Il était une fois un roi un peu simplet, un peu niais. Il n'était pas connu pour sa bravoure ou son intelligence, encore moins pour sa culture....mais il a été un bon roi, banal mais bon.
Sa douce et tendre épouse lui a donné deux enfants, mais malheureusement, elle est morte en mettant le second au monde.
Les enfants ont grandi...l'aîné, Peter, est beau, grand, fort, intelligent....bref le parfait petit prince. le second, Thomas est tout le portrait de son père....pas un mauvais bougre mais pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Arrive alors le méchant sorcier, Randall Flagg (ah je vois les lecteurs du Fléau et de la Tour sombre lever la tête...oui, oui, coucou, c'est bien de vous dont je parle, vous à qui la référence ne peut pas vous échapper).
Randall n'est pas chaud pour que Peter prenne le trône lorsque son paternel mourra...aussi il décide de manipuler le jeune frère niais. Il lui fait croire qu'il est son ami, et lui montre un passage secret d'où il peut voir tout ce qui se passe dans la chambre de son père (hmmm, ça me rappelle une autre histoire de manipulation par ce bon Randall, mais c'était dans un autre lieu, une autre époque)
Arrive ce qui devait arriver : Randall empoisonne la boisson destinée au bon roi, et apporté par le bon fils qui le lui apporte sans rien savoir....et tout ça sous les yeux du cadet. le bon roi meurt, l'aîné est accusé de parricide et de régicide (le double effet kiss cool) et le cadet monte sur le trône...autant dire que Randall monte sur le trône.
Peter est donc emprisonner en haut d'une tour (dont je suis convaincue qu'elle était très sombre), avec pour seule compagnie le métier à tisser de sa maman.
J'arrête pour le résumé...ici,
Stephen King nous offre un conte de fée, son seul et unique autant dire qu'il faut en profiter. Tout y est, le roi bon, la reine morte jeune en couche, les deux fils très dissemblables dont l'un est un véritable héros, et le méchant sorcier.
C'est un conte de fée donc....les gentils gagnent...mais là nous sommes chez
Stephen King. C'est un peu comme si on demandait à Tarentino d'arrêter de filmer des bains de sang...non je plaisante, Tarentino sans bain de sang ce n'est pas un Tarentino, et
Stephen King sans monstres, horreur et macabre ne serait pas
Stephen King....
Sauf qu'ici, c'est bien le cas...nous sommes vraiment dans un conte de fée, avec tout ce qui doit en découler. Ce n'est pas mièvre, (si vous en voulez, faudra relire Blanche-Neige et co), c'est su
Stephen King, donc c'est vraiment top.
Franchement, une histoire féérique à la sauce King, ça ne vous donne pas envie?