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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une autre histoire bien américaine dont le prémisse est : Un homme est prêt à tout pour gagner de l'argent parce qu'il n'a pas de sécurité sociale et que les médicaments sont onéreux.

Tout cela mêlé à un trope de SF : le jeu mortel où tout est permis, et où on peut gagner gros, à condition de survivre. Bien sûr, ce n'est pas long avant que l'ennemi soit le jeu lui-même et le système qui le permet.

Ajoutons à cela une critique de la société de spectacle et une bonne touche de "la télévision sert à abrutir les gens pour mieux les soumettre".

(Je suis nostalgique de l'époque, avant que les médias sociaux ne remettent le fascisme au goût du jour, où on pensait que la télévision était une menace sociétale.)

Bref, un thriller de SF très années 80, qui ne résonne pas nécessairement bien avec notre époque, mais qui reste divertissant. (Et qui est quand même beaucoup plus intéressant que l'adaptation hollywoodienne avec Schwarzenegger.)
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"Il court contre la mort", tout est dit sur la première de couverture.

Situé en 2025 mais publié voici 40 ans, ce roman de stephen King s'expose à quelques anachronismes. La caméra avec ses mini cassettes est un véritable triomphe technologique car elle ne pèse alors que 3 kg ! Heureusement peu de techniques sont mobilisées qui auraient pu rendre l'histoire obsolète.

C'est plutôt dans le traitement du sujet sur un seul rail que le scénario prévisible est un peu suranné aujourd'hui.
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Un livre à la trame classique entre un chassé et un chasseur. le contexte l'est beaucoup moins puisque Ben Richards vivant sans un sous, aux USA devenue une dictature, va pour soigner sa fille gravement malade accepter de participer à un jeu extrême où il doit échapper à la mort ! Plus il reste en vie plus il gagne d'argent...
La forme de ce bouquin ressemble à la série 24, avec ce compte à rebours implacable, en commençant par 100 pour arriver à l'inévitable final lorsque le compteur est à 0 à la dernière page du livre.
Ce livre est très réussi jusqu'à la prise en otage d'une personne par ce Ben Richards. A partir de là, King bascule dans des sentiers vu et revu des centaines de fois avec cet otage servant de bouclier humain pour lui permettre de survivre... Pénible pour le lecteur.
Toute la première partie évoquant cette société américaine ultra inégalitaire est bien meilleure, évoquant la manipulation des masses par la télévision, télévision également présenté comme le dernier moyen de s'en sortir à travers ces jeux sans morale mais très rémunérateur.
Ce livre écrit en 1982 nous parle ensuite de la pollution rendant l'air malsain sans masque de protection coutant une fortune...Propos visionnaire formidable de réalisme quelques jours après avoir connu un pic de pollution dans nos grandes agglomérations.
Je regrette d'ailleurs que cette dimension pollution, non information des risques encourus par la population ne soit pas davantage développée dans la seconde partie du livre. King fait le choix de se centrer sur le spectaculaire facile, stérile avec sa prise d'otage jusqu'au moment où Ben Richards apprend la mort de sa femme et de sa fille. Les dernières pages sont chocs avec les intestins de Ben Richards sortant de son corps pour arriver au rebondissement ultime cohérent.
Seul problème : on ne sait pas vraiment si la femme et la fille de Richards sont mortes où s'il s'agit d'une manipulation utilisée par les chasseurs pour mieux liquider Richards.


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Plonger dans un livre de Stephen King me laisse toujours perplexe. Considéré par beaucoup comme le maître du fantastique (accessoirement de l'horreur, jusque là je l'ai toujours trouvé en dessous de Graham Masterton), une identité mérité ou usurpé ? Running Man fait partie de ses oeuvres et je devrais trouver des éléments de réponses. D'ailleurs, ce roman fut publié en 1982 sous son pseudo Richard Bachman.

Dans une Amérique devenue encore plus sombre avec une inégalité entre les populations. D'un côté, la populace, le bas peuple qui survit où les maladies éradiquent les enfants. Leur seul moyen de se sortir de la pauvreté est de participer à une ribambelle de jeux stupide (made in TF1). Ces personnes perdent leurs dignités pour que leur progéniture puisse obtenir des soins. Richard est un homme cultivé, mais ayant une fâcheuse tendance à l'ouvrir, perd ses emploies. Sa petite fille étant gravement malade, s'il veut la sauver, il doit participer à l'une de ces émissions.

Surprise, ô grande surprise, Stephen King, dont le nom est associé à la littérature fantastique, se trouve être mêler cette fois à de la science-fiction. Oui, nous sommes dans le futur, lointain à l'époque de son écrit, mais de plus en plus proche (à ma lecture). Une oeuvre se voulant critique sur une Amérique devenue bien sombre où la corruption est devenue une culture. Franchement, j'ai eu du mal avec le personnage principal que je trouvais antipathique. Au fur et à mesure de l'avancée, j'ai apprécié son évolution. Côté histoire, ça se lit bien, c'est court et c'est prenant. Il n'y a juste que le début que je n'ai pas trop apprécié (peut-être lié au personnage?). J'ai trouvé la fin prévisible arrivé dans les dernières pages. Un bon roman sympathique, court, juste ce qu'il faut.
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Ca faisait (trop) longtemps que j'entendais parler de Running Man.
Avec les Battle Royale, 1984 et autres dérives sociétales menant à une sur-surveillance de la société, à la délation, et à la violence exacerbée, ce titre est véritablement un classique. Mais n'a-t-il pas pris un coup de vieux ?
Disons que c'est un Stephen King, donc la mise en scène est un prétexte à autre chose : ici parler de l'omnipotence des médias, de la nature humaine, et de la pollution... Donc que les décors (très épurés comme d'habitude), et tous les objets sentent les années 80 à plein nez même dans leur représentation naïve du futur, ce n'est pas un problème. Peut-être même que ça sert à nous montrer notre impact à très court terme sur notre environnement. Par contre, si l'histoire prend bien et monte en crescendo avec un final explosif, je ne peux m'empêcher de penser que tout ça n'est pas bien novateur, même pour l'époque... C'est une dystopie très classique, sans grande surprise, et pas aussi haletante sur la durée que ce que l'on aurait pu croire. (Clairement, il y a un gros creux au milieu qui me laisse penser que King avait son idée de départ, sa vision de la fin, et il a bien fallu remplir !). Alors quoi ? Je suis peut-être très rude (clairement je le suis !), mais même pour 1982 je m'attendais à "plus". Peut-être parce que pour une fois King n'a pas voulu partir complètement dans la psychose et la paranoïa (là il aurait tout à fait pu) voulait se concentrer sur l'essentiel ? Disons simplement qu'aujourd'hui il est impossible de penser que les "riches" puissent ignorer le phénomène de pollution là ou les "pauvres" en ont pleine conscience. Je n'ai pas le recul nécessaire pour savoir si c'était plus crédible il y a 30 ans mais aujourd'hui Running Man apporte un divertissement tout à fait solide, mais j'ai du mal à voir pourquoi c'est un "classique" ? La traitement du contrôle des foules et des valeurs morales est excellent, mais je garde le sentiment que si Running Man est réussi, j'ai vu mieux ailleurs.
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Roman futuriste puisque l'action se déroule en 2025. Ecrit il y a quelques années, ce livre nous fait réfléchir toutefois aux dérives de la télé-réalité fort à la mode à notre époque. Jusqu'où un jeu télévisé peut-il aller ?

Ce livre se lit très vite. On est happé par l'action : traque, rebondissements, suspens.

Un bon Stephen King. Pas le meilleur que j'ai lu du même auteur.
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Sorti en 1988, "Running man" , est un roman prophétique qui a anticipé de 20 ans l'éruption d'une télé-réalité exploitant les instincts les plus vils des masses pour les détourner de leur piètre condition de largués économiques, sociaux et /ou culturels.

A l'époque (comme à la sortie du film "le prix du danger" adapté du roman), cette histoire apparaissait à tous comme une pure fiction : qu'une émission de télévision ait pour objet de braquer ses caméras sur un groupe 1) d'inconnus 2) qui se battent les uns contre les autres, était simplement inimaginable...

"Running Man", le prochain stade de la télé-réalité?

Il parait qu'on en est déjà à tremper des gens dans des bains de serpents et ouvrir des cadavres. De là à organiser des chasses à l'homme, le chemin n'est pas bien long...
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Les lecteurs ayant déjà lu la trilogie Hunger Games ne pourront s'empêcher de la comparer avec celui ci. En effet on y retrouve plus que de simples ressemblances : 2 histoires pour un même contexte et des jeux basés sur le même concept.
En revanche, la fin de ce livre est d'après moi assez tirée par les cheveux.
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Le roman m'a perdu dans son dernier quart. Je n'ai pas exactement compris de quoi il s'agissait, et l'histoire finit de toutes manières comme un mauvais nanar sanguinolant.
C'est bien dommage, parce que dès le début, j'ai été pris dans le récit: une fiction prophétique écrite en 1982, dans laquelle on peut aisément faire le parallèle avec le monde actuel - télé réalité, voyeurisme, hyper violence, politique-spectacle, internet ...
Mais vers la page 200, paf ! On dirait que Stephen King a eu un coup de stress pour terminer son roman : la qualité baisse franchement et on a hâte de tourner la dernière page. Dommage ...
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"Running Man" est le deuxième roman dystopique que je lis de Richard Bachman. Je dis bien Richard Bachman car encore une fois, le maitre King nous bluffe avec une plume totalement différente de celle à laquelle il a habituée dans les livres écrits sous son vrai nom.

Toutefois, pour un roman de 250 pages, j'ai quand même eu du mal à le finir. Surement car il existe de nombreuses similitudes avec "Marche ou crève" ou "Fahrenheit 451", en tout cas dans le contexte : Jeu avec la mort au bout en cas d'échec, Régime totalitaire contrôlant les moyens de communication à travers le "Libertel", etc...
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