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EAN : 9782070394425
416 pages
Gallimard (12/04/1996)
3.47/5   96 notes
Résumé :

Philippe Labro
Un début à Paris

Le lecteur l'a connu petit garçon, lycéen, étudiant étranger, et bûcheron, l'espace d'un été, dans le rude Colorado. Le cycle s'achève avec ce roman, où le héros découvre à Paris un univers encore plus difficile d'accès ; celui de la presse. C'est le temps de la Nouvelle Vague du cinéma, des jeunes écrivains insolents ; l'avènement d'un monde mélangé, que traversent starlettes et bourgeoises équivoques, b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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C'est le 4e livre que je lis de Philippe Labro. J'ai lu L'étudiant étranger, Un été dans l'ouest, Rendez-vous au Colorado, j'ai aussi pas mal regardé d'interview, parfois son émission, parfois quand il était invité ailleurs, parfois aussi les archives que j'ai pu trouver, donc je commence à connaître le Monsieur qu'est Philippe Labro.
J'ai un attachement particulier pour cet auteur, dont je trouve la plume tout à fait remarquable, car loin des longs romans verbeux que l'on peut facilement voir se faire appeler "littérature", Philippe Labro a fait voyager toute une génération pendant les années 90 en racontant (en romançant bien entendu) ses aventures américaines. J'ai vraiment adoré ses aventures et je voulais la suite. Ce roman prend place à la suite chronologique d'Un été dans l'ouest.
Philippe Labro essaie de se faire une place au sein de la bonne société parisienne, et essaie de réaliser son rêve : devenir écrivain. On le voit donc grandir, devenir véritablement un adulte, comprendre comment la vie citadine fonctionne en ce début des années 60, comprendre, à ses dépens, comment ne pas se comporter avec les femmes...
On retrouve toujours ce style propre à Labro qui caractérise le roman d'apprentissage, dans la lignée des livres cités plus haut. C'est très appréciable. Il s'adresse à des lecteurs qui le connaissent, qui ont lu les aventures précédentes, ce qui installe un lien de confiance et presque d'amitié (qui est spécial car je n'ai jamais rencontre Philippe Labro), mais en tout cas d'admiration avec le jeune (futur) auteur qui fait ses premiers pas tout en essayant de repousser le service militaire en Algérie... c'est d'ailleurs là que nous le quittons.
C'est chronologiquement son dernier de ses 5 romans d'apprentissage (Quinze ans et le petit garçon se déroulent avant les aventures américaines) mais je pense que nous pouvons connaître la suite du parcours dans Des feux mal éteints (écrit au début des années 60) qui raconte -je crois- son expérience de guerre d'Algérie.

Après avoir commencé à suivre ses aventures, il est compliqué de s'arrêter alors mon objectif maintenant c'est de lire tous ses livres ! du moins ceux qui racontent son histoire.
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Dernier volume de la pentalogie des romans d'apprentissage autobiographiques de Philippe Labro.
Rentré de ses deux années d'études aux USA, il souhaite immédiatement réaliser la vocation de journaliste qu'il s'y est découvert.
C'est le Paris du tournant entre années cinquante et soixante, en pleine émergence de cette Nouvelle Vague qui veut renverser tous les codes.
Il va lutter avec la fougue de son envie et sa naïveté pour, petit à petit, se faire remarquer des personnes qui font la vie médiatique d'alors et se faire une première petite place.
On le suit dans sa quête et sa découverte du microcosme, de L'Aurore à France-Soir, en passant par Europe 1 et Marie-Claire.
On y croise entre autres Pierre Lazareff, Pierre Benichou, Blaise Cendrars, Françoise Sagan, Belmondo et Delon, et d'autres que je n'ai pas reconnus derrière les personnages qu'ils inspirent.
Cependant ces premiers succès ne sont qu'un sursis. Car bientôt l'inévitable appel de la conscription ne pourra plus être reporté, avec le départ pour l'Algérie.
C'est la fin de l'innocence, de l'enfance... et donc de cette série de romans.
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De Labro, je n'ai lu que Un été dans l'ouest ado. J'avais adoré et cela avait éveillé - enfin confirmé - mon goût du voyage. Quand j'ai découvert la suite pour quelques centimes dans une librairie de livres d'occasion, je ne pouvais que repartir avec.

Paris. Les années 50.
Stagiaire, pigiste, journaliste dans différents magazines. Des patrons qui ont des geules et sont caracteriels. Beaucoup d'ivresse et de femmes. Des conduites rapides et sans ceinture. Les heures supplémentaires. La planque avec pour seul accessoire un carnet et un crayon. Et les photos ? Attention à la pellicule !
Les magnats de la presse. Et leurs soirées. Ce milieu où l'on ne laisse transparaître aucune émotion.
Une époque où on peut se retrouver seul, place de l'Etoile, au milieu des pigeons et non des voitures.
Essayer de reconnaître qui sont les personnages décrits mais dont le nom n'est pas mentionné : une geule cassée qui vous laisse à bout de souffle, un charisme de guépard, ceux-là c'est évident.

Paris. Les années 50. J'ai adoré.

Et tout est suspendu par le service militaire obligatoire.
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Après avoir relu "Un étudiant étranger" (lu la première fois en terminal), poursuivit avec "Un été dans l'ouest", je décide de terminer la trilogie (?) de Philippe Labro avec ce roman.Je commence ce livre dimanche 28 mars 2010.--------------------------J'ai bien aimé ce livre. Il s'agit effectivement de la suite d'un été dans l'ouest.Contrairement à ce que j'ai écrit, il s'agit du dernier ouvrage d'un cycle de 5 romans. Il m'en manque deux à lire.La galerie de portraits tirée du livre m'a beaucoup plu. J'aimerais savoir si tout ceci est tiré de la vie de Philippe Labro. J'aime beaucoup son style. Il d'écrit le milieu du journalisme et je trouve cela très "attirant". Au même titre qu'en ayant lu "L'étudiant étranger" en troisième je m'étais dis qu'allé à l'étrager serait une expérience très enrichissante (je n'ai fais qu'Erasmus), en lisant ce livre, on se verrait en journaliste dans une rédaction.Enfin voilà, j'ai beaucoup aimé ce livre et je me laisserais tenter par un autre Philippe Labro très certainement.J'ai vu un ouvrage où il parlait de sa dépression, sans curiosité malsaine, je pense que cela doit être décrit d'une manière très "constructive".
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Un début à Paris est la suite des romans autobiographiques de Philippe Labro. Alors âgé d'une vingtaine d'années, il fait ses débuts dans la presse et découvre le Paris des années 50 entre ses travaux de pigiste, ses sorties dans le monde et ses rencontres amoureuses.
J'ai décroché, lassée, au bout d'une centaine de pages. Alors que j'avais été conquise et transporté par le récit de son expérience de saisonnier dans les grandes forêts américaines dans Un été au Colorado, ses anecdotes et ses amourettes parisiennes m'ont laissées de marbre, et je n'ai pas reussi à m'embarquer dans son Paris des années 50.

(J'ai, par contre, aimé le récit de son interview de Blaise Cendrars au tout début du livre.)
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
je sentais là que je possédais de la bonne matière, de quoi faire de la bonne copie, et cela stabilisait mon début d’ivresse. Je n’avais besoin de personne pour deviner que cela ferait un bon texte. Ces choses là, expérience ou pas, on les ressent d’instinct… Je m’engouffrai dans le premier bistrot afin de m’asseoir à la première table, et noter dix petites observations qui m’étaient revenues en mémoire et que je craignais de perdre… J’avais passé la nuit à travailler sur mes notes, puis à rédiger mon texte et j’avais soumis l’article dès le lendemain et il était paru tel quel, dans le numéro de la semaine suivante. C’était mon premier papier, mon authentique premier papier imprimé dans un grand journal; Il reçut quelques jours plus tard l’article suivant. “L’article est très bien. Avec mes félicitations et mes remerciements. Blaise Cendrars.
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Bonsoir à tous,
Voici un extrait de mes lectures dont j'ai particulièrement apprécié le contenu
...aussi, lorsque vous rencontrez un aîné, un maître qui accepte de vous choisir et de vous instruire comme un disciple, lorsque vous percevez ces affinités électives qui font le suc de l’existence, lorsque, sans arrière pensée, celui qui sait s’ouvre à vous et offre sans l’ombre d’une contrepartie l’essence de son savoir et de son expérience, le fruit de son jugement, ne manquez pas le rendez-vous, jeune homme! Si vous le manquiez, il serait mal venu de vous en prendre à la malchance ou à l’inattention, et vous n’auriez point alors d’autre ennemi à blâmer que vous-même, avant de rejoindre la trace poussiéreuse des médiocres et des envieux, dont le désir profond et obscur aura toujours été que vous commenciez par renoncer à vos rêves et que vous finissiez par ressembler à la réalité de leur désespoir caché.
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Vous voulez tout, mais vous ne savez pas ce que vous voulez, ni dans quel ordre. Vous êtes en perpétuel état d’inquiétude et d’insatisfaction et à la fois prêt à toutes les audaces, toutes les conquêtes. Vous êtes un curieux mélange. Vous n’avez peur de rien; vous n’avez certainement pas peur de la vie. Mais vous avez peur de donner. Vous êtes hanté par le désir de comprendre et d’apprendre et, malgré votre orgueil, vous acceptez de demeurer un apprenti et un débutant. Vous êtes à un moment merveilleux de votre vie. Et pourtant quelque chose vous torture en secret. C’est que vous n’avez pas votre destin en main. Ainsi avait parlé Lumière.
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Tous les journalistes de mon age travaillaient secrètement à un roman, le Grand Roman français. Les salles de rédaction de la presse parisienne grouillaient d’aspirants à la gloire, et chacun, à ses heures creuses, s’attelait au manuscrit qui transformerait sa vie de pisse copie en destin de romancier. Si je ne m’y étais pas encore mis, ce n’était pas la faute de vouloir, mais parce que j’avais la modeste conviction que je n’étais pas encore assez riche, mur, assez aguerri, et que la vie ne m’avait pas encore assez appris pour que je puisse la restituer avec quelque grâce.
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Vous n'êtes pas un juge. Vous n'êtes pas une éponge. Vous n'êtes pas un flic. Vous n'êtes pas un voyeur. Vous n'êtes pas un voleur. Vous n'êtes pas un vampire. Vous n'êtes pas un comptable. Vous n'êtes pas une boite enregistreuse. Vous êtes tout cela à la fois, certes, mais vous êtes aussi un misérable petit homme.
Et vous ne valez ni plus, ni moins, ni mieux, ni pire, que l'autre en face de vous, avec sa vie mise à nue, son drame ou son triomphe, sa faiblesse ou sa puissance, sa déchéance ou sa gloire.
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