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3,48

sur 99 notes
Honneur, pouvoir et argent... voici ce qui anime les protagonistes de cet ouvrage de Fantasy intimiste et gay, pour le moins déroutant.

Ellen Kushner m'avait envoûtée avec "Thomas le Rimeur", inspiré de la légende celtique de Kevin le barde enlevé par la reine de fées. Cela m'avait donné envie de découvrir ses autres livres et c'est ainsi que j'ai entamé "À la pointe de l'épée".
Erreur fatale !

Si l'écriture en elle-même est plutôt jolie, l'histoire – qui se traîne sur 400 pages – n'a éveillé en moi aucun intérêt. Certes, je préfère les romans historiques à la Fantasy, mais là je n'ai trouvé ni l'un ni l'autre. L'auteur a conçu une société simpliste : les nobles habitent la Colline, font des affaires et se divertissent, tandis que les pauvres se terrent dans les Bords-d'Eaux, quartier des voleurs et des prostituées.

L'intrigue est portée par Richard Saint-Vière, un talentueux bretteur issu des Bords-d'Eaux. Son métier est de se battre en duel ou de tuer sur commande, à l'instigation des nobles de la Colline. Il vit avec un jeune étudiant fauché et dépressif, un certain Alec, qui va lui attirer quelques ennuis...

Malgré les combats et les morts qui émaillent le récit, il ne se passe rien de vraiment palpipant avant 200 pages, si bien que j'ai lu toutes les suivantes en diagonale pour en finir plus vite. Ce qui ne m'a pas évité le procès final, véritable cliché pour une romancière américaine.

"À la pointe de l'épée" m'a menée à la pointe de l'ennui.
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Sur les Bords de l'eau pullulent les prostitués, les voleurs et autres miséreux. Sur la Colline s'épanouissent les nobles, riches marchands et autres profiteurs. Entre ces deux mondes, un seul pont : les bretteurs. Engagés par l'aristocratie pour vider ses querelles et pratiquer le noble art de l'assassinat, ceux-ci vendent cher leurs épées et leur honneur mercenaire. Par principe, un bretteur se doit d'être apolitique, uniquement dévoué à son employeur et à personne d'autre, mais parfois cette sage neutralité ne suffit pas à les protéger… C'est le cas de Richard Saint-Vière, le plus réputé et le plus demandé des coupe-jarrets des Bords de l'eau. Lame humaine entre les mains de plus puissants que lui, il va se retrouver plongé dans un imbroglio de complots et de machinations. Or une lame, même de chair et de sang, est quelque chose de remplaçable et Richard, s'il n'y prend garde, pourrait bien finir au fond d'un caniveau, la gorge proprement tranchée, ou – pire – au bout d'une corde au milieu d'une place public.

De la fantasy de cape et d'épée, voici un concept séduisant ! Pourtant, mes quelques excursions dans ce domaine ont été assez décevantes. « Les gardes phénix » de Brust m'ont agacée, « les lames du cardinal » de Pevel m'ont consternée et le dernier de la liste, « A la pointe de l'épée » d'Elen Kushner, m'a vaguement ennuyée. le roman a pourtant plusieurs bons points en sa faveur, dont une jolie écriture, très élégante quoique un peu maniérée, et une atmosphère très prégnante, pleine de poésie et de nostalgie. L'histoire elle-même est agréable à suivre, mais pas très trépidante, ce qui ne serait pas bien grave si les personnages compensaient cette faiblesse par leur profondeur et leur humanité. Ici, niet ! Richard est fatiguant d'impassibilité et son amant, le jeune Alec (et oui, « A la pointe de l'épée » est gay friendly et ce serait un autre bon point si…), est une des pires têtes à claques que j'ai eu l'occasion de croiser en littérature fantastique. Quant aux personnages secondaires, inutile d'en parler tant ils sont superficiellement traités. le tout donne un roman non dénué de qualités, mais qui a échoué à éveiller réellement mon intérêt.
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En conclusion, ma lecture a été un véritable coup de coeur : j'ai immédiatement adhéré à l'univers riche et développé qui s'inspire selon moi de l'époque moderne surtout (même si certains passages feraient référence à la République romaine ou à la Renaissance italienne comme l'a dit Stéphanie Nicot). le personnage de Richard de Saint-Vière est également bien écrit et attachant et j'ai beaucoup apprécié sa personnalité (au contraire de celle d'Alec). Avec une aussi jolie édition et augmentée qui plus est, n'hésitez pas à mettre ce livre très prochainement au pied du sapin de Noël!

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Richard Saint-Vière est un bretteur professionnel taciturne assez peu porté sur la politique et presque en fin de carrière. Avec « A la pointe de l'épée », Ellen Kushner entreprend de nous relater un pan de la vie de cet épéiste vieillissant qui va se retrouver embourbé malgré lui dans les complots ourdis par les nobles de la Colline. Nobles qui, évidemment, sont toujours prêts à se tirer dans les pattes et à manipuler tous ceux passant à leur portée pour arriver à leurs fins. Le lecteur est ainsi confronté à deux milieux radicalement différents : d'un côté Bords d'Eau, quartier mal famé où ont été rassemblés tous les rebuts de la société cohabitant tant bien que mal entre les battisses défranchies, les tavernes et les bordels ; de l'autre la Colline peuplée d'aristocrates bien à l'abri dans leurs riches demeures et malgré tout avides de plus de pouvoir. Difficile de ne pas se laisser embarquer par l'intrigue qui enchaîne les rebondissements à un rythme soutenu, le tout porté par une plume fluide et agréable.

Le protagoniste, épéiste talentueux et au passé trouble, est pour sa part plutôt attachant bien que peu bavard et encore moins expressif. Il en va d'ailleurs de même des autres personnages, tous plus intrigants les uns que les autres, qu'il s'agisse de la machiavélique duchesse Diane de Trémontaine ou encore du chancelier Basil Halliday. Le plus convainquant reste toutefois Alec, jeune homme énigmatique et torturé avec lequel Richard Saint-Vière entretient une relation passionnelle mais destructrice et dont les répartis pleine de morgue et de cynisme font toujours mouche. Rien de tel pour arracher un sourire au lecteur. L'intrigue est quant à elle plutôt classique mais se déroule sans véritables temps morts, ne laissant ainsi guère d'opportunités aux lecteurs de décrocher.

Un bon moment de lecture que j'aurais aimé poursuivre avec les autres romans d'Ellen Kushner se déroulant dans le même univers mais qui n'ont malheureusement pas encore été traduits en français.
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Catalogué dans la « Fantasy », ce roman s'ancre surtout dans le domaine du « cape et épée ». Si le cadre relève de l'imaginaire, il pourrait en effet se situer dans une quelconque nation européenne existante. Richard Saint-Vière, un célèbre épéiste, gagne sa vie comme mercenaire : il vend ses talents au plus offrant et se charge de tuer ses adversaires en duel. Cependant, dans cette époque troublée où les intrigues se multiplient entre factions rivales, Richard aura fort affaire pour rester vivant et protéger son compagnon, l'étudiant fauché Alec, toujours prompt à s'attirer des ennuis.
Entre romance (gay), mélodrame, cape et épée, aventure et une touche de fantasy, A LA POINTE DE L'EPEE semble prometteur et les critiques se montrent, dans l'ensemble dithyrambique. Et, en effet, le début captive par une écriture talentueuse, accrocheuse, précise et ciselée. Hélas, il y a un « mais » : le roman, malheureusement, n'est pas exempt de défauts. Or, les critiques laudatives reçues donnent au lecteur des attentes très élevées. Trop sans doute. Car, en premier lieu, l'ensemble parait bien longuet. L'intrigue, minimale, se perd ainsi dans des circonvolutions « politiques » avec des rivalités entre nobles rivaux qui occupent une (trop) large portion des conséquentes 400 pages du bouquin. La relation entre les deux principaux protagonistes est heureusement réussie, vivante et crédible, ce qui permet de maintenir un minimum d'intérêt. Mais le cadre est beaucoup moins intéressant. On apprécie donc la romance développée entre ce maitre d'épée légendaire et ce petit jeune impulsif qui semble attirer les ennuis par son comportement puéril.
Hélas, ça ne suffit pas à passionner sur la (trop longue) distance. Pourquoi d'ailleurs ce choix d'un cadre « fantasy » qui, au final, n'apporte rien ? Quel intérêt à situer son intrigue dans un monde imaginaire si ce-dernier sert simplement de décor sans jamais être réellement exploré. D'ailleurs, A LA POINTE DE L'EPEE ne relève pas de la Fantasy a proprement parlé, le lecteur n'y retrouvant aucune des conventions habituelles. le roman prend simplement place dans une période post-Moyenâgeuse alternative, une Renaissance différente où s'appliquent des règles complexes d'affrontements organisés sous forme de duels entre champions de l'épée. Mais l'autrice n'approfondit guère cet univers et ne livre que des informations éparses sur le fonctionnement de ces combats. Pourquoi, alors, n'avoir pas opté pour le roman historique pur et dur ? Au moins le lecteur aurait appris sa leçon de manière ludique, à la manière de l'excellent film de Ridley Scott « Les duellistes ».
Apparemment la mention « livre d'Histoire » effraie tandis que l'étiquette Fantasy attire. Ce ne serait pas dramatique si A LA POINTE DE L'EPEE ne manquait cruellement de palpitant. Bref, en dépit de quelques (indéniables) qualité comme la relation entre les deux héros et l'écriture soignée, ce roman (trop) attendu déçoit.

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Un récit plein de panache ! J'ai globalement apprécié ma lecture de ce roman qui appartient au sous-genre de la fantasy de moeurs. Point de magie et d'elfes, mais des histoires de complot, de sexe, de coeur et de trahisons, le tout qui se règle à la pointe de l'épée. La plume est pleine de panache, tout les personnages, qui sont très bien caractérisés et que j'ai eu plaisir à suivre. J'ai cependant trouvé qu'il y avait certaines longueurs : le récit aurait gagné à être un peu écourté pour conserver un rythme haletant. Mais l'ensemble est parfait pour les personnes qui souhaitent découvrir la fantasy, mais aussi pour les fans du style de Dumas ou d'Edmond de Rostand.
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Dans une Cité rappelant la Renaissance italienne et régie par un conseil de nobles, afin d'éviter les affrontements sanglants entre familles la solution trouvée est de régler ses griefs à travers des bretteurs émérites dont les actions sont régies par un code. Richard Saint-Vière, un jeune bretteur exceptionnel est le plus recherché, le choix idéal lorsqu'on veut régler un problème de manière définitive. Ce livre nous fait partager la vie de Richard et d'Alec, son amant qui devront parvenir à naviguer parmi les intrigues et perfidies de la noblesse.


Il faut d'abord préciser que ce roman n'est classé en Fantasy que de par la Cité, jamais nommée et la place prise par les bretteurs, de plus s'il y a bien de nombreuses capes et épées, ne vous attendez pas à une action effrénée, à des chevauchées ou de multiples duels, certains duels ont bien droit à une description, mais à une exception près elles sont très courtes, ce qui est logique, Richard est vraiment très doué et ses duels sont rapidement réglés. Il nous reste les intrigues politiques, trahisons, complots, machinations et vengeances et les rapports amoureux, le tout assez bien équilibré.


Les rapports amoureux entre hommes sont plutôt bien gérés, ils ne sont pas invasifs et conformes à l'époque suggérés, n'oublions pas que le mot "homosexualité" a attendu la fin du XIXème siècle pour apparaître et que la "sodomie", qui définissait tout ce qui n'était pas rapports destinés à la reproduction, n'a été combattu sérieusement par l'église qu'à partir du XIIème siècle, ce qui n'empêcha pas de nombreux papes, prélats, rois et autres de consommer leurs passions au su de tout le monde, certains milieux n'en faisaient pas mystère, il suffit de lire la correspondance de l'épouse de Monsieur, frère de Louis XIV pour s'en convaincre. L'autrice nous campe donc une société où es rapports entre personnes de même sexe sont communs et n'ont rien de remarquables, cette situation étant d'ailleurs favorisée du fait qu'à aucun moment il n'est question de religion ni d'église …


Le décor se met en place, rien que de commun, un quartier de riches, "la Colline", un autre pour les travailleurs à la vie routinière et les "Bords-d'Eau", des bas quartiers mal famés, peuplés des rebuts de société et "associaux" en tous genres. Une fois le cadre défini l'intrigue peut se développer, ceci avec une certaine lenteur, l'autrice va user de nombreuses allusions, il faudra parfois attendre un moment avant de relier les faits et motivations et mettre les pièces en ordre, un style qui laisse une certaine liberté à notre imagination, mais qui ne convient peut-être pas à tous.


À son rythme, dans une écriture élégante et fluide, bien adaptée à l'époque évoquée, Ellen Kushner nous délivre ce roman en faisant une place importante à la politique, aux vengeances et aux rapports amoureux, le tout bien équilibré, et l'usage des bretteurs comme moyen de résoudre tous les problèmes, aussi futiles soient-ils, ouvre sur des réflexions de différents ordres. Un livre de qualité surtout dans sa version "Augmentée" …



NB :J'ai lu ce livre dans son "édition augmentée" parue en 2019 chez ActuSF. Cette édition est augmentée en ordre chronologique de plusieurs nouvelles et de courtes lettres, le tout bienvenu et répondant à certaines questions que laissaient de côté le roman.


PS : Il est regrettable que ce roman reste le seul traduit en français, alors qu'il existe une suite de deux romans dans le même univers parus en anglais.
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Richard Saint-Vière est le bretteur le plus habile de la Cité, les nobles s'arrachent ses services pour combattre leurs ennemis sans jamais révéler qui l'a engagé. Alors qu'il vient encore une fois de se distinguer, il reçoit une nouvelle proposition très lucrative.

Il est difficile de résumer ce roman sans dévoiler des évènements qui se produisent tardivement dans le récit, parce que l'intrigue met très longtemps à décoller. Il faut au moins 200 pages pour avoir une petite idée de ce que va être le sujet de l'histoire. Et encore un moment après ça pour réellement entrer dans le vif du sujet.

Alors on ne peut pas reprocher à l'autrice de ne pas développer le contexte et d'approfondir ses personnages, ce qui est un bon point, parce qu'une fois arrivé-e au coeur du sujet, on comprend parfaitement les tenants et aboutissants de la situation. Mais avant d'en arriver là, c'est quand même très long. Et pendant tout ce temps, j'étais un peu paumée, je ne voyais pas où on allait et je n'avais aucune idée de ce dont on était en train de me parler.

Je ne vous cacherai pas que j'ai presque abandonné ma lecture, à un moment, parce qu'à force de rester dans le noir, j'étais frustrée de ne pas trouver autant d'intérêt à l'intrigue que je l'espérais. Finalement, je me suis accrochée, parce que je trouvais quand même les personnages intéressants, attachants même pour certains d'entre eux.

L'ennui, c'est qu'après avoir bien pris le temps de donner de l'importance à certains personnages, l'autrice nous débarrasse d'une partie d'entre eux et on n'en entend plus vraiment parler. Et si beaucoup de choses sont très développées au début, en arrivant à la fin, pas mal de détails étaient peu clairs, notamment dans l'épilogue, et je ne suis pas sûre d'avoir donné à certains l'interprétation voulue.

Ce n'était pas une mauvaise lecture, il y a beaucoup de choses que j'ai appréciées dans cette histoire, en particulier les personnages et la façon dont l'autrice traite les relations entre eux. Mais j'ai quand même trouvé le temps très long par moments, ça manquait un peu d'action et la fin m'a semblé un peu précipitée.

La plume est agréable, ça se lit facilement. Il n'y a pas de longues descriptions ennuyeuses, à la place l'autrice ajoute subtilement des détails pour qu'on puisse visualiser les lieux et les personnages, sans que ça soit lourd. Par contre, mon édition est parsemée de coquilles, ce qui est très agaçant.

Bonne lecture, mais sans plus. Je m'attendais à être réellement emballée et ça n'a pas été le cas. A lire pour les personnages et les relations entre eux, qui en valent vraiment la peine.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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L'histoire ce déroule dans un monde inconnu et pas si différent du notre à l'époque de Louis XIII, Louis XIV.
Nous suivons les aventures de Richard Saint-Vière, un "héros" cynique et amoral à souhait. Il loue ses services de bretteurs pour gagner sa vie et tout le monde se l'arrache... Pourquoi?

L'univers nous est familier dans le sens où il nous semble plonger deux à trois cent ans en arrière, il n'y a pas de magie spectaculaire, de trolls, d'elfes ou autres. Ce roman s'apparente presque à un roman de cape et d'épée. Presque...

L'intrigue est efficace, le suspens au rendez-vous et l'auteur parvient avec brio à maintenir le lecteur en haleine. (Je l'ai lu presque d'une traite) ET parfois à totalement le surprendre. de plus, cet opus regorge de personnages secondaires bien dépeints, qui interagissent avec le héros d'une manière convaincante et qui permettent d'entrevoir l'homme se cachant derrière le tueur...

L'écriture est limpide, fluide. le rythme est bien enlevé et la traduction des plus correctes. Une main de fer dans un gant de velours.

Bref, un petit plaisir-un peu à part dans le monde de la fantasy - qui ne se boude pas.

Certes, ce roman -style et intrigue- est loin d'être parfait, mais tellement prenant que je n'ai pu me résoudre à mettre moins de 5 étoiles.
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Un roman qui ne m'a pas emballé.


J'adore le genre de cape et d'épée, ses actions, son panache… mais visiblement, pour les romans, j'ai du mal. Après Triumpf qui m'avait déçu, voilà un autre livre du genre qui n'a pas su me convaincre.

C'est lent… Il ne se passe pas grand-chose dans ce livre où les intrigues priment sur les affrontements à l'épée (et vu le titre, c'est assez décevant). Alors, je vais ne pas dire que j'avais tout vu venir, mais vraiment, j'ai trouvé que les intrigues manquaient un peu de profondeurs et de punch. Je n'ai pas été emballée par les enjeux.

Bref, l'ensemble de l'histoire ne m'a pas passionnée.

Je regrette aussi le monde de duel et de combat, de courses-poursuites et de tout ce qui fait le panache de ce type de récit. Bref, ça manque d'aventure !

Les personnages sont sympathiques et on s'y attache assez bien même si aucun n'est vraiment mémorable. Je regrette peut-être qu'il n'y ait pas eu plus de personnages féminins, mais ces dernières tiennent bien la route.

Il y a un peu de romance dans ce livre. Et une romance homosexuelle ! Si c'est, certes, une très bonne chose et j'avoue que cela m'a beaucoup plus sur le papier, mais en réalité… Bin un couple hétéro, c'est souvent chiant… et bien un couple homo c'est pareil ! Bref, nos deux amoureux sont pénibles, surtout Alec que j'aurai bien égorgé moi-même.

Cela me permet de rebondir sur ce que j'ai vraiment apprécié dans ce livre. Nous sommes dans un livre de fantasy : pourquoi se coller au modèle sexiste de notre monde et d'une époque donnée ? Ici, l'auteure fait fi de cela en ce qui concerne la sexualité. L'homosexualité ne pose pas de problème. Ou du moins, rien ne laisse entendre que c'est « un problème » pour les gens.

Bref, un très bon point pour ce livre, surtout quand on sait qu'il date de 87 ! (si ça se trouve, je n'étais même pas née à sa sortie !)

J'ai assez aimé l'ambiance et l'univers de ce roman. le petit côté renaissant est vraiment sympa et on sent que l'auteure a réfléchi à de très nombreux points de son univers même s'ils ne sont pas forcément très mis en avant (commerce, agriculture).

Beaucoup d'éléments font d'ailleurs référence à la France (les Bords d'Eaux).


Malgré quelques bons points, je n'ai pas été convaincu par ce roman qui manque de dynamisme.

Dommage.
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