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Faserland , c'est le roman de la jeunesse dorée dans les années 90 en Allemagne , où la drogue , l'alcool coulent à flots , c'est l'image d'une jeunesse aux vestes Barbour bien coûteuses , aux codes vestimentaires bien codés mais une jeunesse désoeuvrée, qui se cherche tristement
J'ai été étonnée des nombreuses évocations de la guerre 40 - 45 dans ce roman , comme si un demi - siècle après les jeunes étaient toujours marqué par ce conflit mondial
Il est vrai que dans les années 90 , il y a à peine quelques années que l'Allemagne est réunifiée , le passé est encore très présent .
L'histoire en elle même est sans espoir , on y parle sans cesse de comas éthyliques ou dus aux consommations de drogues diverses .
C'est l'histoire d'un désenchantement, d'une jeunesse qui n'a pas de but , un monde vide de sens .
Merci à NetGalley ainsi qu'aux Editions Phébus .
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La littérature n'est pas aussi accessible que le cinéma pour le grand public car l'art de l'écriture, s'il semble plus facilement accessible - nul besoin d'argent ou de moyens techniques - est en fait aussi complexe, et même plus complexe que le cinéma. Combien de fois, d'ailleurs, oublie-t-on de mentionner qu'un film a un livre pour origine ? Un savoir-faire qui n'est pas enseigné car le talent cela ne s'enseigne pas, c'est naturel. Par conséquent, de nombreux lecteurs ne comprennent pas les sens sous-jacents, ils s'indignent qu'un protagoniste boive à chaque page et ne donne pas un sou aux valeurs du monde libéral. Je suis sincèrement déprimée par cette attitude. Mais il n'y a pas d'affaire plus ennuyeuse que d'expliquer des livres...

Christian Kracht, l'auteur de "Faserland", est un garçon talentueux et mélancolique. e protagoniste de Kracht à "Faserland" passe d'une soirée de bar à une rave-partie, puis à une villa sur le lac de Constance et achève enfin ses déplacements chaotiques en Suisse idyllique. Tout, autour, tourmente l'âme d'un jeune alcoolique : les employés de l'aéroport, sous les regards réprobateurs desquels il remplit ses poches de yaourt, une voisine décrépite dans l'avion, dont les taches de rousseur se sont transformées en taches séniles sans transition douce, les homosexuels sur une plage grecque abandonnée et, bien sûr, ses amis lui offrant une drogue et un gangbang avec la participation d'une mannequin noire.

Douloureusement sensible comme un personnage de Proust le protagoniste dans "Faseland" se souvient de ses peines d'adolescence, de sa déception et de la honte associées à son premier amour, car alors qu'il rendait visite aux parents de sa première petite amie, il a fait pipi dans sa culotte et puis il s'est enfui pour de bon.

Kracht est un enfant d'un monde suranné, il est né dans les années soixantes et son modèle de comportement dépassé n'est plus adapté au mode de vie contemporain, sa personnalité est une relique étrange, regardons-le ensemble. C'est comme s'il se trouvait dans le plexus solaire de la modernité, parmi des junkies, des clochards riches et des filles vaguement séduisantes, dont aucune n'ose approcher notre héros douloureusement timide...

Je suis très proche mentalement de ces personnes vulnérables, observatrices qui écrivent dans l'angoisse en écoutant rêveusement les cris des mouettes au loin et avec un pessimisme sombre se rendant compte de tout le besoin pressant d'asservissement corporel et social.
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Il ne se passe rien dans ce roman, le narrateur est détestable et on a qu'une hâte, avoir fini les 120 pages... (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2019/09/03/dun-ennui-incommensurable-faserland-christian-kracht/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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A la lecture de la quatrième de couverture, je me faisais une joie de découvrir un auteur de langue allemande mettant en scène de jeunes déglingos désoeuvrés et défoncés à longueur de journée comme je les aime, car cela me permettait de quitter les sentiers parfois trop familiers de la littérature anglo-américaine à ce sujet.

Je dois avouer que j'ai été plutôt déçue : Faserland est un roman sans couleur, d'une fadeur comme j'en ai rarement rencontrée. Les dialogues, les situations et les personnages m'ont semblé tout du long peu naturels, particulièrement poussifs, à tel point que je suis restée complètement extérieure au récit malgré une narration à la première personne qui aurait dû avoir l'effet inverse. Je n'ai de plus trouvé aucun intérêt narratif ou stylistique qui aurait pu me rendre davantage réactive à ce que je lisais. le nombre peu important de pages à lire m'a paradoxalement donné l'impression d'une longueur terrible, d'un récit sans fin que j'ai eu du mal à terminer.

Alors oui, je conçois que cette fadeur et ce manque de naturel aient un lien avec la génération dorée désabusée des années 1990 que le roman tente de décrire par l'intermédiaire d'un de ses protagonistes, en errance de ville allemande en ville allemande pendant quelques jours. Mais cela n'a pas pris avec moi qui ne m'attendais pas à si peu de corps et d'âme dans cette errance... Un rendez-vous littéraire raté en somme, comme il en arrive parfois.

Je remercie Netgalley et les éditions Phébus de m'avoir permis de lire ce roman.
Lien : https://lartetletreblog.word..
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Quel étrange voyage… Curieuse de découvrir ce roman culte de la littérature allemande, j'avais quelques attentes sur les désillusions de cette jeunesse dorée dans les années 90.
Je ne m'attendais pas que ma lecture soit aussi… Déroutante ?

Ce road-trip, teinté de désespoir, se fait en compagnie d'un narrateur cynique, arrogant, et quelque peu dépressif. Il nous relate, dans les moindres détails, son voyage dans une partie de l'Allemagne. Comme lui, lorsqu'ils croisent des connaissances lors de sa pérégrination, j' étais à moitié attentive à ses dires, tout en grommelant à moi-même que ce n'était que les états d'âme d'un gosse de riche. Je commençais à avoir déjà une lassitude alors que je n'étais qu'au début du roman.

Puis, il commence à nous parler de certains souvenirs de son enfance, de son meilleur ami, même de la première fille qu'il a aimé. Mais chacun d'entre eux se finit sur une note négatif. La lassitude que j'ai ressenti, c'est alors changé pour de la curiosité. Je commençais à voir les fêlures de ce personnage qui se perd dans ses désillusions. Celles-ci paraissent plus évidentes lorsqu'il échange avec ses « amis » qui eux, dénués d'espoir, décident de se perdre dans l'alcool et les drogues. Et encore plus, lorsqu'il parle des villes détruites sous la Seconde Guerre Mondiale qui bien que reconstruite, gardent toujours en elle ses cicatrices. D'ailleurs, je trouve dommage que l'on ne parle que des villes de l'Ouest et qu'il n'y est pas d'illusion sur la chute du mur de Berlin.

Au fil des pages, j'ai continué à marcher au bord du précipice en sa compagnie, me demandant de quel côté la chute du roman allait nous conduire…

Conclusion:

Faserland fut une lecture intéressante, parfois déroutante, par le style atypique de l'auteur qui a su retranscrire la mélancolie de son narrateur dont on ne saura jamais le nom.

Ce roman restera pour moi cet étrange voyage au bord d' un précipice en compagnie d'un personnage cynique. A vous de voir si cette « promenade » vous attire ou non.

J'ai quitté la dernière page avec le désir de ne pas perdre, malgré les épreuves vécues et celles à venir, cette lueur d'espoir. Elle aura beau vaciller, je la conserverais tant que j'en ai la force…
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Il y a parfois des romans dont je me dis que c'est de la bonne, voire de la très bonne littérature, mais que ça n'est pas pour moi. Faserland en est un exemple typique. Si j'en crois la quatrième de couv, c'est même un roman culte pour une génération. Alors je vois venir ceux qui vont dire que Faserland, c'est le roman d'une certaine jeunesse allemande, et que certainement, je suis trop vieux pour comprendre. Peut-être bien, mais quand le roman est paru en 1995, j'avais tout juste 18 ans. Il n'y quand même pas grand chose dans le fil narratif pour soutenir l'attention du lecteur : le narrateur se déplace de villes en villes, plus ou moins au hasard, il y fait des rencontres toutes plus improbables les unes que les autres, et écluse pas mal d'alcool. Il y a certes quelques passages qui m'ont amusé, ou énervé (plus souvent), mais globalement, je me suis ennuyé, je dois le reconnaitre. Mais encore une fois, cela ne signifie pas que ce soit un mauvais roman ; seulement, la rencontre n'a pas eu lieu.
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J'ai une relation particulière avec l'Allemagne des années 90, et cette génération de jeunes paumés par cette réunification, ou plutôt unification de deux pays qui n'avaient plus grand chose en commun. Comment trouver ces marques dans la nouvelle distribution géopolitique mondiale, qui les affecte de plein fouet ? Cette époque est celle de mon adolescence, celle de séjours en Allemagne et de rencontres pour certaines très marquantes...
J'avais vraiment envie de découvrir ce roman, cette traversée d'un pays en mutation aux côtés de jeunes désabusés. On traverse cependant uniquement l'ex-RFA, aux côtés de jeunes privilégiés de l'ouest, occultant de fait un pan de l'histoire que je pensais trouver.
Passé ce moment, j'ai pu enfin détester en toute quiétude notre anti-héros plein aux as, qui accorde une importance démesurée aux marques comme marqueurs de réussite sociale. Il est désabusé, ironique, accro à toutes sortes de substances, cynique à souhait, bref un sale gosse de riche qu'on a envie de claquer !
Et pourtant je l'ai suivi dans son voyage, j'avais envie de voir si il allait réussir à éviter le mur qui se profilait au bout de sa route... On alterne les moments présents avec des divagations dans le passé, quand, fatigué ou trop stone, les souvenirs remontent à la surface.
Ce court roman a su me retenir jusqu'au bout, jusqu'à cette fin suspensive, même si assez inéluctable, car je voulais justement voir comment la conclusion serait gérée par l'auteur.
Ce roman ne sera pas une lecture inoubliable, loin de là, mais la découverte de la plume d'un auteur, et d'un style atypique.
J'ai reçu ce livre des éditions Phébus dans le cadre d'une masse critique Babelio. Merci à eux pour la découverte.
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Une traversée de l'Allemagne du nord - Sylt - au sud jusqu'à la Suisse par un homme sans but, cynique, légèrement misanthrope mais recherchant la compagnie, ayant un penchant pour les fêtes, les beuveries, et un certain souci hygiéniste.


Cet homme, on le voit assez maniaque, pointilleux, méfiant par rapport au manque d'hygiène. Il est seul, et on ne lui connaît aucun but réel à ce voyage avec escales. de ville en ville, il atterrit chez de pseudo vieux amis chez qui il squatte logement et soirées. de cuite en cuite, il revit certains souvenirs, subit quelques déceptions, et puis il se rapproche du sud du pays.

Comme un roadtrip un peu déjanté, on suit un homme qui n'est pas à la rue (il a toujours assez de ressources financières pour loger ou payer le train), qui n'est pas malade, qui est juste un peu dépressif et désabusé sur l'état de la jeunesse allemande des années 90's, et qui heureusement sait parfois être assez drôle.

Initialement paru dans sa version allemande en 1995, Faserland serait un roman culte. Pour moi c'était juste - déjà - un roman.

Lien : https://chezlorraine.blogspo..
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« Faserland » est le premier roman du suisse allemand Christian Kracht (2019, Phébus, 160 p.). Il est annoncé comme étant aussi « Eurotrash #1 », donc on peut attendre une suite. Elle viendra avec « Eurotrash » (2024, Denoël, 192 p.). Entre temps, il y a eu « Imperium » traduit par Corinna Gepner (2017, Phébus, 192 p.), qui narre l'histoire vraie de August Engelhardt (1870-1919), « barbu, végétarien, nudiste », qui s'est exilé en 1902 en Nouvelle-Guinée allemande pour fonder une colonie dénommée « les cocovores » reposant entièrement sur la culture de la noix de coco. Il fonde également une secte, appelée l'Ordre du Soleil dont les principes sont ceux d'une vie libre de toute contrainte, près de la nature. « En compagnie du jeune Makeli, il parcourait l'ile tout nu, avec un simple sac sur l'épaule ».
Le roman fait suite à « Ich werde hier sein im Sonnenschein und im Schatten », traduit par Gisèle Lanois en « Je serai alors au soleil et à l'ombre » (2019, Jacqueline Chambon, 142p.), une uchronie révolutionnaire. Il narre l'installation de Lénine en Suisse où il fonde une république de type soviétique. C'est le prélude à un futur où l'Europe vit dans un état de guerre permanent. Les Alpes ont été creusées et transformées en une gigantesque fortification, forteresse imprenable contre les fascistes allemands et anglais.
« Faserland » (1995) introduit le thème du voyage, sous forme d'un texte souvent central dans la discussion sur la littérature actuelle allemande telle qu'elle est analysée par les critiques littéraires et les universitaires. En effet, les protagonistes des fictions de Kracht partent dans des voyages qui les emmènent à la recherche d'un moment improbable, et surtout insaisissable, de situations d'immersion, plus ou moins utopiques ou d'expériences spirituelles dans des nation ou du moins des cultures différentes. C'est bien un fantasme allemand.
En 1999, Christian Kracht se réuni avec quatre autres écrivains à l'Hotel Adlon à Berlin. Avec Joachim Bessing, Eckhart Nickel, Alexander von Schönburg et Benjamin von Stuckrad-Barre, ils projettent de jeter les bases d'une « pièce situationniste ». Cette réunion est retranscrite dans le livre « Tristesse Royale » (2001, Ullstein Taschenbuch Verlag; 201 p.) qui ne rencontre pas le franc succès éditorial escompté. Plus tard, Kracht qualifiera cet évènement de « grosse erreur ». le texte aura toutefois l'effet de renforcer l'existence d'une « popliteratur » fondée sur une équipe d'écrivains, dont Kracht serait en quelque sorte à la tête pensante. Tout le monde n'est pas André Breton, ni Guy Debord pour faire tendance, ni même CF Ramuz pour faire plus simplement hélvète.

« Faserland » suit un narrateur qui voyage en avion ou en train ICE à travers l'Allemagne errant de ville en ville pour finalement arriver à Zurich, où il part à la recherche de la tombe de Thomas Mann. On ne lui a pas dit que ce dernier était enterré dans le caveau de famille à Kilchberg, située sur la rive gauche du lac, tout près d'ailleurs de l'usine de chocolat Lindt. Il y a un magasin d'usine, à la fin de la visite, où les dames se font morigéner, car faisant des provisions de chocolat dans leurs sacs, provisions qui fondent rapidement. Donc, faute de friandises, peut-être le narrateur est-il diabétique, l'errance se poursuit dans les huit chapitres qui suivent. le tout est rythmé par les incertitudes, les réflexions et les considérations sur le monde qui l'entoure et observe.
C'est finalement un roman sur l'affirmation des marques et de la culture de consommation. C'est ainsi que l'on retrouve 6 fois la mention de Prosecco sur une page, ce vin effervescent étant un sous-produit de notre crémant. Il faut dire, à décharge du voyageur, qu'il s'ennuie, d'un ennui existentiel », ce qui n'est pas une raison ou justification suffisante pour s'alcooliser, surtout avec du mauvais vin. Il est vrai que Jean Paul Sartre et Simone de Beauvoir buvaient. « Plus d'un litre d'alcool par jour - vin, bière, alcool blanc, whiskies, etc ». On sait que le futur philosophe a vomi sur les chaussures du proviseur du lycée Henri IV, avec son camarade Paul Nizan, pour fêter leur réussite au baccalauréat. Sur la tombe De Chateaubriand, au Grand Bé en face de Saint Malo, il s'est content de soulager sa vessie. Serait-ce un signe d'incontinence des philosophes existentialistes.
Un véritable catalogue de marques, à croire que l'écrivain a été sponsorisé. « Sergio, c'est un de ces types qui portent en permanence des chemises Ralph Lauren roses et une vieille Rolex, et s'il n'était pas pieds nus avec le pantalon retroussé il serait chaussé de mocassins Alden, je le vois immédiatement ». Donc, du déjeuner à Sylt dans les iles frisonnes, la plus grande et la plus septentrionale des îles allemandes de la mer du Nord jusqu'à l'hôtel établi de longue date à Francfort, le narrateur conserve partout cette complaisance. « Donc, au commencement je suis chez Fisch-Gosch, à List-auf-Sylt, en train de boire une Jever à la bouteille. Fisch-Gosch, c'est un restau de poisson très célèbre parce c'est le restau de poisson situé le plus au nord de l'Allemagne. Il est à l'extrême pointe de Sylt, juste en bord de mer, et on croit qu'après vient une frontière, mais en fait il n'y a qu'un restau de poissons. Donc, je suis chez Gosch à boire une Jever. Comme il fait un peu froid et qu'il y a un vent d'ouest, je porte une veste Barbour doublée. Je mange ma deuxième portion de scampi à la sauce à l'ail bien que la première déjà m'ait donné mal au coeur. le ciel est bleu. de temps en temps, un gros nuage se glisse devant le soleil ». La Jever, ou plutôt Jever Pilsener, c'est une bière allemande blonde. Alors que la veste Barbour est une veste à la coupe classique et droite, généralement en toile coton huilée, à manches raglan.
Et cela continue aussi hors établissements. « Au wagon-restaurant, je vide d'affilée quatre petites bouteilles d'Ilbesheimer Herrlich pendant que le soleil se couche sur Husum. Je regarde au-dehors en tartinant un petit pain avec le beurre Meggle placé dans la coupelle en plastique, et la plaine de l'Allemagne du Nord défile, des moutons ». C‘est pire que la pub à la télé. Même si le beurre aux fines herbes du maître beurrier Josef Anton Meggle dont la composition est secrète, je lui préfère celui aux algues de chez Bordier, ou un tout simple beurre au lait cru d'Isigny qui sent la noisette. Tant que l'on en est aux produits laitiers et à la Suisse, il convient de rappeler la différence d'aspect entre le Gruyère et l'Emmental. le second a des trous issus des gaz de fermentation, alors que le vrai Gruyère, fabriqué dans la ville du même nom n'en a pas. Les meules sont alors quelquefois envoyées à Bâle pour y ajouter mécaniquement les fameux vides.
Bref, on a hâte de le voir arriver à la Zurich Hauptbahnhof, il est vrai, rebaptisée ShopVille. C'est tout dire. Puis de prendre le train pour Kilchberg, il y en a pour 18 minutes et 7.03 €, on peut même payer en euros. Avec 146 connexions par jour de 01.58 à 21.27, il y a de quoi faire et l'arrêt pour le cimetière est celui de la gare ZH Kilchberg Kirche. Après, il faut voir les heures d'ouverture de cimentière, le « gemeinde friedhof kilchberg », il y a même une adresse mail (friedhof@kilchberg.ch), mais j'ignore qui répondra.
Par contre, en tant qu'usager fréquent es transports ferroviaires, il met en garde les autres usagers. « ça me fait penser qu'autrefois je me penchais toujours par la fenêtre, visage au vent, jusqu'à ce que j'aie les yeux larmoyants, et que je me disais, s'il y a quelqu'un aux toilettes en train de faire pipi, la pisse va s'envoler de sous le train et se pulvériser en minuscules gouttelettes sur ma figure, de sorte que je ne m'en apercevrai pas, sauf que j'aurai comme ça une pellicule d'urine sur la figure, et si je passe ma langue sur mes lèvres, je sentirai le goût de cette pisse d'étranger ».

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