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3,79

sur 1066 notes
Ce roman de King m'a une fois de plus enthousiasmée. Cette fois-ci, il nous plonge dans le monde très réel (malheureusement) des femmes battues. Les descriptions faites de se que fait endurer Norman à Rosie sont criantes de vérité. le sadisme de Norman est à son paroxysme et la peur de Rosie est... effrayante !
Puis, vient ce petit soupçon d'imaginaire qui fait que King ne serait pas King. Est-ce un rêve, est-ce une autre réalité... le fait est que Rosie y plonge avec crainte et une certaine volupté, qu'elle y puise énergie et confiance.
Ce roman n'est quant même pas un coup de coeur (il ne manquait pas grand chose pourtant), la fin m'a un peu déçue, je l'ai trouvée un peu trop téléphonée, et le personnage de Bill (le nouveau petit copain de Rosie) est vraiment passé au second plan, alors que je pensais qu'il allait donner un autre souffle à l'histoire.
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Ce livre est plutot moyen, je trouve vraiment dommage que Stephen King est "kinguisé" son histoire à partir du moment où Rosie penétre dans le tableau et rencontre rose madder. Les personnages sont excellents , le sujet délicat des violences conjuguales, ici exercées au plus haut degré par Norman, est trés bien relaté, sans tomber dans le pathos. Bref , si l'on exclut du roman les "longs" passages fantastiques et que l'on ne retient que le récit de la fuite de Rosie , celui de sa reconstruction et celui de la traque de son psychopathe de mari, on obtient un putain de bon bouquin!!! mais pris dans sa globalité, il est moyen...
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Un des meiilleurs SK. le monde que Rosie découvre dans sa fuite est-tl la part animal, sauvage de l' être humain. Jusqu'où peut nous pousser le terreur ?
Brr, d' y penser j' en frisonne encore...
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J'ai choisi Rose Madder au hasard, trouvé dans une boîte à livres (je n'ai pas été bien loin, elle se trouve juste en bas de chez moi ! Quelle chance n'est-ce pas?).
Évidemment j'ai sauté dessus en voyant le nom de l'auteur et ce titre que je n'avais pas encore lu.
Dans le cycle des femmes blessées, Stephen King dresse un portrait de Rosie absolument convaincant.
L'auteur le cisèle au détail près, il en ressort un personnage à la fois attachant, pour lequel on éprouve bien justement de la compassion, et en même temps on a ce sentiment presque étrange de s'être trompé de personne : elle se révèle bien plus forte qu'on ne le pense !
Pouvoir dire stop, même après 14 ans de souffrance, oser quitter le bourreau, même quand celui-ci avec son travail de policier à tous les moyens mis à sa disposition pour la retrouver… Et pire encore, oser lui prendre sa CB pour en soustraire quelques dollars qui lui devraient lui servir à fuir et commencer une nouvelle vie… C'est exactement cela qui va provoquer la fureur déchainée de Norman.
«Va falloir qu'on ait une petite discussion entre quat'z'yeux.» Et puis au moment où on ne s'y attendait pas, survient l'impossible .
Le réel se mêle alors à l'onirique. Ici l'objet qui permet la transition est un banal tableau dégoté dans un dépôt vente : qui était le précédent propriétaire? Rien ne le dit ! Qui a peint ce tableau? Aucune possibilité de le savoir. Un nom toutefois est noté au dos du tableau : Rose Madder. de Rosie à Rose il n'y a qu'une lettre d'écart…
Passionnant !
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Cela fait quatorze ans que Rose accepte son sort sans aucune forme de défense contre son mari Norman, flic émérite dans leur petite ville des États-Unis. Rien ne l'a jamais décidé à ne plus subir ce cauchemar constant, ni les coups ni toutes ces années perdues aux conséquences inhumaines. Jusqu'à cette infime goutte de sang sur les draps. Comme un électrochoc, l'idée de fuir est instantanée et elle n'a pas le temps de préparer son départ, Norman comprendrait ses plans. Celui-ci doté d'un sixième sens hors du commun, Rose sait qu'elle n'a aucune chance si elle ne part pas immédiatement. Après avoir volé la carte bancaire de son mari, elle s'envole pour une grande ville à des centaines de kilomètres de Norman. Seule sans défense, elle est rapidement recueillie au sein d'un foyer pour femmes battues.

Pour Rosie, c'est le temps de se livrer, d'enfin avouer les sévices de son mari déviant, d'essayer de s'affirmer et d'entamer cette nouvelle vie avec espoir et sérénité. Un appartement, sa rencontre avec Bill, un travail inespéré, tout semble lui réussir. Malheureusement, elle ne se doute pas encore que tout cela ne représente que le calme avant la tempête. Parce qu'elle a osé voler la carte de crédit. Parce que surtout, elle a osé fuir son mari, ce que toute femme respectable ne ferait jamais. le mariage est une union éternelle et Norman compte bien le rappeler à Rosie dans une conversation entre quatre z'yeux comme il l'aime les appeler. Limier hors pair, ses retrouvailles avec sa femme docile et chétive deviennent une obsession pour cette homme qui n'accepte aucun refus, surtout de la part d'une femme. Violent et meurtrier, il ne compte pas laisser partir son jouet de prédilection aussi facilement.

Comme toujours, Stephen King est particulièrement doué pour nous mettre dans l'ambiance, dans ce jeu sombre du chat et de la souris. Rosie s'émerveille de tout ce qui peut lui arriver de bénéfique sans déceler la menace grondant au-dessus de sa tête jusqu'au premier mort. Dès l'annonce de l'assassinat de l'une des premières personnes à l'avoir aidé dans cette nouvelle existence avec en prime la signature de Norman sur le corps, Rosie comprend que son cauchemar est loin d'être terminé. Les enfers comptent bien la reprendre dans leurs filets, qui pourra alors l'aider à s'en délaisser cette fois-ci ?
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Un de ceux que j'ai préféré!
Une femme battue quitte son mari un matin, presque sur un coup de tête. Mais son mari violent est aussi un policier et il la pourchasse malgré tous les efforts de Rosie pour se faire une nouvelle vie.
Elle loue un petit appartement et achète mème un tableau dans une brocante. Un tableau inquiétant fascinant qui exerce sur Rosie une influence étrange.
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Si je devais ne pas aimer un King, ce serait bien celui-là. Si le côté fantastique à de quoi séduire et l'histoire de cette femme battue prometteuse, c'est l'ennui qui m'aura gagné au long du paver.

Le seul passage qui m'aura vraiment angoissé… je ne peux même pas en parler pour ne pas spoiler. Disons qu'il y a un passage où le lecteur est en pleine paranoïa, tellement la plume de l'écrivain est remarquable.

Ceci n'empêche que Rose Madder et son tableau ne m'aura pas convaincu. Ce qui est tout même rare chez King.
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Avec un nombre incalculable de livres, Stephen King est l'homme à abattre dans le domaine de l'horreur/fantastique tant le spectre de ses oeuvres plane au-dessus de ce style littéraire faisant de l'ombre, par la même occasion, à un nombre massif de jeunes auteurs qui aimerais être lus eux aussi. Seulement voilà, le Monsieur est sûrement l'un des plus prolifiques dans ce domaine avec plus d'une soixantaine d'écrits étalés sur une trentaine d'années et s'impose logiquement comme une référence. Mais en littérature comme en musique, il arrive que dans la vie d'un artiste son inspiration prenne du plomb dans l'aile et Stephen King ne déroge pas à cette règle. C'est donc avec Rose Madder, sorti en 1995, que ce constat s'impose à moi. Rien de catastrophique cependant, car même le plus pourri des romans du King restera à mon avis toujours un cran au-dessus de certains romans (moi une groupie ?).

Pourtant, sur le principe, je jubilais d'avance. Un sujet sensible, un bouquin épais, un quatrième de couverture qui me filait l'eau à la bouche, tout était couru d'avance, on tenait là encore un bon cru. Cette fois-ci, le maître arrive avec un sujet qu'il survole souvent, mais sans jamais vraiment l'approfondir : la maltraitance faite aux femmes. Connaissant maintenant assez bien le lascar, plus de doute possible, le sujet est riche, le tout devrait être crédible.
Rose est une femme battue copieusement depuis quatorze ans par son mari, officier de police de son état. Un beau jour, prenant son courage à deux mains, elle décide de quitter le cocon familial *ironie*, marre des tortures quotidiennes infligées par Norman. Son périple commence alors, et Rose par en quête de son indépendance bien prête à vivre la vie qu'elle mérite. Elle traversera le pays pour se mettre à l'abri de son timbré de mari et repartira sur de bonnes bases, épanouie et heureuse. de rencontre en rencontre, Rose finira par tomber sur un tableau représentant une femme qui suscitera chez elle un intérêt plutôt étrange (qui a dit élément fantastique ?) et qui bouleversera sa vie pour toujours.

Allons droit au but. Rose Madder est loin d'être le meilleur roman du King même s'il révèle de bons éléments. le personnage de Rose, que l'on suit dans sa reconstruction personnelle et sociale, est touchant, car il faut dire que King ne lésine pas sur les scènes choques et malmène Rose d'une manière dont lui seul a le secret, provocant chez nous une vague de sympathie. Et même si Rose est surtout attachante, car elle pourrait être une personne de notre entourage (la maltraitance faite aux femmes est un fait encore trop souvent relaté), il reste parfois un personnage un peu trop prévisible, bien qu'elle soit sympathique et volontaire. À l'inverse, pour Norman, son mari, sorte de psychopathe notoire, King a mis le paquet, le genre de méchant comme on les aime, sadique et complètement imprévisible dans son comportement. Il aura pour but de traquer sa femme afin d'avoir « une petite discutions entre quat'zieux » et croyez-moi, il sera prêt à tout (surtout aux pires monstruosités) pour la retrouver. La chasse se déroulera souvent du point de vue des deux personnages, en alternant et croisant le récit pour une tension maximum. L'histoire recèle de situations abominables comme seul le King sait les imaginer et le personnage de Norman reste sans doute un de mes méchants préférés.

Mais malgré une histoire qui tient la route, le livre comprend cependant quelques éléments qui peuvent dérouter et notamment le fameux tableau. Une seule question m'est venue à la fin du livre, pourquoi diable avoir entaché cette intrigue haletante avec un élément complètement dérisoire comparé au reste de l'histoire ? Il est vraiment difficile de dire pourquoi le King est venu glisser ce foutu tableau dans l'histoire tant il n'apporte rien au final. Rose tombe sur la fameuse croûte chez un antiquaire, une sorte de connexion s'établit entre eux et merci mon cul. Enfin non, pas merci, mais presque. le nombre de scènes en rapport avec le tableau est (heureusement) limité même si les allusions au cours de l'histoire sont nombreuses. Les références mythologiques sont certes intéressantes, il n'en reste pas moins que ce côté fantastique reste totalement inutile et brise le rythme « terre à terre » du récit. Ce problème va de pair avec un point que je soulève souvent dans mes chroniques de Stephen King et que je considère comme un atout d'habitude : les descriptions. Les scènes liées au tableau traînent en longueurs avec d'interminables descriptions pesantes et soporifiques et là où l'auteur a sans doute voulu créer une immersion, le lecteur n'a qu'une envie, fermer le livre ou zapper jusqu'à la fin du chapitre. Pourtant nombres de passages du livre sont tellement prenant qu'il est difficile de décrocher, je pense au départ de Rose ou j'étais accroché aux pages, transpirant à grosses gouttes, incapable de me lever ne serait-ce que pour assouvir un besoin naturel, alors bordel Stephen (oui tu m'obliges à te tutoyer) qu'est-ce que c'est que ce superflu de tableau tout pourrit ? Bon... il est vrai que je fais ma sucrée, mais quand même... avoir un roman béton et le salir avec une telle ineptie ça me scie les pattes....

Petite baisse de régime avec ce Rose Madder qui aurait mérité d'être plus abouti sur certaine chose, que ce soit sur certains personnages où sur certains côtés de l'histoire, ce roman est à placer sur la pile des livres moyens de Stephen King malgré le sujet coup de poing. L'auteur arrive cependant toujours à trouver les mots justes et forts pour décrire certaines situations et instaure ce malaise si propre à ses livres, mais le tout est un peu fade comparé à grands nombres de ses romans. À lire si vous êtes fan du Monsieur, à oublier si vous cherchez le grand frisson dans la biblio du maître, Rose Madder jouit tout de même d'une structure dynamique avec son chassé-croisé haletant qui nous fera passer tout de même un bon moment.

Zoskia


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Une histoire de femme poignante, dans laquelle on se place tour à tour du côté du mari violent et de sa victime. On s'identifie très vite au personnage, et on a vraiment envie de savoir ce qui va lui arriver, (quitte à se coucher très très tard! ) C'est un roman très réussi, avec beaucoup de suspens, des passages qui vous angoissent terriblement et vous indignent. Ma seule critique ira à la partie fantastique que j'ai trouvé un peu trop longue et descriptive, mais, néanmoins, ça ne gâche pas le reste, loin de là !
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Prise de conscience et fuite , voici Rosie embarquée vers une vie qu 'elle
souhaite différente et bien meilleure .
Et de péripéties en péripéties nous la suivons dans cette course .
Aucun temps mort dans ce roman , passionnant jusqu'au bout .
Stephen King nous montre ici cet art qui lui est propre : l'art de décortiquer l'âme humaine .
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