Benjamin Lacombe revisite le célèbre mythe de l'
ondine, le génie des eaux dans la mythologique germanique ou alsacienne. Contrairement à la version d'Andersen qui fait davantage référence à l'Ondin, proche de la sirène ou du triton, l'
Ondine de
Benjamin Lacombe est plus proche de la nymphe ou de la naïade.
Les nymphes ne fréquentent pas la mer, mais les eaux douces (rivières, fontaines) et n'ont pas de queue de poisson. Durant l'été, elles aiment se tenir assises sur la margelle des fontaines, et peigner leurs
longs cheveux avec des peignes d'or ou d'ivoire. Elles aiment également se baigner dans les cascades, les étangs, et les rivières, à la faveur des jours radieux d'été. On dit que celles qui ont les cheveux couleur d'or possèdent de grands trésors qu'elles gardent dans leurs beaux palais immergés.
L'
ondine de
Benjamin Lacombe est une créature qui a été échangée contre un bébé à la naissance et est dépourvue d'âme. L'histoire sera donc centrée sur cette quête. Avoir une âme implique pour l'
ondine de se faire aimer par un humain. Il sera donc question d'amour dans ce conte.
L'intérêt principal de ce roman graphique, outre la revisite du mythe de l'
ondine réside dans le magnifique travail d'illustrations par
Benjamin Lacombe qui, à travers un jeu de calques, fait émerger toute la sensualité et la transparence de l'univers aquatique dans lequel évolue l'
ondine.
N'hésitez pas à visionner les différentes photos qui sont un extrait des illustrations de ce roman graphique.
J'ai passé un excellent moment de lecture et de découverte de ce conte, que ce soit à travers le texte, très poétique, les illustrations et le travail des calques.
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