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4,36

sur 1144 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un belle fresque familiale des années folles au Québec. Tout y est: la condition féminine bafouée, le poids énorme de l'Eglise catholique et d'une société corsetée dans ses préjugés de classe.
Rien d'original, ces thèmes sont tout aussi bien ceux de la vieille Europe à cette époque, mais l'originalité de l'ouvrage est de nous faire vivre ces années à la lumière de la société canadienne française et catholique, complexée vis à vis des anglo-saxons.
On s'attache aux personnages, à leur désirs, à leurs peines; on ne lâche pas le roman, ni Gabrielle, ni Adélaïde, les forces vives de la famille Miller.
C'est une très belle histoire sans prétention qui couvre avec détails sentiments et infortunes de trois générations.
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Ce gros pavé a traîné longtemps dans ma Pal. C'est un beau bébé de plus de 850 p. et j'avoue qu'il m'a fait peur. Bizarrement j'ai choisi le plus petit mois pour le lire.
Je suis une grande cliente du Québec et des Canadiens-français. Je me suis vite attachée à Gabrielle qui est vraiment formidable, à la fois très pieuse mais très moderne, elle apporte un vent de fraîcheur.
Elle se bat pour ses filles au côté de son mari qui est d'un soutien sans faille. Elle a une force à tout épreuve. J'ai adoré la suivre elle et sa famille durant 10 ans.
Je suis tout fois un peu refroidi par la fin, les évènements se sont précipités, les années défilent en quelques pages alors que beaucoup de choses mériteraient d'être approfondie. Je n'ai pas la suite de la saga mais pour le moment je ne suis pas sûr de l'acheter.
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(août 2006)

Le goût du bonheur, Trilogie (Gabrielle, Adélaïde, Florent)

L'Histoire commence
Le goût du bonheur est une fresque déroulant le Québec pris au piège entre les Etats-Unis et l'Europe. Son histoire est en filigrane d'une saga si romanesque que ses personnages nous transportent au long cours du siècle, de l'avant-guerre, sous la gangue des conventions sociales et de la religion, à l'aube des années 70 qui découvre un Québec en pleine mutation.

Québec, 1930. Gabrielle est mariée avec Edward depuis bientôt dix ans. Elle mène une vie bien remplie, entourée de ses cinq enfants. de toute évidence, il s'agit d'un mariage heureux. Mais le bonheur est suspect en cette époque où notre sainte mère l'Église nous dit que nous sommes sur terre pour accomplir notre devoir. Et si c'était possible de changer le monde autrement que par la prière ?
Avril 1942. Adélaïde devient mère à son tour. Quand cette guerre prendra-t-elle fin ? Qu'est-ce qui restera de ce monde à jamais bouleversé ?
Juin 1949. Florent referme le volet de la trilogie en 1968, à l'heure du "Québec libre".

J'ai aimé cette trilogie au point de laisser ses personnages envahir mon quotidien d'aoûtienne vacante et me transporter dans mes émotions, fin prête à accueillir la tendresse comme l'horreur, la vaillance comme la pusillanimité, le bonheur comme la douleur, la détermination comme la loyauté, l'entrain comme la rage. Et j'ai frissonné, ri, pleuré, eu la chair de poule, hurlé, applaudi. Et j'ai rêvé devenir meilleure …

La saga nous emporte dans tant de profils psychologiques que les dénouements de vie sont tantôt mérités ou injustes, tantôt heureux ou dramatiques. Mais il est difficile de ne pas mentionner le sublime Nic, si sublime que l'on se demande combien d'hommes ont inspiré Marie Laberge pour affirmer le personnage qui hantera les nuits des lectrices, au désespoir de leurs maris …

L'écriture de Marie Laberge va droit au but, elle ne s'embarrasse pas de descriptions trop longues ou de reconstitutions trop précises. Cela fluidifie la lecture en rendant ses personnages tellement proches qu'on les compte parmi les nôtres. D'ailleurs, à quelques mois près, mon histoire de vie commence quand la trilogie arrête sa progression. de ces rebondissements lus ici m'évoquant des anecdotes familiales écoutées ou épiées, j'apprends aussi là d'où je viens.

Cette jolie fresque dépeint l'épreuve et la récompense de rompre avec le passé pour construire l'avenir. Gabrielle, par sa rigueur morale, sa droiture, mais aussi par son bonheur et son charisme, le fait presque naturellement, puisque "les temps changent après tout !". Sa fille Adélaïde, qui elle aussi a le goût du bonheur et a compris que cela a un prix, trouve questions et réponses dans la bataille et la confrontation. En effet, elle est déjà de la génération qui doit consolider, en les exerçant, les maigres acquis des suffragettes. Sa petite fille Léa, née en pleine seconde guerre mondiale, incarne la synthèse de ces nouvelles libertés individuelles : n'hésitons pas à mentir le temps de se rendre assez fort pour s'opposer !

Cette plongée dans la première moitié du XXe, qui me fait l'effet d'un temps antique, m'interpelle tout de même sur la vertu de l'éducation de nous mettre à l'abri des faiblesses de nos motivations et de nos volontés. le XXe a accéléré les allures comme il a réduit les distances, il a créé une mobilité sociale en fissurant les frontières de classes et il a rompu les repères religieux en s'ouvrant à la psychologie. Ce sont des évolutions d'autant plus individuellement déstabilisantes que les patries se déchirent entre elles au nom de la démocratie.

Nés à l'ère 68, nous avons hérité de ces libertés nouvelles sans en avoir manquées et sans nous battre pour elles. Nous sommes devenus responsables de nos conditions, nous avons conservé la culpabilité mais décliné le pardon de Dieu. Au lieu du goût du bonheur, nous revendiquons le droit au bonheur. Quelle ironie !

Alors à chacun de se retourner vers des instants presque mystiques. Qu'avons-nous d'héroïques ? Comment se prouve notre courage? En quoi faisons-nous évoluer notre monde ? Sur quoi luttons-nous dangereusement ? Car le pire serait de ne pas prendre le temps de nous arrêter sur les événements qui jalonnent nos vies. Prenons le temps de ré-fléchir, avant de communiquer tout et tout de suite. Et retournons-nous aussi vers nos enfants qui nous expliquent à leur manière - en s'assimilant à l'enfant gâté, à l'éternel adolescent, à Brice de Nice - le défi du XXIe comme étant celui de ne pas confondre Vivre ses rêves et Rêver sa vie.
Est-ce à dire qu'hier comme aujourd'hui la liberté comme le progrès passent par la connaissance et la confiance ? Se rapprocher de l'apprentissage des choses réelles et préoccupantes de la vie, c'est se tenir prêt à juger et à choisir, pour soi. Combien de fois avons-nous jugé nos proches comme nos moins proches, veillant de surcroît – pour les meilleurs d'entre nous - à ne pas être hâtifs, et combien de fois avons-nous dû nous déjuger en accédant à la connaissance, voire au vécu, des événements les ayant affectés ? Car l'apprentissage passe aussi par l'échange, par le dialogue, et j'ose le dire, par la charité.

Alors je veux retenir le message d'espoir d'Aaron : "Il faut que la souffrance nous apprenne quelque chose. Qu'elle soit une clé et non un mur" et l'interdiction d'Adélaïde : "la spéculation vaine à propos des sentiments à venir".

Vous l'aimerez aussi
Quiconque aime le tendre, le familial, le romanesque,
Quiconque aime lire quelle que soit l'épaisseur du livre,
Quiconque aime comprendre une époque qui n'est pas la sienne, mais qui a marqué ses "éducateurs",
Quiconque aime frissonner d'émotions sans craindre de s'interroger sur les saveurs de sa vie ….

A quelles autres oeuvres cela me fait-il penser ?
Pour m'attacher à l'idée de personnages attachants dont l'histoire est racontée sur plusieurs volumes, j'évoquerai Les chroniques de San Francisco, Armistead Maupin. Et dans ce cadre, je pense aussi à La famille Malaussène, Daniel Pennac. Egalement à Les semailles et les moissons, Henri Troyat. Mais force est de constater que "Le goût du bonheur" m'a fait un effet unique.

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Ce roman a été une véritable claque de bout en bout, et cette fin…
C'est assez difficile de poser les mots sur mon ressenti après avoir fermé ce premier tome.
J'ai eu bien du mal à stopper ma lecture une fois celle-ci commencée.
L'autrice nous fait découvrir, à travers les yeux d'un panel de personnages magnifiques, une société où les préjugés étouffent la moindre divergence, alors même que celle-ci connaît de multiples bouleversements.
Gabrielle, l'héroïne éponyme de ce roman, est une femme qui a la chance de s'être marié par amour ce qui lui permet de goûter à chaque instant au bonheur. Intelligente et perspicace, Gabrielle va détricoter peu à peu ses préjugés, évaluer ce que le manque de droit et de liberté des femmes peut induire comme violence et desserrer encore plus les carcans qui l'entravent. Elle va donc tenter avec passion, d'aider les plus démunis qu'elle, qu'il soit des anonymes ou des gens de sa propre famille.
Cette fresque familiale est tout simplement géniale, la petite histoire y rencontrant avec beaucoup de maîtrise la grande. Il me tarde de continuer cette saga en poursuivant l'histoire d'Adélaïde, mais en même temps je crains de ne pas être autant transportée. Adélaïde, cette jeune femme passionnée, mais un peu tête brûlée, va-t-elle autant me séduire que sa mère ?
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Après l'avoir lu, on est perdu abandonnés par Gabrielle, Adélaïde, Florent...et l'on se dit " rendez moi le goût du bonheur " une plongée dans une famille, une histoire, un pays....émotions, identifications, amour, heurs et malheurs...emportés par le tourbillon de la vie...
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Quelle magnifique saga familiale, et quel excellent moment de lecture ! C'était un bonheur de partir à la découverte de la famille Miller : Gabrielle et Edward, leurs cinq enfants, mais aussi Florent le fils des voisins et Nic, le meilleur ami d'Edward. J'ai adoré les paysages au fil des saisons et le mode de vie et le quotidien québécois des années 30, ainsi que le vocabulaire particulier, dont certains mots m'ont bien fait rire. (à noter que les premières pages peuvent être difficiles pour les non Québécois, avec les références à des lieux, des dates de célébrations ou des personnes célèbres inconnues au bataillon, mais on s'y fait rapidement)

On découvre l'amour intense dans cette famille : celui de Gabrielle pour ses enfants, l'attachement profond des enfants entre eux mais aussi l'amour réciproque et sincère (c'est si rare !) au sein de son couple. J'ai adoré leur relation, et j'ai aussi adoré le personnage d'Edward en aristocrate protestant qui aime tant sa femme qu'il en devient un féministe avant l'heure, faisant en sorte qu'elle soit épanouie malgré toutes ses tâches de femme au foyer, mais aussi ayant à coeur de la combler sexuellement, quitte à lui proposer une contraception complètement interdite dans les milieux religieux de l'époque. de même, Gabrielle, bien qu'avec des apparences de bonne samaritaine un peu coincée, a en réalité un coeur en or – sans tomber dans la niaiserie –, et est tiraillée entre son rôle de mère de famille parfaite et son amour du plaisir charnel avec son mari, contraire à ce que l'Eglise défend, et contraire également à ce que toutes les femmes autour d'elles maintiennent.

On suit cette famille dans leur quotidien, jour après jour, avec des journées qui se ressemblent toutes mais où tout change aussi petit à petit sans qu'on aperçoive vraiment, que ce soit par les enfants qui grandissent et ont de nouvelles préoccupations, ou par des évènements historiques qui donnent une nouvelle dimension au quotidien et aux actions habituelles qui s'en retrouvent empêchées. Pour autant, aucune lenteur dans ce récit, et un style très fluide qui fait qu'il se dévore en quelques longues séances de lecture (896 pages, tout de même). Ce nombre de page nous laisse le temps de nous attacher aux personnages, sans vraiment nous en apercevoir, occupés que nous sommes à lire leurs diverses aventures, et lorsqu'on s'aperçoit à quel point on s'est attaché à la famille, le tome est déjà fini !

Une petite déception pour moi concernant le triangle amoureux final, presque un peu lourd avec le couple initial qui ne se rend compte ni l'un ni l'autre de ce qui se passe, tant ils ne voient que le positif en chacun… Et quant à la toute dernière phrase : grosse déception, je n'ai pas trop compris ce retournement de situation. J'espère que tout cela s'éclairera dans le prochain tome.

Je n'en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte ! Bonne lecture !
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Comme je l'ai répété mainte fois ici, ami-lecteur, ma passion de la lecture date de ma prime jeunesse, une passion en fil rouge au fil des années, en dépit de la vie et des responsabilités toujours plus intrusives. Cette constance n'a pourtant rien de linéaire et je suis sans cesse entre deux relations amoureuses. Ainsi j'ai passé des années accro aux fresques historiques puis au fantastique avant d'être happée par la Bit-lit. Bien entendu le tout ponctués de nombres de coup d'un soir en science-fiction ou de liaison discrète mais brûlante pour la littérature de telle ou telle période, de tel ou tel pays. Il m'arrive aussi de me lasser un tantinet. Ce fut le cas pour la fresque historique que, après m'avoir occupée une grande partie de mon adolescence, j'ai évité le plus souvent ces dernières années. Est-ce l'âge qui apporte son flot de nostalgie ? Peut-être car j'ai récemment eu envie de retrouver ce premier amour. Pour ce faire j'ai jeté mon dévolu sur une grande saga familiale venue tout droit du Québec...

Note avant toute chose, ami-lecteur, que le Québec était une destination livresque encore inconnue pour moi. Aussi, je dois bien avouer que je ne connais presque rien de la culture québécoise et de l'histoire de cette belle province, du moins rien de sérieux. Je crois que c'est ce qui m'a d'abord attirée dans le Goût du Bonheur : la possibilité d'explorer une autre culture et une langue riche de nos différences. Et ce pour un pavé de pas moins de 868 pages – les deux opus suivants étant aussi épais - ! Mais qu'en est-il au terme de ma lecture ?

Le récit commence en 1930 avec la famille Miller et surtout Gabrielle, mère de déjà cinq enfants qui en attend un autre. Et je suis tombée amoureuse. Follement… Parce que Marie Laberge a su trouver un bel équilibre. La société qu'elle nous dépeint tourne autours d'une Eglise intransigeante et puissante qui dicte la place de chacun, particulièrement celle des femmes. Tout au long de récit Gabrielle vit des déchirements entre ce qu'on lui a inculqué et ses révoltes contre les injustices. Dès les premiers paragraphes on sent que la condition de la femme sera au centre du roman. Avec des scènes parfois difficiles. Ainsi lors d'une fausse-couche c'est la fille aînée des Miller qui s'occupe de nettoyer les draps et, alors qu'elle n'a que sept ans, voilà ce que sa mère remarque :

« Oui, sa fille sait que la honte sèche à la cave, que le secret se garde. »

Dans ce monde enchaîné par la Religion, le couple de Gabriel et Edward fait figure d'exception et j'ai adoré leur relation. le talent de madame Laberge est de ne pas tomber dans un extrême, oui Gabrielle se rebelle mais sans tomber dans la caricature, elle ne va pas complètement à l'encontre de qu'on lui a inculqué.

Pour ne pas dévoiler la trame du roman, je vais me contenter de dire que la galerie de personnages que nous offre ce premier tome du Goût du Bonheur est varié. Qui plus est, sont abordés nombre de thème passionnants : féminisme, racisme, la difficulté de sortir de son milieu, la foi,… Une vraie fresque familiale avec tout ce que j'aime : romance et drame sur fond d'Histoire. Bref vivement le deuxième tome !

Lien : http://altervorace.canalblog..
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Une passionnante saga familiale. Nous suivons les Miller. Un couple très amoureux et leurs cinq enfants. Nous suivons leur quotidien, leur famille, leurs amis. Tout cela dans les années 30 au Québec.

J'ai mis une centaine de pages à m'immerger dans l'histoire. Et jusqu'à la page 700 environ (le roman en compte 850 ) j'ai été happée.

J'ai aimé découvrir cette période, cette lutte pour le vote des femmes, pour lutter contre la misère suite à la crise de 1929, mais aussi découvrir de l'autre côté de l'Atlantique monter les signaux d'une guerre imminente.

La famille en elle-même est passionnante. Nous nous prenons d'affection pour ses personnages, notamment le personnage pilier de cette famille: la mère, Gabrielle. Lumineuse, elle est l'âme de la famille. Nous aimons voir toutes les petites joies et les épreuves qu'elle traverse avec beaucoup de simplicité, beaucoup de force, mais toujours cette impression qu'elle est là. Pour toutes les petites choses qui font de cette famille nombreuse une famille vivante où l'amour règne en maître.

Les 150 dernières pages vont très vite (sauf à propos d'Adélaïde) et je suis restée sur le bas-côté.

Une très belle lecture.
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J'ai adoré cette saga familiale qui se déroule au Québec, au début du XX e siècle puis sur plusieurs décennies. J'ai aimé le style d'écriture, le regard historique et la place des femmes, son évolution à cette époque. Trois pavés de 800 pages....Nous sommes à Québec, au début des années 30, juste après le krach boursier de 1929. La pauvreté vient frapper durement les habitants de Québec.
Grâce à un mariage d'amour, contrairement aux mariages arrangés de l'époque, Gabrielle et d'Edward ont construit une famille tant désirée.
Ce couple différent pour l'époque est très moderne, ose les sujets tabous de l'émancipation féminine mais aussi cette chape de plomb religieuse de l'époque… car là est la vraie quête de Gabrielle…Véritable pilier familial, Gabrielle illumine ce premier tome de sa gentillesse, de son intégrité et de son intelligence.
Elle se lance dans un subtil jeu au coeur de la famille autour d'idées différentes, et son opposition subtile avec les mentalités traditionnelles de ses soeurs est tout simplement exquise.
Adélaïde, la fille aînée de Gabrielle et Edward, enfant précoce, indépendante et volontaire m'a beaucoup plu.
Nic, ami de Gabrielle, également personnage très moderne car à l'époque c'était inconvenant d'avoir des échanges épistolaires avec quelqu'un hors mariage. On sent avec beaucoup de réalisme, la montée de l'antisémitisme, les prémices de la guerre...
On entrevoie beaucoup de réalisme sur le climat de l'époque, avec notamment l'antisémitisme croissant et les prémices d'une guerre.
L'écriture est belle, on se laisse bercer par le destin de tous ces personnages, leurs évolutions et destins à travers de nombreux questionnements sur la société.
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Relu pour la troisième fois et toujours le même plaisir à retrouver cette famille chaleureuse et surtout ces portraits de femmes si justes. Toutes différentes et toutes intéressantes même les bigotes et les soumises conditionnées par leur stricte éducation et une religion dont on a oublié le poids...en tout cas pour les catholiques.
A lire sans modération
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