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Je viens de clore ce roman et j'en suis encore tout retourné. Ce dernier est l'un des plus violents qui m'est été donné de lire jusqu'à maintenant. Ce n'est pas tant le contenu ni les propos qui le sont (bien qu'ils le soient évidemment) mais plutôt la propension déconcertante que j'ai eu à transposer cette histoire, non plus en thriller, mais en réel faits divers. Et c'est là à mon sens que prend toute la force de ce livre. Ce n'est criant de vérité mais hurlant de vérité et c'est ce qui dérange à sa lecture mais c'est aussi ce qui fait qu'il m'a été impossible de le lâcher.
La plume de Mattias Köping est particulièrement agréable à lire à contrario de ses mots : c'est dur, c'est violent, c'est vulgaire, c'est noir, très noir mais tout n'est fait que pour aller dans le sens de son histoire et rien n'est écrit au hasard, tout a un sens et tout prend sens quand on regarde l'ensemble du scénario de ce thriller.
Comme l'on dit plusieurs personnes, ce roman n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains, en revanche, si vous avez le coeur et les nerfs bien accrochés, jetez-vous rapidement sur cette petite perle. A aucun moment vous ne vous ennuierez, jamais ce livre vous ne lâcherez et sur un livre à l'eau de rose ensuite vous vous jetterez ;)

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Dans un petit village de Normandie, tout semble serein. Et pourtant l'un des pires trafics d'êtres humains et de drogues y est orchestré par l' "Ours", entrepreneur mais aussi père incestueux et proxénète....
Alors là, c'est du lourd dans tous les sens du terme!
Dès les premières pages, on est plongé dans un univers lugubre et malsain.
Mattias Köping décrit tout ce qu'il y a de plus abject chez l'homme.
Quand je dis "homme", c'est un terme générique, les femmes ne sont pas en reste. La mémé, on n'a qu'une envie, c'est de lui donner une boulette et ça serait encore trop charitable.
L'ambiance est pesante, glauque à souhait et violente.
L'auteur va droit au but et ne s'embarrasse pas du politiquement correct.
La seule chose que je regrette, c'est l'emploi trop récurrent de mots crus.S'ils sont justifiés dans les dialogues, je les trouve superflus dans le texte. Je ne suis plus un perdreau de l'année ni une vierge effarouchée et pourtant certains m'ont mise mal à l'aise.
Mais ne vous arrêtez pas à ça!
L'auteur a jeté un pavé dans la mare avec ce roman dérangeant mais ô combien addictif.
Une lecture dont on ne sort pas indemne.
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Tout d'abord, je remercie les Editions Ring et bien sûr Babelio et son opération Masse Critique qui m'ont permis découvrir ce livre
Tout commence ……..
Au sein d'une bourgade normande où sévi Jacky Mauchrétien dit l'Ours, un être malfaisant à la tête d'un trafic de drogue prolifique, proxénète doublé d'un pédophile incestueux. L'Ours aime la défonce et le sexe violent, la chasse et les orgies et puis comme l'Ours est partageur il n'hésite pas à faire profiter sa petite bande d'acolytes tous aussi pervers et malsains que lui. Après avoir usé et abusé de sa fille Kimy, il la vend à l'envi, car pour l'Ours tout se monnaye, il est dénué de conscience et d'empathie, le seul amour de sa vie étant sa bagnole à qui il susurre de jolis mots d'amour, de quoi vous donner des frissons…
Voilà seulement Kimy a grandi, et depuis toutes ses années sa vengeance n'a plus de limites, elle s'en est nourri à chaque viol subi et maintenant elle est prête à tout pour détruire ce simulacre de père qu'elle hait plus que tout au monde, et avec lui ses complices, son réseau, tout ce qui représente l'horreur qu'a été sa vie jusqu'à présent. C'est devenu son obsession, son moteur de chaque instant.
Sur sa route, elle rencontre un homme, Henri professeur de collège, personnage fragile qui porte en lui une tragédie insurmontable, qui survit sur le fil d'un rasoir. de cette rencontre fortuite et improbable va naître un sentiment ténu, une lueur d'espoir, une reconnaissance. Ces deux êtres que tout sépare vont s'unir pour le meilleur et surtout pour le pire ….
Je dois dire qu'au début de ma lecture, je me suis dit que je ne pourrai pas continuer, j'ai ressenti cette forme de rejet viscéral par rapport aux personnages, au langage cru et à cette vision nauséabonde du sexe véhiculée à chaque page, je ne suis pas prude, loin de là ! Mais ces êtres immondes et obscènes n'ont rien d'humain et en aucun cas je ne les comparerai à des animaux qui sont bien plus civilisés !
le thème de la pédophilie étant le plus trash à mes yeux, m'a profondément heurté, car l'auteur n'y met aucune forme et l'aborde de manière très sordide et brutale, bien que ce soit volontaire, j'avoue qu'il faut s'accrocher !
Nous avons affaire à des sous-êtres, des rebus et l'adjectif « démoniaques » leur sied incontestablement, pour eux les femmes ne sont que de la viande, comme celles de ces sangliers qu'ils chassent ni plus ni moins, elles sont violentées, humiliées, avilies et réduites au rang d'objet. Alors, oui, j'ai eu beaucoup de mal, jusqu'à ce que je comprenne le but ultime de l'auteur, que je me laisse emporter par l'intrigue, que « j'écoute » le coeur de Kimy parler, que je sonde son âme et celle d'Henry, et la magie à opéré, j'étais prise dans le tourbillon de cette folie, ce bain de sang, animée d'un désir de vengeance aussi violent que jouissif ! J'ai serré les dents jusqu'à la toute dernière page, et cette fin m'a hantée quelques jours, même si elle était prévisible.
Un conseil, si dès le départ de votre lecture vous ressentez cette horreur comme une agression insurmontable, laissez vous porter au-delà des émotions négatives, d'autres vous attendent, plus riches, plus constructrices, voire salvatrices ! de la noirceur peut naître la lumière, l'amour et la force de vivre.
C'est un livre dur, sans concessions, mais très puissant, qui vous marque au fer ! Soyez prêts !!
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Kimy est une jeune femme que la vie a endurcie très vite. Fille d'un gros trafiquant de drogues doublé d'un proxénète, elle a très vite été mise au travail dans les deux branches économiques de son père. Malgré tous les sévices, Kimy parvient à grandir grâce à la rage et son désir de vengeance qui grandissent en elle mais face à cet homme et sa troupe démoniaque, y parviendra-t-elle ?

Si vous cherchez un roman vraiment très trash, qui ne vous laissera aucun répit : vous avez trouvé mais attention : les sujets traités ici sont réellement très durs, sans plaisanter, si les violences faites aux femmes (entre autres!) sont compliquées pour vous, ne lisez pas ce roman.

Je vous le dis : j'ai adoré ! Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge la tête la première dans cet environnement nocif, où l'amour, sauf celui physique, monnayé ou volé, n'a pas sa place. On pourrait s'y noyer mais non, Kimy, ce personnage qui a vécu tant de malheur arrive comme une fine lumière dans le noir, faible au départ puis de plus en plus puissante. Son personnage bourru qui ne rêve que de s'en sortir est terriblement touchant. J'ai passé le roman à croiser les doigts pour elle, pour sa réussite. Tous les événements dans le roman sont dingues et la fin m'a surprise et laissée sonnée tant je ne m'y attendais pas !

Les personnages de Kimy et de Henri sont d'une incroyable humanité au milieu de tous ces personnages démoniaques. J'adorais lire les passages où ils apparaissaient tant ils faisaient office de prise d'air avant de replonger dans la noirceur. Je dois vous avouer que j'ai adoré détester tous les autres et le père surtout ! Totalement antipathique sans une once de gentillesse en lui sauf pour sa voiture, c'est un personnage terriblement bien construit qu'on ne peut que détester.

Le style de l'auteur est trash et va parfaitement avec ses personnages ignobles. Ici les seuls descriptions que vous aurez sont les descriptions d'actes violents, perturbants, presque traumatisants. Il parvient à créer une ambiance très lourde qui pèse sur nos épaules tout au long du roman ce qui m'a rendu la lecture très addictive.

Un roman à découvrir de toute urgence !
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Les démoniaques, c'est d'abord la violence. La violence, sexuelle ou non, les coups, les meurtres, les égorgements, les étranglements, les coups de feu, et plus prosaïquement, la violence verbale, la violence symbolique aussi, la violence parfois augmentée par le lien de parenté de ceux qui violentent et ceux - plus souvent celles - qui subissent. Cette violence première est crue, elle nous est infligée sans tact, mais aussi sans fioriture, ce qui permet d'éviter l'écueil trop commun de considérer que les ornements de la langue doivent rendre la violence plus présentable. Car plus présentable, c'est parfois plus acceptable, voire embellie. Ici, rien de tel, la violence, elle est direct-dans-ta-gueule, on ne s'y appesantit pas, elle n'est pas sublimée, elle reste brute. Telle qu'elle existe dans la réalité.

Cette violence, elle s'exerce dans des chambres à coucher ou cuisines défraîchies de maisons de campagne, dans des camionnettes banales ou parfois dans les sous-bois. Les sous-bois d'une campagne perdue, faite de chasseurs, de notables, et de jeunes filles perdues nées là ou acheminées de pays de l'est pour y "travailler" quelques mois. Cette campagne dans laquelle le pouvoir est tenu par quelques-uns, quelques hommes, complices ou organisateurs directs. Cette campagne où, en apparence, rien ne se passe. Cette campagne dont la banalité rend les abominations qui s'y déroulent, plus horrible encore.

Et c'est aussi cet isolement qui permet le piège. le piège pour toutes ces femmes abusées et violentées, y compris notre héroïne. C'est justement en sortant de cet isolement, au prétexte d'une curiosité incongrue pour la lecture, et par le biais d'un homme ordinaire et doux qui ne cherche qu'à se reconstruire et lui veut tout sauf du mal, qu'elle va planifier puis exécuter sa vengeance, d'autant plus jouissive que son quotidien a été terrible.

Mattias Köping n'évite pas la violence (c'est rien de le dire), il ne s'étend pas dessus non plus, mais en réalité, il ne s'étend sur rien. Il expédie les scènes et ne s'arrête pas, et ce rythme effréné convient parfaitement au ton du livre. Les chapitres eux-mêmes ne dépassent parfois pas la page simple. La langue elle-même est dépouillée, les dialogues également. Ce n'est pas une absence de style, c'est un choix particulièrement approprié, au service d'une histoire qui vous tiendra en haleine et vous tordra les tripes.

Seule ombre au tableau (et je l'ai vécu comme un immense gâchis), c'est la relation unilatérale entre Kimy et Mahaut, à laquelle on ne croit pas une seule seconde. Je ne saurais trop insister sur cet élément, que je ne comprends pas.
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📚Les Démoniaques, Mattias Köping📚

Adepte des achats livresques grâce à la 1ère de couverture, cette fois-ci, c'est la 4ème qui a joué un grand rôle dans mon choix.

Notamment le petit encart « avertissement » ⚠ annonçant que ce roman contient une très grande violence et conseillant aux âmes sensibles de s'abstenir !! C'est carrément une invitation à le lire pour ma part 😅

Dès le premier chapitre, Mattias Köping donne le ton et les premières lignes sont quasiment insoutenables. Au moins, c'est clair, soit on s'accroche pour la suite soit on referme ce bouquin immédiatement !

Et il faut avoir l'estomac bien accroché, l'auteur ne lésine pas sur les détails, son écriture est percutante et presque cinématographique. On n'a absolument aucun mal à visualiser les décors, les physiques des personnages, leurs expressions et leurs attitudes abjectes.

Personnellement, je pense que c'est seulement le deuxième roman aussi trash que j'ai pu lire et il m'a retourné les tripes… on passe par toutes les horreurs possibles : inceste, proxénétisme, drogue, viols, pédophilie … la violence, la déchéance et le sordide à leur paroxysme !

Mais attention, ce roman n'est pas QUE un enchaînement d'horreurs inqualifiables sans queue ni tête… Mattias Köping ne nous livre pas gratuitement toute cette violence sans but, au contraire, il fait le récit d'une véritable purge !

A travers, deux personnages, Kimy et Henri, l'auteur va faire poindre un petit rayon de lumière dans toute cette noirceur. On s'attache à eux, on s'y accroche même pour ne pas sombrer totalement. Kimy et Henri représentent un soupçon d'humanité, extrêmement complexe et déchirée mais poignante et pleine d'espoir.

Mattias Köping nous offre un récit-expérience au coeur de la littérature noire choc !
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Bon, et bien là, nous nous trouvons véritablement au summum du thriller noir, glauque, dur. Un véritable uppercut, qui arrive, par certaines scènes, à laisser pantois devant autant d'horreur, de cruauté, bref d'humanité, sans toutefois que l'auteur nous abreuve d'un voyeurisme malsain ou d'une certaine complaisance, bien au contraire.
Ici, les personnages sont bons ou méchants, hormis l'héroïne (sans jeu de mots) principale, par moment, mais qui a quand même de sérieuses circonstances atténuantes. Cette démarcation entre le bien et le mal, est pour ma part une bonne chose, car au vu des faits relatés, il ne peut y avoir d'entre deux.
Ce qui fait également que ce livre marche aussi bien, et qu'il se lit, quasiment, d'une traite, en plus de l'intrigue, c'est le style particulièrement percutant et accrocheur de l'auteur.
Mattias Koping avec une plume acérée et un humour, forcément noir, mais qui a le mérite d'être présent et de soulager quelque peu nos émotions, nous relate une histoire de vengeance dont on ne peut se défaire et dont nous souhaitons avec impatience arriver au dénouement, même si cela signifie forcément finir ce thriller.
La vengeance est le fil conducteur principal de ce polar et de ses principaux personnages avec comme leçon principale : ne surtout négliger aucun ennemi ou dans certains cas ex amis.
Le thème peut rebuter, et clairement, il n'est pas à mettre entre toutes les mains, mais pour les adeptes du genre, quel bonheur!
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" Les démoniaques " de Matthias Köping (371p)
Ed. La mécanique générale.
Bonjour les fous de lectures.....
Vous cherchez du noir? il y en a !
Vous cherchez du glaugue? Il y en a !
Vous chercher de la violence? Il y en a !
Vous chercher un thriller qui vous prend aux tripes? le voici !!!!!
Âmes sensibles s'abstenir !!!! ( Déja la 4°de couverture vous donne un avant-goût)
Bref résumé:
Histoire d'une vengeance.
Histoire de Kim,victime de son bourreau de père qui est a la fois violeur, dealer et proxénète et pédophile à ses heures.
Au fond de la forêt sévit " l'ours", il y a implanté son QG et de là dirige son réseau de perversités.
Tous les pontes des allentours viennent y brûler leurs ailes.
L'ours domine, l'ours fait peur...
Mais il y a Kim, sa fille qui veille et rêve de vengeance...
A vous de découvrir la suite ...et la fin risque de vous surprendre !!!
On ne peut être que happé par cette histoire qui nous plonge dans ce qu'il y a de plus noir chez l'homme.
je ne suis pas très fan de thriller et donc loin d'être une spécialiste du genre mais ce roman est dur, très dur et cependant addictif, très addictif !!!
Tout ce qui est laid, amoral y est rassemblé.
Matthis Köping nous captive par sa plume alerte, nous donne l'impresson d'être un voyeur.
On se demande où cela va s'arrêter mais on ne peut s'empêcher de tourner les pages en attendant, le soufle suspendu, la vengeance de Kim
Bravo à l'auteur pour cette analyse chirurgicale de la perversité.
le rythme soutenu a réussi à me tenir en haleine de la première à la dernière page.
Grand prix du jury des mines noires amplement mérité
Vous qui oserez vous y plonger ... après...votre prochaine lecture ne pourra être que légère
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"Toi qui entre ici abandonne toute espérance".
Je crois que Dante aurait pu préfacer le bouquin de Mattias Köping, comme il aurait pu le faire de - Dynamique du chaos - celui de Ghislain Gilberti.
Ces deux romanciers ont peu ou prou le même espace d'écriture, à savoir ce qu'il y a de plus noir dans l'homme, et comment de ce noir il colore la vie et conséquemment sa vie.
Les thèmes qui occupent cet espace d'écriture sont la violence sous toutes ses formes : les trafics… de drogue, d'êtres humains, la prostitution, la pédophilie, l'inceste… toutes les corruptions, les perversions… bref, une société parallèle qui, échappant aux lois de la géométrie, flirte éhontément et de manière consanguine avec celle où tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil dans laquelle nous croyons vivre, protégés par de saines et robustes valeurs et par la loi.
Une fois que vous mettez le nez dans ce bouquin, vous n'en sortez qu'au point final… exception faite des âmes sensibles (tout à fait respectables).
Je dois avouer que… peut-être mon âge, peut-être mon background et mes lectures, je ne me suis pas senti plus bousculé que cela par cette histoire pourtant plus que "dérangeante".
Mais intéressé, oui je l'ai été.
Les personnages ont une vraie dimension et encore une fois, le bouquin… c'est de la nitro et de la kalach à l'état brut.
A noter que le style de Köping a ceci de particulier qu'il est un composé original d'une syntaxe à la fois ordinaire, crue, sans parti pris et lexicalement étonnamment riche.
Ne passez pas à côté !
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Un roman d'une rare noirceur, violent, frontal, sans fioriture.
Ce magnifique roman prend aux tripes.
Le sentiment de révolte qui nous anime devant les perversions humaines relatées par Mattias Köring sont contrebalancées par l'espoir suscité par la relation entre Kimy et Henri.
C'est cet espoir qu'il y ait finalement un peu de positif qui ressorte de cette histoire sordide qui est, selon moi, la principale force du roman.
Mais avec Köping, noir c'est noir ...
Un roman détonnant.
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