J'ai lu pas mal de livres de
Stephen King. Mes préférés sont ses receuils de nouvelles (
Juste avant le crépuscule,
Brume...).
Rose Madder, je l'ai lu rapidement ( trois ou quatre jours ) , et je m'apprête à l'oublier assez rapidement aussi. Ce n'est pas un livre que j'ai beaucoup apprécié, surtout sur la fin. le début m'avait pourtant bien happé, bien tenue. Mais ce livre n'est visiblement pas fait pour moi car :
1. Peu à peu, le personnage du grand méchant, Norman, m'est apparu comme une brute stupide et rien d'autre. Par de peur, de fascination...ou de sentiments plus compliqués qu'un plat mépris pour ce type pitoyable.
2. L'histoire d'amour à l'eau de rose est un peu embêtante par moment, elle m'évoque une rose synthétique jaune, fanée, qu'on regarde sans voir.
3. Les passages fantastiques étaient totalement au dessus de mes forces. Ce n'est certainement pas de la faute du roman, mais peut-être par manque de concentration de ma part, en tout cas je n'ai pas réussi à m'immerger dedans et à comprendre le sens du symbolisme de ces longs passages finaux....
:: Attention, les trois lignes suivantes évoquent des éléments du bouquin qui, sans vous en révéler l'intrigue ou le dénouement, ne sont pas forcément souhaitables à lire avant de commencer le livre :: Pour éviter ces éléments sautez le prochain paragraphes et passez direct au suivant !
...des arbres, des fruits, des graines sur lesquelles on retombe encore et encore même quand on croit que la fois d'avant était la dernière. Les phrases mystérieuses et les graines magiques n'en finissent jamais. J'ai vraiment eu du mal sur la fin.
J'ai fini ce livre assez frustrée, n'ayant pas tout compris de cet aspect là.
Je pense que ce côté fantastique gâche un peu une histoire de départ forte et intéressante.
Dernier détail, les passages exprimés à travers les pensées de Norman, méprisants, orduriers et semés d'insultes gratuites envers les femmes, les homosexuel(les), les noirs et j'en oublie : lourds et fatigants sur la longueur. Ce n'est qu'un détail agaçant au plus comme une piqure de moustique, mais qui a déterminé le désintéressement que j'ai éprouvé pour Norman.
Pour finir sur une note positive, j'aime beaucoup le personnage de Gert et son petit cadeau parfumé. Je dois aussi dire qu'il y a des moments de suspense courts mais intense saupoudrés dans ce livre.