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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Du stephen King, donc un livre facile à lire, avec une langue fluide, mais pas mal de motifs de réflexions plus profondes que ne le suggèrerait une première lecture superficielle.
Réflexions à la fois sur l'environnement, mais sur la place accordée à la télé(réalité?) dans notre société, les inégalités raciales qui perdurent, etc.
Ce livre qui peut se lire très rapidement a le potentiel pour rester en mémoire longuement.
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Nous sommes dans un futur proche, le monde va mal. Les pauvres sont vraiment pauvres, traités comme des moins que rien, mis de côté par la société. Les « riches » qui font partie du Réseau, ont créé des jeux pour divertir la population devant le Libertel, qui est une sorte de chaîne télévisée.

Ces jeux consiste à prendre les pauvres qui veulent participer par pur dépit car ils n'ont plus un sous et à les mettre à mort dans différents « jeux ». Celui que nous allons le plus suivre ici est la Grande Traque.
En quoi consiste ce jeux ? Et bien, un chausseur vous traque dans tout les États Unis, aidé bien sûr de la population qui indique au chasseur si ils ont vu le candidat et où. Et pour ça ils gagnent une prime de 1000 nouveaux Dollars…

Nous allons suivre Ben, qui pour sauver la vie de son bébé malade, va participer à cette Grande Traque et va se révéler un candidat hors pair, même un candidat inédit…

Le livre est découpé en plusieurs comptes à rebours allant de 100 à 000. Ce ne sont pas des chapitres classiques comme on a l'habitude de voir.

J'ai bien aimé l'histoire de fond. Franchement, ça aurait pu être vraiment top au vu de l'histoire de base mais pour moi il ne se passait pas grand chose de dingue durant les 3/4 du livre… c'était plutôt lent et avec très peu d'action.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Ben qui risque tout pour sa famille, pour leur apporter un peu d'argent au péril de sa vie… Sa c'est un homme, un mari et un père, un vrai !
Mais tout ne va pas se dérouler de la meilleure des façons pour lui, il va rencontrer des obstacles et faire quelques victimes.

L'action arrive au dernier quart du livre, quasiment à la fin et c'est ce qui relève un peu la note car j'ai beaucoup aimé ce moment d'action et enfin un peu sanglant !
Et c'est à la fin qu'on se rend compte à quel point Ben a été malin et tellement intelligent pour le coup. Comme j'ai dit, un candidat hors pair qui a mis à mal le Réseau et le Libertel.
Mais comment a t-il fait ? À vous de le découvrir !
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Dans un futur proche dystopique, la société a dérivé, restant sur ses rails actuels, pour devenir assez sombre et cruel. Les classes sociales sont extrêmement marquées, et chacun se partage un quartier de ville, sans trop se mélanger. D'une part, la classe des « nantis » ou liés, qui gagnent des salaires en nouveaux dollars ; d'autre part, les pauvres, les crasseux, les « rebus » de la société, qui ne gagnent pas forcément un salaire (ou pas légalement) et qui, s'ils en ont la chance, mettent en danger leur santé pour de misérables anciens dollars qui valent largement moins que les nouveaux et qui n'ont pas court en dehors de Co-Op City, le quartier pauvre. Sans compter la pollution de l'air qui détruit la population des bas-fonds à petit feu.

Mais, dans cette obscurité alarmante, une lueur apparait... celle de la télévision (ici appelé Libertel) abrutissante et divertissante, outil d'aliénation et d'endoctrinement. Etant un instrument du « Réseau » (= l'Etat), le Libertel permet de (relativement) calmer les esprits, les détournant des vrais problèmes. « Panem et circenses » comme disait Juvénal. le must de ces « divertissements » consiste en des jeux assez... spéciaux, souvent mortels, qui permettent à ceux qui y participent de rêver une vie meilleure en cas de victoire. Et bien entendu, ce ne sont que des personnes d'une classe sociale bien précise qui s'y inscrivent. Je vous laisse deviner laquelle.

Ben Richards et l'un d'eux : un jeune homme proche de la trentaine, chômeur, ancien salarié près General Atomics, marié, père d'une miraculeuse petite fille atteinte de pneumonie. Miraculeuse car il était supposé être stérile à cause de son métier. Mais c'est pour elle qu'il décide de participer à ces jeux. Atteinte de pneumonie, elle risque de mourir à Co-Op City, les bons médecins n'étant pas disponibles dans ce quartier et étant très chers de l'autre côté.

Il décide donc de se rendre aux studio pour s'inscrire et sera proposé au plus terrible (et au plus apprécié du public) jeu : la Grande Traque. le but du jeu est simple : survivre 30 jours dans les rues pour récolter le prix d'un milliard de nouveaux dollars. Mais ce n'est pas si simple : des « Chasseurs » et les « Forces de l'ordre » sont à la poursuite du « participant » afin de l'exécuter et les citoyens donnant des informations à son sujet reçoivent une prime.

On suivra donc Ben Richards dans sa quête de vérité et de survie.

J'ai lu ce livre en une journée et je dois dire que c'est passé vite. Enfin... jusqu'à un certain point. C'est du Stephen King : c'est plutôt bien écrit, mais assez brouillon ou confus par moments.

Dès le départ, on est jeté dans un univers assez sombre sans trop comprendre mais au fil des pages, les détails obscurs s'éclairent plus ou moins bien. On comprend les dérives du Réseau, les tenants et les aboutissants d'à peu près tout le contexte même si le background n'est pas spécialement détaillé. Les idées sont très bonnes, un peu à la sauce d'Orwell et on ressent aussi un petit air de « Hunger Games » donc certaines scènes présentent une assez forte ressemblance avec « Running Man » (sans parler du contexte/de l'univers). C'est parfois assez troublant.

Si le début était intéressant et intriguant, avec de très bonnes idées, et si le milieu est intense, j'ai trouvé le reste assez mauvais. Ou du moins pas à mon goût. Plus ou moins à partir du moment où Richards se retrouve à l'aéroport, j'ai ressenti un manque d'originalité et une mise en scène à la manière des films d'actions hollywoodiens. Un peu trop convenu et sans trop d'idées intéressante comme on a pu en trouver au départ.

On ressent toutefois assez clairement la critique faite par l'auteur sur l'évolution de la société et de ses dérives et exagérations ainsi que sur sa propension à nourrir l'esprit de la population d'absurdités et d'inutilités au travers de la télévision (entre autres) au détriment de la connaissance plus ou moins exacte que l'on peut acquérir au travers des livres. Cette mise en comparaison entre les livres et la télévision est assez nette dans l'ouvrage mais aurait, selon moi, mérité un tout petit peu plus de traitement.

Une petite citation qui résume le message : « Ils nous ont donné le Libertel pour que le peuple crève tranquillement, sans faire d'histoires. le Libertel nous tue. Pendant qu'on regarde leurs tours de passe-passe, on est aveugle au reste. »

En bref, j'ai aimé jusqu'à quelques pages de la fin où j'ai commencé à légèrement m'ennuyer. Un livre à lire, surtout si on aime les dystopies comme « 1984 », avec de bonnes idées et un plaisir de lecture presque complet ; mais qui ne restera pas forcément gravé dans la mémoire.

Hiroyuko.
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Je continue mon marathon King et mon choix s'est porté sur Running man.
Je l'avais vu, pas lu...

Alors je savais que le film ne portait d'adaptation que le nom mais surprise, le livre se rapproche quand même dangereusement du" prix du danger" d'Yves Boisset lui même inspiré d'une nouvelle de Robert Sheckley.

Même si de King, Bachman pour le coup, j'ai lu de meilleures oeuvres, je dois avouer que je m'y suis laissé prendre... Cette histoire de compte à rebours n'y est sans doute pas etrangère.

Et pourtant, vraiment Ben Richards m'a été plutôt antipathique alors que je comprenais vraiment ses motivations.Les personnages sont creusés en profondeur, chose que j'apprécie énormément chez King. Cela reste captivant, haletant avec une fin explosive qui aurait pu être un poil mieux tout de même.

Mais encore une fois ce qui me choque le plus, c'est la capacité d'anticipation de King.... Me demande quand même si il n'aurait pas une DeLorean planquée dans son garage....

Un futur, ultra pollué, individualiste, où l'écart et les antagonismes entres pauvres et riches se creusent, où on contrôle les masses avec la télé... Hum hum, je pense qu'on a franchi la ligne de départ vers cette destination.

En bref, un bon bouquin, que j'ai trouvé moins coup de poing que "Marche ou crève"
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A l'heure où la télé-réalité-poubelle semble régner sans partage sur l'audimat (le téléspectateur lambda serait il une amibe décérébrée ?) ce roman devrait faire réfléchir sur les dérives du genre même si c'est volontairement poussé à l'extrême. Un roman nettement plus aboutit que le film (quelconque, pour ne pas dire franchement nul).
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Ben Richards a besoin d'argent pour soigner sa fille. Il décide de participer à un jeu télé visé où il sera traqué par des limiers. Son but sera de leur échapper le plus longtemps possible pour pouvoir empocher le pactole.

J'avoue que je ne suis pas un inconditionnel de Stephen King mais ce roman de ces débuts m'a plutôt plu.

Il représente une société violente et ségréguée , il y a une grande différenciation entre les riches et les pauvres.

Il aborde aussi l'influence de la télévision sur la société : celle-ci engendre une violence à l'égard de ceux qu 'elle présente comme dangereux mais aussi une passivité car les gens ne vont pas remettre en cause l'ordre établi.

La fin peut paraître un peu simpliste et peu surprenante mais elle est la réponse d'un homme qui a tout perdu à une société qui l'a toujours considéré comme dangereux et comme un perdant.

3,5/5
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Malheureusement, je n'ai pas été complètement emporté par cette nouvelle lecture du King.
Même si j'aime beaucoup la plume de cet auteur, j'ai eu du mal à me plonger dans ma lecture.
Le protagoniste me plaît d'une certaine manière, il donne envie de continuer à lire, mais malheureusement à mon plus grand regret ce n'est pas un coup de coeur pour cette oeuvre .
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La télé-réalite avant l'heure ! Ecrit dans les années 80, ce roman montre déjà ce que l'homme est capable de faire pour sauver les siens...
Lors d'une mise en scène de chasse à l'homme, un homme va tenter de gagner le gros lot pour sauver son bébé malade. Dans une société dystopique où les pauvres sont très pauvres et les riches très riches, où les cerveaux sont abrutis par les écrans, ce "running man" va braver ses peurs et devenir une proie.
Un roman totalement visionnaire quand on y pense, toujours haletant comme sait si bien faire le King. Par contre, je l'ai trouvé un peu bâclé...
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Publié en 1982, ce roman m'a beaucoup fait penser à Marche ou Crève (publié en 1979, également sous le pseudo de Richard Bachman), dans l'ambiance générale, et dans cette société où la télévision est toute puissante, et exploite la pauvreté de la population. le hasard a également fait que j'ai lu Vigilance (de Robert Jackson Bennett) dans le même mois, et je n'ai pas pu m'empêcher de les comparer.

Ici, on va suivre un homme qui a tout perdu, et qui ne lui reste comme seul espoir que de participer à un jeu télévisé d'une cruauté sans nom, pour espérer avoir un avenir. On va se positionner du point de vue des "joueurs" et découvrir pourquoi ces hommes décident finalement d'intégrer ce jeu, alors qu'ils sont bien conscients qu'ils sont manipulés. Ce roman est vraiment hyper addictif, et on est tout aussi stressé que les personnages.

King réussi complètement à nous faire comprendre comment les médias manipulent et maitrisent la population en utilisant ce jeu. J'ai aussi pensé aux Gladiateurs, ces hommes qui intégraient des jeux et jouaient leurs vies pour distraire le peuple.

Même si j'ai apprécié ma lecture, je suis ressortie malgré tout un peu déçue. Je pense que j'attendais trop de ce titre qui est maintenant devenu un classique, et aborde aussi une thématique qu'on a aussi pas mal revu depuis.
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Comme la quasi totalité des livres de Stephen King, Running man vous saisit et ne vous lâche plus tant que vous n'avez pas fini la dernière ligne.
Running man est une dystopie qui relate les aventures de Ben Richards dans un monde où les inégalités sont extrêmes et dans lequel la télé, pilotée par "le Réseau" (sorte de Big Brother kingien), domine la société. Pour guérir sa fillette atteinte de pneumonie aiguë, Richards devient candidat au jeu "la grande traque", programme télé où le public suit en direct la chasse à l'homme.
Running man n'est pas un chef d'oeuvre, mais le roman fonctionne bien. tour à tour caustique, philosophe et sanglant, ce livre tient son suspens jusqu'aux dernières pages. Une bonne lecture, simple, en cette période estivale.
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