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3,76

sur 1690 notes
Quel superbe prix Renaudot! Cela faisait longtemps qu'un roman ne m'avait pas autant plu.

🌻Pourquoi?
Pour l'histoire. Celle d'un petit garçon, puis d'un homme sans père. Qui grandit en Province dans l'amour de son oncle et ses tantes, de ses cousines. Qui ne voit sa mère, montée à Paris, que deux fois par an. Et qui se construit dans un couple magnifique. Tout en gardant sa fragilité.

🌻Pour la langue. Riche, fournie, imagée. J'ai envie de dire enfin tant je suis lasse des phrases sèches que l'on trouve généralement dans la littérature française contemporaine.

🌻Pour la forme. C'est une saga, qui se déroule sur 100 ans… en 160 pages. Un exploit. Et qui se présente comme un kaléidoscope dont les scènes s'éclairent les unes les autres.

🌻Bref, c'est le cadeau de fêtes à vous offrir ou à offrir si vous ne voulez pas vous tromper.
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Un Renaudot mérité! Toujours cette écriture bien à elle et ses histoires ancrées dans la campagne. Ici, il y a bien une parisienne Gabrielle mais elle ne suscite pas une grande sympathie.
Comme dans le livre de Joncour, il faut être très attentif aux dates et je regrette de ne pas avoir noté la généalogie au cours de la lecture.
Un livre "simple" , émouvant qui se lit rapidement et agréablement.
Au tout début, il y a un drame affreux, très proche de celui qui est arrivé à un cousin de mon gendre, l'enfant n'avait pas deux ans. Dans le livre, je comprends que Paul soit hanté par ce qui est arrivé à son jumeau.
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Se jouant de la chronologie, Marie-Hélène Lafon retrace l'histoire de deux familles qui n'apprendront que bien plus tard comment leurs destins se sont imbriqués et incarnés en la personne de ce fils qui donne son titre au roman. Deux familles, mais aussi deux terroirs et deux noms, car tout est ici fortement lié.
Cette structure éclatée déroute un peu le lecteur, au début,  mais la langue  drue de l'écrivaine nous soutient et nous emporte au fil du récit et nous nous attachons à ces personnages que nous apprenons peu à peu à identifier au sein du schéma familial.

Si le plaisir de lecture était bien présent, j'ai néanmoins eu l'impression d'être tenue à distance par ce roman,  dont à mon avis, la vraie héroïne est la figure forte de la mère biologique, femme atypique mais qui nous demeure néanmoins quelque peu opaque.
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L'histoire du fils est celle d'André, fils d'un père inconnu et d'une mère distante. Racontée sur plusieurs générations, elle met progressivement au jour les secrets familiaux.
La lecture a été un peu difficile au démarrage, dû aux nombreux personnages et aux chapitres allant et venant dans le temps. Mais lorsque l'histoire finit par s'imbriquer, on y plonge tête la première n'en ressortant qu'une fois la dernière page tournée.
Le récit est habilement construit, jonglant entre les différents personnages et différentes époques, afin de mieux nous dévoiler l'histoire de cette famille, l'histoire du fils.
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J'adore les livres d'histoire familiale. Récompensée, je n'ai même pas réfléchi avant d'acheter cette "Histoire du fils". J'avais hâte de découvrir cette saga sur un siècle d'autant que je suis lotoise. A la dernière page, j'étais déçue. Je m'explique... Je suis restée sur ma faim. Tout y était pour en faire un grand livre... Les personnages ne sont pas assez fouillés, la psychologie de chacun pas assez creusée. La fin s'emballe subitement de façon un peu désordonnée. En fait, j'aurais adoré au minimum le double de pages. Pas certain que je me souvienne l'avoir lu...
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Toujours,un plaisir de découvrir Marie-Hélène Lafon mais un peu déçue quand même car j'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire. Je me suis un peu perdue puis retrouvée et enfin tout s'est dénoué à la fin il était temps. Je ne sais pas si je me souviendrai de tout mais j'ai encore une fois j'ai apprécié cette plongée dans le monde rural si cher à cette auteure. Elle sait nous faire découvrir tous les petits riens qui composent cette vie si particulière.
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171 pages seulement pour narrer une saga familiale qui s'étend de 1908 à 2008, sans chronologie. Histoire condensée, mais racontée par cette plume travaillée, précieuse, ce style ciselé et précis. Comme toujours, l'écrivaine nous emmène où elle veut et comme elle veut, on la suit avec admiration, délectation, plaisir... Et Marie Hélène Lafon n'a jamais besoin de long discours pour développer son sujet, toujours concis. Cependant, je me suis un peu perdue dans le temps, dans les événements, dans ces variations, dans cette famille, parmi ces personnages, dont certains très éphémères, et cette tristesse, mais on se laisse embarquer. L'histoire commence à Chanterelle en 1908 avec Paul et y revient en 2008 avec Antoine. Lot, Cantal, Paris, sororité, famille recomposée, histoire d'une multitude d'histoires, d'instantanés, d'un fils sans père, le tout déployé par une merveilleuse conteuse.
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Face à une autrice primée plusieurs fois, il peut être difficile d'émettre une critique négative ; et ce d'autant que les suffrages semblent abonder pour applaudir une nouvelle fois.

Qu'il me soit néanmoins permis en tant que lecteur donc ultra-minoritaire de qualifier ce court roman d'imposture absolue. Des personnages impossibles à suivre dans une non-histoire embrouillée dans des liens généalogiques sans intérêt.

Une plaie ouverte tartinée de moutarde. Au secours ! :-(
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Il n'y a rien à dire, c'est bien écrit. Et cette histoire du fils et de sa famille est intéressante, centrée autour de la quête du père.
L'auteur a choisi de ne nous raconter que des bribes, en nous baladant tout au long d'un siècle d'histoire familiale, pourquoi pas. Et même si j'avoue avoir parfois eu besoin de relire certains passages quand les périodes se mélangent, en rompant l'ordre chronologique, ce n'est pas encore ce qui m'a le plus gênée.
J'ai fini ce roman hier, et je suis déjà en train de l'oublier. Finalement, c'est cela qui me déçoit un peu : je n'ai pas été touchée par ces personnages, et même si j'ai pris plaisir à la lecture, je n'ai pas eu l'impression de vibrer avec eux tout au long de ce siècle, raconté en 170 pages seulement.
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Il y a des histoires que l'on dévore et d'autres que l'on savoure . Et puis il y a celles que l'on dévore en savourant même quand elles sont parfois un peu tristes, ordinaires mais singulières, comme on se régalerait sans mesure de framboises sauvages dans la fraîcheur des bords de la Santoire, à l'orée d'un bois de grands fayards. Il y a des textes qui sont plus que des récits, des parfums immarcescibles aux mots rares, jamais pédants, qui à chaque chapitre déferlent comme roulent les rivières de Haute-Auvergne ou le flot ininterrompu des femmes qui racontent. Avec délicatesse, Marie-Hélène Lafon fait vibrer les pensées les plus intimes en bousculant la chronologie d'un roman avec l'adresse d'une tisserande.
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