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Ce livre est une grenade dégoupillée ! Il fait voler en éclats vos restes de foi en l'espèce humaine, vos rêves, vos espoirs. Ce livre est dur, violent, putride, glauque. La seule once de lumière dans cet océan de bouillasse est la rencontre entre Kim et Henri. Deux êtres cabossés, malmenés par la vie, réunis par une même soif de vengeance. Dès les premiers mots, le ton est donné : « Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire. Ils l'ont encerclée, hilares, à poils. (…) Elle s'appelle Kimy. Ce soir, on fête ses quinze ans. ». Paradoxalement, dans la vie de tous les jours, je suis une personne discrète et extrêmement sensible, pourtant dans mes lectures j'aime le noir et le dérangeant. Attention, je n'aime pas la violence gratuite mais celle bien amenée, bien écrite qui vous harponne pour ne plus vous lâcher. Avec « Les démoniaques », Mattias Köping signe un premier thriller puissant et émotionnel. Je ressors de cette lecture lessivée mais comblée. Je ne sais pas ce que je vais pouvoir lire après… je crains que tout ne me paraisse fade.
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Viaduc sur Bauge vous souhaite la bienvenue dans cette campagne remplit de noirceur, de pervers, violeurs et drogués. Dès les premières lignes, on est plongé directement dans cet océan de noirceur, dans cette ambiance glauque, sombre voire trash. Mais malgré cette noirceur, il y a de la lumière, de l'optimisme et de l'espoir, que Kimy puisse s'en sortir et surtout se venger, notamment grâce à l'aide d'Henri. On est face ici à un duo atypique mais terriblement touchant, mis en valeur par la plume magistrale de Köping, autant acerbe et cru qu'indéfiniment belle.
Âmes sensibles s'abstenir !
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Dès les premières pages, les yeux nous écarquillent. Outch! le ton est donné et il sera dur, très dur. le vocabulaire est cru, Mattias Köping ne fait pas dans la dentelle, et son style d'écriture fait en sorte qu'on voit très bien l'histoire défiler devant nos yeux, sans aucune ambiguïté.

Un roman choquant et bouleversant qui aborde les thèmes de violence, d'inceste, de pédophilie et de drogue, entre autres.
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Bonjour à toutes et tous, aujourd'hui je vous parle de Les démoniaques de Mattias Koping.


Fiouuu quelle lecture ! Effectivement, celle-ci ne sera pas conseillée pour les âmes sensibles puisque ce livre est brut de décoffrage ! C'est cru, c'est violent mais personnellement c'est ok pour moi !

Vous entrez dans un monde où les pires monstruosités humaines sont réunies ! La totale !! Dans le genre où vous êtes confrontés à toutes les bassesses de l'humanité..

Dès le premier chapitre, on rentre dans le vif du sujet et là, on sait déjà que cette lecture va être très dure ! Mais à côté de cela, tout est parfaitement bien dosé, parfaitement bien amené. Les personnages et les lieux suffisent à insuffler la peur, le mépris, l'oppression et la noirceur ! Et cette fin 😭 je ne m'y attendais pas du tout !


Je n'en dirai pas d'avantage pour les fans du genre, si vous n'avez pas encore lu cette dinguerie, allez-y ! Car oui c'est très noir et bien pire que ça.. Une excellente lecture pour ma part mais que je ne conseille donc pas à tout le monde.
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J'ai été happé du début à la fin de cette lecture, l'histoire qu'elle raconte est prenante et en même temps très difficile.
J'ai lu beaucoup d'histoires sombres mais celle-ci est particulièrement angoissante.
Si vous aimez, les thriller haletants et bien noirs ce roman et pour vous.
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C'est sous tout les avis positifs que je me suis lancé dans ce roman. Et qu'elle aventure !
Je vous explique :

Nous allons suivre Kimy, abandonnée par sa mère à la naissance, elle vit dans une bourgade de Normandie avec son père, sa grande mère et son oncle. Jusque là, rien de bien anormal. Sauf que son père la viole depuis qu'elle a treize ans, la prostitue et se sert d'elle pour vendre de la drogue. de plus, il est dealer et proxénète par déçu le marché… oui il possède un gros CV. Mais il a aussi les 3/4 des personnes influentes de la ville dans sa poche comme le notaire, le commissaire, ou l'adjoint de la mairie par exemple. Tout n'est pas tout rose dans cette ville, au contraire tout est noir.
Aujourd'hui, Kimy a 18 ans et son désir de vengeance atteint son paroxysme. Elle va se venger ! Mais comment va t-elle s'y prendre, avec un père aussi violent et influent ?

J'ai commencé la lecture avec beaucoup d'attentes. Dès le début, nous sommes submergé d'avertissement sur le caractère violent de l'histoire, certes c'est très violent, trash… nous sommes plongé au coeur de l'enfer où toutes les immondices sont réunies, entre autres la pédophilie, les violes, le proxénétisme, et le trafique de drogue, les meurtres… donc âmes sensibles s'abstenir.

J'ai aimé le personnage de Kimy, je me suis attaché à elle car malgré toutes les horreurs que sont père lui a fait et lui fait toujours vivre, elle essaie de s'en sortir, d'avoir une vie normale et encore plus au moment où elle rencontre Henri, un prof du collège. J'ai adoré aussi Henri, il va être plongé dans cette histoire sordide alors qu'il n'a rien demandé mais il ne va jamais se plaindre, il traîne aussi ses propres démons que nous allons découvrir au fils de l'histoire.

Le rythme ne cesse jamais, nous allons d'actions en actions, plus sordides les unes que les autres.
On ne s'ennuie jamais et en plus les chapitres sont courts !!! Qu'est ce que j'aime ça !
Vous ne resterai pas indemnes en finissant ce livre.
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Comment vous expliquer ce bouquin de Mattias Köping, c'est simplement un des livres les plus trash de ma bibliothèque. Quand un bouquin commence par "Joyeux anniversaire, Salope" tu te doutes que ça va faire mal, que ça va piquer, que lorsque tu l'aura fini (si tu arrive au bout), tu en redemandera encore! Tu lis les chapitres comme un obsédé, même si tu bosse le lendemain, tu lâche rien, encore quelques lignes, t'en rêve la nuit.... Bref cet auteur est énorme, il sait te plonger dans son univers... Bref, achetez ce bouquin, c'est juste le plus grand coup de poing dans la gueule que j'ai pris depuis des décennies. Merci Ring merci à La Mécanique Générale d'avoir publié cet auteur du Havre (bon ok, c'est mon côté Régionaliste) et surtout merci à David Serra.
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Waouhh ! Quel livre !
Que de violence, de perversion, d'horreur.... L'auteur, rencontré dans un salon, nous avait prévenu.
Heureusement ! On n'a donc pas été surpris.
Et au final, malgré quelques scènes morbides, où mon ventre et ma tête étaient quelque peu retournés, j'ai beaucoup apprécié la lecture de son roman, que j'ai lu très rapidement !
C'est bien écrit, bien ficelé ; on est à fond dedans, on veut avoir comment tout cela va se termier.
Et même dans les dernières pages, on est encore soumis à un beau suspens !
Je le recommande, en ayant rappelé que certaines sont très dures et choquantes.
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Attention, préparez-vous à avoir vos sentiments en charpies, attachez vos ceintures pour ne pas succomber à ce grand-huit émotionnel et surtout prévoyez une bonne boîte de mouchoirs…car ce roman est bien plus qu'un thriller…c'est un thriller qui nous prend aux tripes, un thriller coup de poing, qui nous fait sortir de notre petite zone de confort pour nous plonger dans un univers à la noirceur perpétuelle, suintante à toutes les pages.

Kimy est une gamine que la vie n'a pas épargnée. Violée dès l'âge de 13 ans, « objet » d'une tournante le jour de ses 15 ans. Chaque jour, Kimy subit la violence et l'acharnement de son bourreau et de sa bande…Son bourreau c'est son père, Jacky Mauchrétien, dit l'Ours, ancien para passionné de chasse. Un homme malsain, à la violence extrême, qui n'a de règles que celles qu'il s'est fixé. Dans ce petit village situé dans la bourgade normande à l'apparence paisible, l'Ours y règne en maître. Officiellement exploitant forestier honnête et propriétaire de boîtes de nuit, il a fait de ce village, avec l'aide de son frère Dany, son terrain de jeu et y a instauré un véritable empire criminel. Drogue, prostitution, corruption, pédophilie, l'Ours ne recule devant rien pour asseoir sa domination et n'hésite pas à écraser quiconque aura l'audace de se trouver sur son chemin.
À 18 ans, Kimy, forcée par ce père incestueux à devenir dealeuse de son lycée et vendue en tant qu'objet sexuel aux clients de ce dernier, rumine depuis des années sa colère et sa rancoeur envers le clan Mauchrétien. Bien décidée à se venger, elle est prête à tout pour faire tomber son paternel ainsi que tous ses complices responsables, eux aussi, de l'horreur qu'est sa vie. Mais comment s'y prendre alors que dans ce village beaucoup connaissent et couvrent ses agissements, corrompus par les vices abjects de ce dernier. Dans ce tunnel obscur, une lumière va pourtant peu à peu se dessiner et une rencontre hasardeuse va venir tout bousculer. Kimy va faire la connaissance d'Henri, professeur des collèges, être fragile et solitaire, qui a lui aussi subit des épreuves terribles dans sa vie. Alors que tout les oppose, la jeune femme va trouver auprès de cet homme une oreille attentive et une épaule sur laquelle se reposer. Peu à peu, un lien très fort va venir les unir et c'est ensemble qu'ils vont tenter de faire tomber le réseau Mauchrétien.
L'heure de la vengeance a sonné…

Pour cette première parution, le moins que l'on puisse dire c'est que Mattias Köping n'a pas fait les choses à moitié et n'a pas lésiné sur l'intensité émotionnelle que ce roman va provoquer sur nos petits coeurs de lecteurs.
Dès les premiers mots, le ton est donné. Premières lignes : « Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire. Ils l'ont encerclée, hilare, à poils. (…) Elle s'appelle Kimy. Ce soir, on fête ses quinze ans. » OK…ça promet !
Si je suis une personne dans la vie de tous les jours à fleur de peau et à la sensibilité exacerbée, j'arrive paradoxalement à me montrer plus forte dans mes lectures et à supporter des passages pouvant apparaître comme insurmontables pour certains. Bien évidemment, je ne suis pas hermétique face à des récits violents, touchant des sujets sensibles comme on peut le retrouver dans Les démoniaques, bien au contraire. Je suis touchée, émue, bouleversée, chamboulée (et autres superlatifs), la boîte de mouchoirs n'est jamais loin tant de tels récits provoque en moi un sentiment emphatique surdéveloppé. J'ai parfois besoin de faire une petite pause de quelques minutes histoire de reprendre mon souffle, mais j'arrive à surmonter cette avalanche d'émotions et à tenir le cap. Comme je l'avais déjà dit dans une précédente chronique, une des seules raisons qui pourraient me faire refermer un tel livre avant la fin, serait de me retrouver face à un récit où tout n'est qu'une surenchère de violences gratuites, mises bout à bout sans véritables raisons autres que celle de faire du trash pour du trash…Et là, j'avoue, je ne pourrais pas car tout simplement je n'en verrais pas l'intérêt.
Si, avec Les démoniaques, Mattias Köping nous plonge dans un univers noir, cruel, malsain et dérangeant, là n'est pas le but ultime de cette parution de nous confronter à un récit des plus violents. L'auteur a pris le parti de nous harponner dès les premières pages et de nous plonger dans l'enfer si je peux dire, sans préliminaires. La première partie de ce roman se veut brutale, sans détours ni compromis, laissant un goût âpre et amer sur son passage pouvant même nous amener, nous lecteurs, à un état nauséeux tellement Mattias Köping ne fait pas dans la dentelle et n'hésite pas à travers des scènes chocs et un langage cru à nous planter, sans concessions, le décor de son histoire démoniaque…Forcément, dès la lecture de la quatrième de couverture, le lecteur sait qu'il va plonger dans un monde répugnant : drogues, meurtres, esclaves sexuelles, pédophilie, les mots sont posés. Autant de sujets sensibles abordés par l'auteur d'une manière franche mais qui de mon point de vue, se révèle essentielle et sert parfaitement à faire de ce roman un thriller choc dans un contexte qui n'aurait sans doute pas eu le même impact s'il avait été différent. Dans cette première partie, nous sommes donc confrontés à ce qu'il y a de plus primaires chez l'homme et nous nous retrouvons spectateurs de la perversité sans limites dont font preuve Mauchrétien et ses acolytes. On grince des dents…Comme Kimy, on commence à ruminer notre colère et à transpirer tout le dégoût et l'écoeurement que ces êtres abjects provoquent en nous. J'avoue que l'idée d'en zigouiller quelques-uns de nos propres mains va venir nous titiller à de nombreuses reprises. Boom, face à ce déferlement d'actes ignobles, on est sonné..Ça pique, ça claque, ça foudroie, le coeur se comprime et l'ascenseur émotionnel se met en marche avec l'option empathie poussait à son maximum. Les questions, les doutes, la peur arrivent…Comment Kimy ce petit bout de femme, à la force mentale certes indéniable va-t-elle pouvoir stopper les agissements de ces hommes n'ayant d'humain que leurs apparences (et encore) ?!
Sa rencontre avec Henri va être un moment clé dans sa quête de vengeance et se révéler être un tournant incontestable, que ce soit pour l'histoire elle-même, mais également sur le chemin que Mattias Köping va désormais nous amener. Après cette première partie qui nous laisse au fond du gouffre, l'auteur va, dans cet océan obscur, nous envoyer une bouée de sauvetage qui fait office de lumière à laquelle Kimy mais également nous, lecteurs, allons, nous raccrocher. Et personnellement c'est ce qui m'a le plus touché dans ce roman. Ce message, délivré entre les lignes, que (malheureusement) certains peut-être ne sauront pas décrypter, s'arrêtant uniquement sur l'aspect violent mais qui de mon point de vue, n'est pas l'essence même de ce récit. Car NON (non et non), Les démoniaques n'est pas qu'un livre violent et obscur, c'est un livre qui malgré la noirceur des thèmes abordés, laisse place à une lumière qui va venir éclairer cette quête de vengeance et délivrer un beau message qui m'a profondément émue et qui saura toucher la corde sensible de votre âme de lecteur (du moins je l'espère car ce serait tellement dommage de passer à côté). de cette rencontre, entre deux êtres que tout oppose, va naître une relation sincère, touchante qui nous éloignera peu à peu de ce monde cruel pour nous plonger dans un univers où la douceur, l'affection, l'amour arrivent à reprendre un tant soit peu leurs places. Une rencontre improbable entre deux personnages à la vie si différente mais qui malgré tout révélera une complicité soudaine et inattendue faisant, à mon sens, toute la grande force de ce roman et en fera non pas un thriller…mais un grand thriller…qui fait figure d'une de mes meilleures lectures de ces dernières années (oui oui rien que ça ).
Coup de maître
Avec Les démoniaques, Mattias Köping signe un premier thriller étourdissant qui vous hantera longtemps. Difficile de croire qu'il s'agit là d'un premier roman tant l'auteur maîtrise son sujet et nous cloue le bec en nous délivrant un récit à la puissance émotionnelle d'une force vertigineuse.
Oui je suis une femme, non je ne reste pas anonyme et oui je revendique ce thriller comme étant un mega coup de coeur, et alors ??!! (comprendra qui pourra^^^)
Lien : https://polarsetcompagnie.wo..
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Quelle gifle impitoyable je me suis prise !

Sans aucun doute, Mattias Köping entre dans mon panthéon d'auteurs phare.
La noirceur de son récit, tout du long est glaçante et je ne dis qu'une chose : si vous traverser les cinquante premières pages...Eh bien vous n'êtes pas encore prêts pour ce qui vous attend à la fin !

Dans cette noirceur, il y a malgré tout une lumière vacillante, celle de son héroïne, nourrie par une vengeance justifiée et qui, derrière ses manières rustres, a de merveilleuses qualités.
La relation qu'elle tisse avec Henri, le second personnage principal pourrait être glauque si on n'y voyait pas une façon pour eux de survivre à leur manière.

Des chapitres courts qui s'enfilent comme des coups de poing dans le ventre. L'envie de faire une pause, mais de ne pas y parvenir car la frénésie du récit nous entraine sans cesse dans l'insoutenable et qu'on veut savoir comme tout ça va finir, s'ils vont tous payer.

Un chef d'oeuvre du roman noir par excellence.

Je vais me hâter de lire le manufacturier maintenant, parce que je suis définitivement fan.
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