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ʟᴇs ᴅᴇ́ᴍᴏɴɪᴀϙᴜᴇs ᴏᴜ ʟᴇs ᴠᴏʟᴇᴜʀs ᴅ'ᴀ̂ᴍᴇs

Décor sombre, vocabulaire cru et cinglant, la mise en bouche peut laisser sans voix aux premières pages. Mais seulement, l'intrigue arrive petit à petit ... jusqu'où sera capable de nous entraîner l'auteur ? Dans quel tréfonds allons nous nous trouver ? Je dirais sans hésiter les tréfonds de la noirceur humaine, d'une pensée avilie. Un réseau de proxénètes mais pas que. Un père, non, une famille entière incestueuse.
On se retrouve à suivre le désir de vengeance de Kimy, otage par sa vie et par sa condition de femme. Une vie brisée qui n'a plus rien à perdre. C'est sa force. Elle a tout à y gagner, une revanche, une indépendance, un espoir.

L'auteur met en scène les répugnants pedophiles qui gravitent dans n'importe quelle strate sociale.
Lien : https://www.instagram.com/db..
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Du sombre, du malsain, des putes, de la drogue … un indispensable, MON Zola.

J'ai lu la première page, j'ai fermé le livre… « Non, je ne peux pas. »

Flo l'a lu et insiste : « vas-y, tu es obligé de le lire ! »

Soit, je ne sais pas lui dire non, il paraît que les femmes ont toujours raison (surtout la mienne) et je me suis alors plongé à corps perdu dans le texte et ce fût une méga claque, une expérience à part. Après, les 2 premières pages, bien-sûr, nous restons dans l'univers sombre et malsain (des putes, de la drogue, des dealers, …) mais nous découvrons des personnages attachants, de l'amour, de l'émotion, de la colère…

J'ai entendu, un « grand », dire que la « littérature » se souviendra de ce livre pendant des dizaines d'années. Et, bien oui, je le confirme à mon petit niveau. J'ai découvert une plume vive, directe et sans concession, sans longueurs inutiles. de la littérature efficace et un monde à la Zola (sombre, cruel, injuste, …)

J'ai rencontré l'auteur au salon des Mines Noires. Un homme simple, souriant, humble… J'avais l'impression qu'il ne se rendait pas bien compte de son succès, de son talent.

Un livre en OR massif, un auteur, un homme des plus attachants.

Le petit mot de Florelle : Ce bouquin est tellement « terrible » que je n'ai pas osé le prêter à ma mère qui lit encore plus que moi.

Conclusion : Ma femme a toujours raison
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Au coeur de la déshérence industrielle, la criminalité prospère dans une petite ville qui borde l'autoroute, entre marécages lugubres et forêts profondes. Prostituée et dealeuse, Kimy y exerce bien malgré elle ses talents pour le compte de son père, Jacky, alias l'Ours. Père incestueux et proxénète, il ne recule devant rien pour étendre son empire criminel et celui de ses acolytes.
LE page turner dans toute sa splendeur ! I Malgré un langage des plus cru mais sans lequel l'histoire ne serait jamais ce qu'elle est, une fois le nez dedans vous ne pourrez le poser.
Une envie extrêmement forte de connaître la destinée de cette jeune fille dont l'enfance et la jeunesse ont été bafouées.
Une intrigue très bien construite qui ne sort pas forcément de sentiers battus (ça c'est 40 ans de polars/thrillers qui parlent) mais qui est extrêmement captivante.
N'ayez pas peur, le danger est bien présent !!
Lien : https://collectifpolar.com/
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🔞 Les démoniaques - Mattias Köping 🔞
Ring Editions

Voici un des romans les plus glauques, les plus sombres, les plus sadiques qu'il m'ait été donné de lire et j'ai adoré.
Le livre s'ouvre sur une scène horrible, celle d'un viol collectif sur une mineure, le ton est donné d'emblée. Cette mineure c'est Kim, ses bourreaux ne sont autres que son père, son oncle et des amis à eux. Son père est à la tête d'un important réseau de drogue et de prostitution, on le surnomme l'Ours à cause de sa carrure et de la crainte qu'il inspire. Kim a dû subir les viols et la prostitution jusqu'à être finalement trop âgée pour les goûts de ses tortionnaires, qui vont reporter leur attention sur de plus jeunes victimes, elle se "contente" de dealer au lycée pour son père dorénavant. Ce père qu'elle hait, qu'elle évite au maximum et dont elle rêve de se venger, de faire souffrir...
Vous l'aurez compris ce thriller est noir et fortement dérangeant, avec des scènes difficilement supportables. Kim est une jeune fille écorchée vive extrêmement touchante, c'est elle et son amitié improbable avec un professeur dépressif, qui apporte un peu de tendresse dans cette histoire immonde et crasseuse. Les personnages sadiques, fétides et pervers abondent et sont d'autant plus horribles qu'ils sont crédibles et parfaitement intégrés dans la société, occupant pour certains des postes clés de la communauté. le livre se lit en apnée, pas de temps mort, pas de répit, une fois le livre commencé impossible de le lâcher et une fois terminer c'est lui qui ne vous lâche plus 😳.

Si vous aussi vous aimez les thrillers corsés et sordides foncez.
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Chronique entière sur le blog

Ce roman, j'en ai entendu parler sur la toile comme un roman cru,difficile à lire. Pour ma part, je n'ai pas été choqué par les mots, Sous des scènes d'une violence parfois extrême (je dois bien l'avouer), l'auteur Mattias Köping a su faire prendre un tournant au monde du thriller par sa plume. Quand l'insoutenable arrive, Mattias Köping transforme la scène comme je n'ai jamais vu ça. Une manière littéraire hors normes et bluffante, il est le seul auteur à ce jour qui arrive à mettre de la poésie, de la description subtile (parfois belle) dans l'horreur. Depuis longtemps un roman ne m'avait pas fait sortir autant de fois un dictionnaire, un vocabulaire recherché et soutenu. Quand certains me disent encore que le thriller n'est pas de la littérature, je veux bien encore une fois leur prouver que c'est bien faux.

Une histoire percutante, qui démarre sur les chapeaux de roues. Pourquoi tourner autour du pot quand on peut accrocher le lecteur dès son premier chapitre.
L'auteur ne fait pas dans la fine dentelle pour arriver à nous faire ressentir, les maux de ses personnages, on peut ressentir une certaine nausée. Les âmes sensibles diront que c'est" hard", mais comment réussir le pari de poser le tableau sans y peindre toutes les nuances. Quand tout semble prendre forme, l'auteur nous joue une nouvelle carte, qui apparaît comme un coup de point qu'on ne voit pas venir, WTF.... et ceci plus d'une fois, il a réussi à me faire parler à mon livre.

Je tiens personnellement à ne pas parler de l'histoire et vous laisser découvrir ce roman. La quatrième de couverture est juste parfaite en ne révélant rien, c'est ce qui a fait que j'ai pris ce roman comme un uppercut foudroyant. Je ressors de ma lecture avec une partie de moi même meurtrie, abîmée, souillée, morte... comme ses personnages. L'immondice humaine en quelques pages...
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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🍁 Dans quelques jours Kimi sera majeure et enfin elle va pouvoir prendre sa vie en main et se défaire des griffes de l'Ours son père.
Un père qui la drogue pour abuser d'elle et qui la prostitue.
Aujourd'hui l'heure de la vengeance a sonné, pour elle et pour toutes ces jeunes filles mineures,qui ont été utilisées comme bêtes sexuelles. Elle est prête à tout pour affronter ce montre,ces Monstres car il ne sera pas le seul....

🍁 Je pensais que j'avais déjà lu des thriller bien gore trash mais celui-ci est d'une monstruosité sans nom.
Une histoire qui est réaliste puisque malheureusement d'actualité.
Comment ne pas s'attacher à cette jeune femme qui a subi des sévices horribles depuis son enfance et qui n'a d'autre choix que de se soumettre jusqu'au jour où tout bascule et c'est tant mieux.
Comment ne pas détester être écoeurée par ces êtres immondes qui profitent sans la moindre inquiétude de ses très jeunes filles.
J'ai été mal à l'aise dans la première partie ,prise par un sentiment de voyeurisme mal sain mais en poursuivant je comprends la nécessité imposée par l'auteur.
Celà instaure une haine indescriptible pour ces hommes ainsi que quelques femmes participants à ce trafic.
J'ai eu un moment pour souffler, l'auteur nous permet d'apaiser cette colère avec une toute autre histoire pour Kimi et reprendre espoir pour sa vie future.
En conclusion,une lecture très difficile car elle décrit la plus grande monstruosité de l'homme, mais aussi une lecture hyper addictive.
Mon premier de l'auteur et certainement pas le dernier.
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Lorsque j'ai fait dédicacer le livre, Mattias Köping m'avait prévenu en me demandant si je savais dans quoi je m'engageais, car c'était du lourd, du violent. Tout juste si je n'entendais pas Michel Audiard m'avertissant que mes yeux de lecteur allaient être pulvérisés aux quatre coins de Paris.... à ceci près que je me trouvais alors au Salon du Polar de l'Iris Noir de Bruxelles.

Cet avertissement est fait à sa juste valeur car il faut le concéder certaines scènes sont pour le moins violentes, crues, et pourraient heurter la sensibilité de certains lecteurs. Les autres vont adorer, car si elles peuvent déranger, ces scènes sont essentielles pour poser le roman, mettre dans l'ambiance délétère loin de toute morale et de comprendre la psychologie et le projet de Kimy.

Mattias Köping nous offre un très grand roman noir, bien serré, avec des personnages qui peuvent paraître cliché, mais qui ne doivent pas être loin de la vraie lie de notre société. Au fur et à mesure du roman, les personnages dévoilent leurs faiblesses, leur déchirure, ou au contraire se montrent de plus en plus Méphistophélès.

Si pendant les premières pages, l'écriture semble hachée c'est pour mieux montrer la rudesse et la brusquerie du monde dans lequel vit Kimy, mais très rapidement on s'habitue à l'ambiance et à cette écriture, à moins que ce ne soit celle-ci qui se fluidifie. On se prend à voir les pages défiler, l'ampleur de la gangrène affectant cette région, le projet de Kimy se monter et se dérouler.

Un roman puissant et épuisant, pour les amateurs du noir foncé.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Voilà enfin un roman noir, très noir mais qui ne tombe pas dans le glauque ou le gore ni la violence gratuite. Certes ce bouquin est d'une violence inouïe, tangible qui nous broie les tripes mais il est d'un cruel réalisme, à la vérité dérangeante et insoutenable. Proxénétisme, pédophilie, viol, inceste, trafic de stupéfiants, gangstérisme... rien n'échappe à la plume Köping, tel un spot de lumière lors d'un interrogatoire : aucune zone d'ombre, tout est exploité mais sans tomber dans la facilité, oh non.

Et dans ce tableau aux couleurs perverses se cache une petite étincelle de bienveillance, de douceur, de respect : la relation entre Kimy et Henri. And that will restore your faith in humanity, dirai-je. Deux âmes abîmées qui réussissent à survivre sur un bateau destiné à couler. Gonflés d'espoir et unis par un urgent et insatiable besoin de justice et aussi par, étonnement, l'amour des livres, le chemin de la rédemption de nos deux protagonistes sera laborieux et chaotique.

Une plume qui fracasse, très visuelle et aussi, un peu à sa façon, poétique. C'est linéaire, le rythme n'accélère ni ne décélère, c'est constant, juste, précis. Ça appuie là où ça fait mal et la pogne ne relâche jamais pression, même une fois, et surtout, la dernière page tournée.
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Il y avait plus blanc que blanc : voici plus noir que noir.
Si si j'vous jure. et que des personnages tout à fait infects, camés, bourrés, méchants, violents.
En manque d'alcool, de sexe, de tuerie, de violence, de drogue.

Mais que fait Marie Ingalls de la Petite maison dans la prairie !!!!
Vu le niveau, soit elle a fait une overdose, soit elle s'est taillé les veines. Ou les deux.

Bref, tout ça pour vous dire que ce roman ne fait pas dans la dentelle.
C'est 100% gros bourrins, 0% de scrupule.
100% ça. 0% Surmoi.
A consommer avec modération pour les esprits délicats. Pour les autres, eh bien vous allez pouvoir prendre votre dose de violence littéraire pour vivre votre vie réelle totalement débarrassée de vos pulsions négatives. ça vaut une séance chez le psy.

Petit bémol subjectif tout de même : un suspense moins musclé que dans certains romans de Karine Giebel très noirs aussi, qui m'ont plus tenue en haleine. Voilà voilà. J'assume, sans avoir envie de me mettre l'auteur à dos ; on ne sait jamais.

Alors, faut-il le lire ? Oui, mais je vous ai prévenu, accrochez-vous. Après lecture, prévoyez un ou deux épisodes de la Petite Maison dans la Prairie pour reprendre pied dans une vie normale.

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Un triple coup de coeur. le premier pour début du roman qui annonce la couleur. le second pour ce final explosif qui chamboule tout sur son passage. le troisième pour Mélodie ma swappeuse qui souhaitait me faire découvrir un auteur de sa région et m'a d'ailleurs offert son dernier roman. C'est un amour de femme…
Mattias Köping frappe fort pour un premier roman et ne joue à aucun moment sur les mots. Ames sensibles passez votre chemin, l'auteur y va cash. Mais ce serait dommage de passer à côté de cette pépite.
Le monstre est en bien forme, laid, puissant malgré son côté bouseux. Jacky Mauchrétien, bien joué le double sens du nom de famille. L'ours mal léché recule devant rien pour faire marcher son affaire "familiale". Tout y passe : drogue, esclavage sexuel, pédophilie, proxénétisme, corruption. Il est le maitre de cette bourgade qui borde l'autoroute. Et toutes ces voitures qui roulent à 130 kms/h voient-elles se qu'il s'y passe à Viaduc sur Bauge? Et bien non. le lecteur va découvrir toute l'horreur dans ce village. Et tout commencera avec Kimy qui n'est autre que la fille de cet Ours mal léché. Elle sera de loin la victime la plus torturée dans cette affaire.
Pour moi Mattias Köping n'a rien à envier aux maitres du polar bien connus. Il maitrise son sujet à la perfection et nous mène là où il veut. Il arrive avec brio à faire accepter certaines scènes au premier abord choquantes. Je pense à Henry et Kimy…. Mattias Köping un nom que je garde en tête pour ses prochaines sorties livresques.
Agréablement surprise pour ce coup de coeur car le premier passage est dur à encaisser. L'auteur m'a tenu en haleine du début jusqu'au dernier mot. Je le conseille fortement aux lecteurs qui n'ont pas peur des romans noirs.
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