Puis son majeur s’était lentement déroulé."
"Maintenant il comprend pourquoi le cancer du pancréas est appelé cancer furtif, et pourquoi il est quasiment toujours mortel. Il s'embusque, rassemblant ses troupes et envoyant des émissaires secrets aux poumons, aux ganglions lymphatiques, aux os, au cerveau. Puis il lance la guerre éclair, sans comprendre, dans sa rapacité stupide, qu'il ne récoltera que sa propre mort dans la victoire." (p.364)
La mémoire a tendance à avoir des ratés passé soixante-cinq ans, quand les gens franchissent la troisième base et entament le dernier sprint vers le marbre.
Il y a cet ancien rituel ésotérique que l'on appelle lire des livres. Tu en as peut-être entendu parler ?
P36
Holly est la raison pour laquelle Brady Hartsfield, alias le tueur à la Mercedes, se trouve maintenant au kiner memorial, à la clinique des traumatisés du cerveau de la région des grands lacs. Elle lui a defonce le crâne avec une chaussette bourrée de billes de roulement avant que Hartsfield ait pu déclencher une catastrophe bien plus vaste que celle du City center.
"Hodges capture un bout de brocoli. C'est censé être bon pour la santé, comme tous les légumes qui ont mauvais goût." (p.59)
- Ne posez pas de questions et je ne raconterai pas de mensonges.
« Contre vents et marées il a accompli une incroyable odyssée. Ce qu'en seront les ultimes résultats est impossible à prévoir, mais il y aura des résultats, c'est certain. Et ça rongera le vieux flic comme de l'acide. La vengeance est vraiment un plat qui se mange froid. » (p. 260)