AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,33

sur 650 notes
5
116 avis
4
56 avis
3
10 avis
2
0 avis
1
1 avis


Ouff voilà je reprends ma respiration, lu en à peine deux jours.
Classé comme thriller certes, je ne sais pas si tout le monde peut sortir indemne de ce roman noir ! Un thriller poignant.

" Viaduc -sur-bauge paraissait ainsi une ville bien tranquille, bien peignée et bien polie avec les statistiques.
La réalité est un tantinet plus complexe"

Tout roule pour Jacky Mauchretien alias l'ours et son business entre sa vente de drogue, l'argent rapporté par ses filles "comme il les appelle" et son blanchiment d'argent.
Sa fille Kimy nommé "la petite pute de cité" veut prendre ses distances et dénoncer toute cette horreur.
C'est lors de sa découverte pour la lecture qu'elle trouvera sa porte de sortie.

Vengeance, drogue, proxénétisme constituent un cocktail explosif !
Malgré toutes les horreurs que l'auteur nous décrire une histoire bien ficelée.
Pas De temps mort dans cette noirceur, avec une histoire naissance dans toute cette horreur.



Commenter  J’apprécie          210
Glauque à souhait, pour un premier roman c est vraiment bien.
On attend qu une seule choses tout le long de ce livre c'est que tous ces gros salauds en prennent pour leur grade.
Entre le montage de la vengeance et les saloperies qui suivent leur cours on se retrouve pris dans une ambiance pesante difficile à lâcher. Il y a quelques petites pointes de légèreté ici et la qui nous font respirer mais attention c est souvent pour nous remettre la tête sous l'eau quelque pages plus tard.
Sensations fortes garanties.
Commenter  J’apprécie          210
Une véritable tarte dans la gueule. J'ai dévoré cet ouvrage en deux demi journée en vacances. Je ne m'attendais pas à ça. Je n'avais rien lu d'assi fort, aussi extrême en matière de thriller depuis "Les Racines du Mal" de Maurice G Dantec. Un livre que je relirai probablement un peu plus tard ce que je fais rarement et j'y redécouvrirai probablement des petits détails qui m'avaient échappé par inattention.
Commenter  J’apprécie          190
Âme sensible s'abstenir ! Dans ce roman, toute la cruauté humaine y est : viol, inceste, traite d'humain et j'en passe...
Je découvre cet auteur et je crois que je ne suis pas prête de l'oublier ! J'ajoute d'ailleurs de ce pas ses autres titres à ma liste à lire.
Connaissiez vous cet auteur ? Avez vous lu un de ses livres ?
Commenter  J’apprécie          182
Dès les premières pages nous sommes plongé dans une atmosphère glauque. Faut aussi ne pas être déranger parle lexique sexuels car Mattias Köping ne mâche pas ses mots !

La jeune Kimy est tomber sur la pire des espèces qui puisse exister sur cette Terre : Les Humains. Son père particulièrement, responsable de beaucoup de restaurant / boîtes de nuit ... pour couvrir sa véritable entreprise.
Trafic de drogue - pédophilie (Sur des ados) - pornographie- prostitution ... juste pour vous donnez un petit aperçu !
Kimy va se battre jusqu'au bout, grâce à un livre (chut 🙊) mais comment vas telle s'y prendre pour échappés à cet enfer qu'elle a toujours connu ?

J'ai admirée son courage, sa force et sa volonté. Malheureuement ceci est encore dans notre monde pour qu'on puisse seulement dire " ce n'est qu'un roman " Mattias Köping a su nous montrer cet facette cacher, en plein coeur des criminelles. Car oui, nous sommes pas en présence des victimes du trafic, du coup j'ai trouver la lecture plus facile à lire malgré tout l'horreur ...
Et le pire, les membres de cet entreprise ... leur place dans la societer qui m'a choquer aussi ...

Quand l'argent est en jeux .. ils sont capable des pires atrocité !
Commenter  J’apprécie          180
Plusieurs années après ma lecture du « Manufacturier« , j'en suis toujours aussi marquée. J'avais peut-être peur de ne pas retrouver ces émotions en m'attaquant aux « démoniaques », c'est sans doute pourquoi je l'ai laissé prendre la poussière dans ma PAL pendant près de quatre ans… Un week-end en famille m'a donné l'impulsion qui me manquait pour l'entamer, en même temps que ma cousine, dont les lectures sont aussi tordues que les miennes (en même temps, c'est moi qui alimente sa PAL !). le premier chapitre fait une demi-page et donne le ton. C'est également ce qu'on retrouve en 4ème de couverture.

Je vous le mets ici, car un homme averti en vaut deux :

« Ils reprennent en choeur :

» Joyeux anniversaire, salope ! Joyeux anniversaire, salope ! «

Ils l'ont encerclée, hilares, à poil. Ils sont tous là, son père, son oncle, Simplet, Waldberg, Delveau, Beloncle. Elle est à quatre pattes au milieu de la meute, fragile et nue, déchirée de sanglots. Son père la maintient par les cheveux.

Elle s'appelle Kimy.

Ce soir, on fête ses quinze ans.»

Après un démarrage pareil, deux solutions : soit le tout se calme, soit l'auteur enfonce le clou. Pour tout ceux qui ont déjà goûté à la méthode Köping, nul doute qu'il ait choisi la seconde option.

Je suis coutumière de la noirceur sous toutes ses formes. Pourtant j'avoue que cette fois, j'ai quand même eu du mal… La première centaine de pages, qui sert de mise en place du contexte, me semblait vraiment exagérément gratuite. Mais Mattias devait poser les balises de ce drame avec la puissance qu'on lui connait.

Kimmy est évidemment un personnage révolté, torturé, façonné par une vie de sévices imposés par son père mais qui a quand même réussi à se forger un caractère en acier trempé. Un jour, le hasard place sur sa route un professeur un peu paumé, Henri, ardent amateur de littérature et homme brisé par la vie.

Ces deux destins réunis serviront de bras armé pour la vengeance de Kimmy, qui compte bien faire payer à ses tortionnaires les années de brutalité, tant physiques que morales. D'ailleurs, ses tortionnaires ne se limitent pas à leurs petites » sauteries entre amis ». Ce sont des trafiquants, des proxénètes, des ordures de la pire espèce qui alimentent tout un microcosme de cette petite région rurale bien moins tranquille qu'elle n'en a l'air !

Mattias Köping porte cette histoire de sa plume acérée et travaillée, puissante comme un parpaing qu'on vous enverrait en pleine tête. Une fois de plus, il marquera durablement ma vie de lectrice, même si je garde ma préférence au manufacturier.

Le thème est très très lourd, il ne faut entrer dans ces pages qu'en lecteur averti. Mais si vous prenez le risque de pénétrer dans cette sombre histoire, nul doute que votre esprit et votre coeur garderont au fond d'eux une trace indélébile de Kimmy, touchante et déterminée à la fois.

C'est noir, c'est violent, c'est puissant. C'est Köping.
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
Commenter  J’apprécie          170
Attention, âmes sensibles s'abstenir. D'ailleurs l'auteur prévient deux fois sur la grande violence de ce livre. Sous le résumé, un petit rectangle jaune avertit de la violence, et en avant propos il revient dessus.
Je n'avais jamais lu cet auteur jusqu'à aujourd'hui mais javais entendu nombre d'éloges, notamment sur "le manufacturier" que je nai pas encore lu mais que je lirais.

-

On parle ici de prostitution, de drogues, de viols, de pédophilie, de violences en tout genre.

Kimy vient d'avoir 18 ans, sa mère étant partie a sa naissance, elle vit seule avec son père Jacky, à la tête de plusieurs affaires, et d'un réseau avec son frère Dany. (boîte de nuit mais aussi prostitution et vente se drogues). Il a un certain appui (gendarme, adjoint du maire, notaire), plusieurs figures importantes de ce petit coin de campagne profitent de tout ces vices.

Elle a subi violence et mal traitance depuis son enfance, contrainte a la prostitution et a la vente de drogues pour le compte de son père et de son oncle. Mais voilà, elle se dit stop. Elle décide de se venger....

Au delà de toute la violence de ce livre, (certaines scenes sont insoutenables, les propos sont parfois tres crus), on est pris dans le tourbillon tant on a une envie folle de voir toutes ces pourritures tomber.
On passe par plusieurs émotions, la colère, le dégoût puis l'espoir, la détermination, la tendresse aussi (kimy est un personnage attachant et va faire une jolie rencontre).

-

Ce livre est tres bien écrit, on est en haleine tout le long, je navais jamais lu de roman si noir, pour une découverte, c'est une découverte.
Je ne le conseille pas aux ames sensibles, cest pour un public averti.
Si vous aimez le roman noir, cest pour vous.

Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          160
Première immersion en apne (livre lu en un jour) dans l'univers sombre et fascinant de l'un des nouveaux maîtres français du thriller psychologique MATTIAS KOPING.
Ce livre est son premier roman, un roman puissant et malsain qui raconte l'histoire d'une jeune ado qui va faire le choix à ses risques et périls de faire vaciller l'empire criminel souterrain et la main mise locale de son père sur le deal de drogues, la prostitution et les réseaux pedopornographiques.
Un livre haletant et violent plein de perversité mais duquel nait aussi une belle histoire d'amour, un roman noir qui ne laisse indifférent , roman assez simple dans sa conception et son intrigue mais marquant et fascinant par sa violence et son réalisme, un premier effort réussi avant le chef d'oeuvre LE MANUFACTURIER.
Commenter  J’apprécie          160
Ça a été avec une certaine tristesse que j'ai refermé ce livre et dit au revoir au duo kimy/henri. Il y avait pas mal de temps que je n'avais pas eu de coup de coeur pour des personnages mais alors ces deux là... 😍

On m'avait prévenu que ce livre était dur, violent, abjecte, et force est de constater que l'on ne m'avait vraiment pas menti. Mathias köping est un as dans l'écriture noire, vive et malgré les ignominies dont il est ici question il arrive à créer une bulle que l'on ne souhaite pas voir éclater. Ce livre est une grosse pepite mais en même temps une véritable gifle, vous n'en ressortez pas indifférent.. je le recommande vraiment vivement mais gare aux âmes sensibles.
Commenter  J’apprécie          160
Un thriller choc, un coup de massue

On m'avait prévenue, Les Démoniaques serait une lecture éprouvante, difficile de part les sujets abordés et de part la manière dont l'auteur les traite. J'ai refermé cette nuit un livre puissant, qui m'a tenu aux trippes, qui a broyé mes émotions de lectrice. Je voulais une lecture bouleversante, qui laisserait des traces en moi, qui me marquerait l'âme et dont je me souviendrais dans plusieurs mois. Je sais, en terminant la dernière page de ce livre, que c'était ce bouquin qu'il me fallait et pas un autre.
Le livre commence de matière brutale, on est directement dans le bain, on se dit que si tout le livre est à l'image des premières pages, on ne sait pas si on tiendra et si on le terminera. Mais très rapidement, les scènes barbares, violentes, laissent place à l'histoire d'une quête, d'une vengeance. On assiste à la rébellion d'une victime, envers ses bourreaux.
Je risque de choquer certains lecteurs qui ont trouvé le livre atroce (même s'ils l'ont finalement aimé), mais je m'attendais à pire, je m'attendais à une surenchère d'images dégueulasses, là pour bouleverser le lecteur et n'apportant rien d'autres que des détails crus mis bout à bout pour choquer gratuitement. Je me suis dit que si ce livre était orienté de cette manière, je n'arriverais pas à le terminer et je devrais abandonner ma lecture. Mais j'ai découvert bien plus que ça au fil des pages. J'ai trouvé que Mattias a réussi le tour de force de ne pas tomber dans l'étalage de perversités, les scènes malsaines sont multiples, certes, cruelles, aussi, elles nous impactent parce qu'elles touchent à ce qu'il y a de plus grave, la violence sexuelle sur les femmes, et surtout la pédophilie, on est d'accord… Ce que vivent de nombreux personnages se rapproche de l'enfer, mais l'auteur suggère un certain nombre de passages violents et ne rentre pas toujours dans les détails des viols en approfondissant les descriptions des sévices. Il nous claque par-ci par-là une scène plutôt détaillée, assez courte d'ailleurs, mais les autres nombreux passages de violences sont traités de manière plus éloignée, les détails sont moins nombreux et ça nous aide à continuer notre lecture. Je pense que si toutes les scènes avaient été autant approfondies que les premières, je n'aurais pas continué le livre car j'aurais eu l'impression de tomber dans une sorte de voyeurisme morbide. Et clairement, ce n'est pas le but de ce livre. Je ne vous dis pas que c'est un livre facile à lire, je ne dis pas que les scènes ne sont pas parfois gênantes, à la limite du supportable même, mais pour avoir lu un sacré paquet de livres difficiles dans ma vie de lectrice, croyez-moi, ça aurait pu être encore pire.
Et puis, il se dégage tout doucement quelque chose de plus positif, une véritable bouffée d'oxygène dans ce récit noir et étouffant : une rencontre, entre la jeune Kimy et Henri, un professeur de français. Une rencontre par hasard et qui prouvera à la jeune femme que la gentillesse, la douceur et l'amour peuvent exister. Si je ne suis pas (du tout) friande des histoires d'amour dans mes lectures, j'ai trouvé ce lien entre eux parfaitement poignant, d'une profondeur indicible et ça m'a véritablement bouleversée.
Le style de Mattias Köning
Si certains ont pu reprocher la vulgarité de langage utilisée tout au long du livre, j'ai personnellement trouvé que ce niveau de langage correspondait parfaitement avec l'idée que nous nous sommes faits des personnages, et du milieu dans lequel ils évoluent, à savoir que ce sont des beaufs, qui habitent au fin fond de la campagne (pas d'amalgame, j'habite dans la campagne profonde depuis toujours et ne considère pas tous les campagnards comme des beaufs!), ils manquent totalement d'éducation, ils chassent de manière totalement primitive, évoluent dans les affres des vapeurs de la drogue ou de l'alcool à longueur de journée.  Un langage plus élaboré, dans la bouche de ces personnages aurait sonné faux et le livre n'aurait pas eu cet impact sur nous, lecteurs. Outre ce langage déroutant, j'ai noté dans la narration de nombreuses tournures, expressions, et mots écrits dans un langage plus soutenu, preuve que l'auteur n'a pas voulu nous écrire un livre nauséabond, mais qu'il a plutôt chercher à nous propulser au plus profond de l'action en rendant le livre le plus réaliste possible.
Chronique complète en cliquant sur le lien de mon blog.
Lien : https://anaisseriallectrice...
Commenter  J’apprécie          160




Lecteurs (1313) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Manufacturier

Quel est le nom de famille de Milovan avant de changer pour celui d'Horvat ?

Stankovic
Kovac
Pavelic
Gojko

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Le manufacturier de Créer un quiz sur ce livre

{* *}