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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dernier volume de la pentalogie des romans d'apprentissage autobiographiques de Philippe Labro.
Rentré de ses deux années d'études aux USA, il souhaite immédiatement réaliser la vocation de journaliste qu'il s'y est découvert.
C'est le Paris du tournant entre années cinquante et soixante, en pleine émergence de cette Nouvelle Vague qui veut renverser tous les codes.
Il va lutter avec la fougue de son envie et sa naïveté pour, petit à petit, se faire remarquer des personnes qui font la vie médiatique d'alors et se faire une première petite place.
On le suit dans sa quête et sa découverte du microcosme, de L'Aurore à France-Soir, en passant par Europe 1 et Marie-Claire.
On y croise entre autres Pierre Lazareff, Pierre Benichou, Blaise Cendrars, Françoise Sagan, Belmondo et Delon, et d'autres que je n'ai pas reconnus derrière les personnages qu'ils inspirent.
Cependant ces premiers succès ne sont qu'un sursis. Car bientôt l'inévitable appel de la conscription ne pourra plus être reporté, avec le départ pour l'Algérie.
C'est la fin de l'innocence, de l'enfance... et donc de cette série de romans.
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J'adore Philippe Labro et ce livre qui fait partie de son autobiographie en plusieurs volumes ne deroge pas a la regle,je me suis regale a cette lecture.J'ai retrouve le souffle de la jeunesse et de ses aventures avec des personnalités attachantes qui rendent la lecture joyeuse et heureuse.Un retour dans le passe reussi et heureux du point de vue littéraire.
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La france des années 50, la liberté, Labro et les femmes, l'audace, la volonté...
ce livre aurait mérité de plus amples chapitres, des développements, je reste sur ma faim, je trouve le tout succinct, mai smalgré tout je retrouve Labro et sa vision de la vie, un Labro ma foi très analytique et peu dans l'émotion.
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A l'époque (une bonne quinzaine d'années), je me suis pris de passion pour les romans autobiographiques de Labro, dans "un début à Paris" me reste en tête, l'évocation de Cendrars.
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De Labro, je n'ai lu que Un été dans l'ouest ado. J'avais adoré et cela avait éveillé - enfin confirmé - mon goût du voyage. Quand j'ai découvert la suite pour quelques centimes dans une librairie de livres d'occasion, je ne pouvais que repartir avec.

Paris. Les années 50.
Stagiaire, pigiste, journaliste dans différents magazines. Des patrons qui ont des geules et sont caracteriels. Beaucoup d'ivresse et de femmes. Des conduites rapides et sans ceinture. Les heures supplémentaires. La planque avec pour seul accessoire un carnet et un crayon. Et les photos ? Attention à la pellicule !
Les magnats de la presse. Et leurs soirées. Ce milieu où l'on ne laisse transparaître aucune émotion.
Une époque où on peut se retrouver seul, place de l'Etoile, au milieu des pigeons et non des voitures.
Essayer de reconnaître qui sont les personnages décrits mais dont le nom n'est pas mentionné : une geule cassée qui vous laisse à bout de souffle, un charisme de guépard, ceux-là c'est évident.

Paris. Les années 50. J'ai adoré.

Et tout est suspendu par le service militaire obligatoire.
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C'est le 4e livre que je lis de Philippe Labro. J'ai lu L'étudiant étranger, Un été dans l'ouest, Rendez-vous au Colorado, j'ai aussi pas mal regardé d'interview, parfois son émission, parfois quand il était invité ailleurs, parfois aussi les archives que j'ai pu trouver, donc je commence à connaître le Monsieur qu'est Philippe Labro.
J'ai un attachement particulier pour cet auteur, dont je trouve la plume tout à fait remarquable, car loin des longs romans verbeux que l'on peut facilement voir se faire appeler "littérature", Philippe Labro a fait voyager toute une génération pendant les années 90 en racontant (en romançant bien entendu) ses aventures américaines. J'ai vraiment adoré ses aventures et je voulais la suite. Ce roman prend place à la suite chronologique d'Un été dans l'ouest.
Philippe Labro essaie de se faire une place au sein de la bonne société parisienne, et essaie de réaliser son rêve : devenir écrivain. On le voit donc grandir, devenir véritablement un adulte, comprendre comment la vie citadine fonctionne en ce début des années 60, comprendre, à ses dépens, comment ne pas se comporter avec les femmes...
On retrouve toujours ce style propre à Labro qui caractérise le roman d'apprentissage, dans la lignée des livres cités plus haut. C'est très appréciable. Il s'adresse à des lecteurs qui le connaissent, qui ont lu les aventures précédentes, ce qui installe un lien de confiance et presque d'amitié (qui est spécial car je n'ai jamais rencontre Philippe Labro), mais en tout cas d'admiration avec le jeune (futur) auteur qui fait ses premiers pas tout en essayant de repousser le service militaire en Algérie... c'est d'ailleurs là que nous le quittons.
C'est chronologiquement son dernier de ses 5 romans d'apprentissage (Quinze ans et le petit garçon se déroulent avant les aventures américaines) mais je pense que nous pouvons connaître la suite du parcours dans Des feux mal éteints (écrit au début des années 60) qui raconte -je crois- son expérience de guerre d'Algérie.

Après avoir commencé à suivre ses aventures, il est compliqué de s'arrêter alors mon objectif maintenant c'est de lire tous ses livres ! du moins ceux qui racontent son histoire.
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