Pendant la période révolutionnaire, différents courants politiques s'opposent au sein des assemblées révolutionnaires. On ne peut pas encore les considérer comme des partis politiques, car les députés agissent en leur nom et il n'existe pas de discipline de vote. Sous le Directoire, on demande même aux députés de changer de place tous les mois pour éviter la formation de groupes politiques.
Les affrontements politiques ente les députés au sein des différentes assemblées révolutionnaires sont à l'origine de la division actuelle du paysage politique français (droite et gauche). Elle est la conséquence du débat autour du droit de véto accordé au roi Louis XVI. Les députés favorables à un véto absolu, permettant au roi de rejeter une loi, sont assis à la droite du président, tandis que ceux favorables à un véto suspensif sont à sa gauche.