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3,67

sur 89 notes
Merci à @babelio pour cette masse critique. J'ai découvert l'auteur avec son deuxième roman que j'avais beaucoup beaucoup aimé, j'avais donc lu son premier roman qui m'a convaincu aussi. Celui ci ne fait pas exception à la règle, j'ai été tellement happé par cette histoire que je l'ai lu en 24h.

La plume de l'auteur se bonifie roman après roman, sa plume est de plus en plus fluide et entrainante. J'ai adoré me retrouvé complètement embarqué dans cette histoire aux cotés de ces enquêteurs. Dès les premières pages on entre dans le vif du sujet, et tout au long de la lecture, il n'y a pas de temps mort.

Le seul bémol que j'ai ressenti, c'est les explications et termes spécifiques. On voit que Ludovic Lancien a fait des recherches impressionnantes, mais parfois c'est trop. Trop d'infos, trop de spécificités, qui ont, sur certains passages, alourdis l'histoire.

En bref, mis à part ce petit point, j'ai dévoré cette histoire de la première à la dernière page, j'ai adoré la tournure qu'a prit ce roman, j'ai découvert un monde et une culture que je ne connaissais pas. C'est un livre que je recommande !
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Inde - 1995 - Viresh est un Dalit, un Intouchable. du haut de ses 8 ans, sa vie n'est que misère et humiliations. Il comprendra très vite qu'on ne défie pas la volonté des Dieux sans conséquences.
Paris - 2020 - Après 2 ans en Bretagne, Lucas Dorinel réintègre la brigade criminelle au Bastion.
A peine avoir posé un pied dans la capitale qu'il est témoin du suicide d'une femme.
Quelques heures plus tard, il est envoyé sur une scène de crime abominable. le cauchemar ne fait que commencer.

J'ai découvert Ludovic Lancien grâce à "Les oubliés de Dieu", que j'ai dévoré. Inutile de vous dire ma joie à l'annonce de cette sortie.
L'intrigue démarre sur les chapeaux de roue et promet un suspens haletant.
Là où le bât blesse, c'est que l'auteur, malgré une documentation manifeste, s'éparpille en abordant beaucoup trop de thèmes.
Du vampirisme en passant par la cyclothymie, les néo-nazis, j'en passe et des meilleurs, il m'a perdue en cours de route.
Les explications sont, selon moi, trop scolaires, alourdissent le récit et affaiblissent le suspens.
Vous l'aurez compris, c'est une déception. Comme je n'ai pas le monopole du bon goût, à vous de vous forger une opinion.
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Pfiou je viens de finir à l'instant La caste des ténèbres.
Une fois encore, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire Ludovic Lancien. J'avais aimé le singe d'Harlow, adoré Les oubliés de Dieu. Je partais plutôt confiance pour celui-ci.

Avec son style toujours fluide, l'auteur nous offre un thriller vampirique bourré d'hémoglobine qui prend ses racines en Inde, pour étendre ses ramifications à travers le monde.
Attention, certaines scènes sont ultra-violentes. Je vous aurais prévenus !

Avec une intrigue riche, dense mais surtout ultra documentée, je me suis plongée totalement au coeur des castes.
Je me rends compte que ce ne sont pas quelques branches qui s'étendent mais un réseau où tout est lié, relié et mélangé. Ils sont partout !
Ils sont même un peu trop partout et j'ai failli me perdre à certains moments. Il faut dire que l'auteur aimé complexifier les choses ! Il a du y avoir un travail de recherches colossal, un travail que je salue.

Je tiens à souligner la fin également. Je ne l'ai pas vue venir et je l'ai trouvée non seulement imprévisible mais très bien écrite. Avec les bons mots, aux bons endroits.

Ma préférence va aux Oubliés de Dieu, certainement par rapport au thème abordé. Mais j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture et recommande La caste des ténèbres aux assoiffés de sang !
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Ludovic Lancien, « La caste des Ténèbres » 454 pages
Je remercie tout d'abord l'éditeur Hugo Thriller de Paris et Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique. J'ai eu plaisir à le lire. Je connaissais déjà l'auteur, puisque j'ai lu son premier roman début janvier : « le singe d'Harlow » qui avait obtenu le " Prix Fyctia 2019 du meilleur suspense.
On retrouve lucas Dorinel (héros du « singe d'Harlow) qui réintègre le 36, quai des Orfèvres, et l'équipe qu'il a autrefois dirigée. Désormais, il n'est plus aux commandes, mais sa personnalité est telle qu'on a tendance à le confondre avec le capitaine Gabriel Darui (héros d'un autre roman « Les oubliés de Dieu » qui est dans ma bibliothèque et que je compte lire cette année). Un Dorinel plus posé et moins borderline que j'ai davantage apprécié. Autre similitude entre les deux : leurs épouses sont toutes deux décédées. Et j'avoue que, dans ce roman, les deux hommes m'ont paru assez interchangeables et je me demandais parfois qui est qui.
Petite parenthèse : qu'ont donc tous les auteurs de thrillers pour que les épouses des flics soient toujours mortes ? On se souvient de la première femme de Sharko chez Thilliez, celles de Dorinel et Darui ici, l'épouse du commandant Camille Verhoeven dans « Alex » de Pierre Lemaître… Messieurs, si vous continuez sur cette voie, les policiers ne vont plus trouver de candidates au mariage ! Alors, soyez gentils : créez-nous donc un flic heureux en ménage !
Bon, revenons à « La caste des Ténèbres » !
Le roman démarre à toute allure avec, dès les premières pages, le suicide d'une femme et le meurtre d'un homme, retrouvé mutilé chez lui. Très vite, la piste s'oriente vers un assassin au visage défiguré. Or, le prologue nous présentait un enfant indien, un Intouchable, horriblement torturé par des Brahmanes qui lui versent de l'acide sur le visage. On comprend, dès lors, que l'Inde aura une part importante dans le récit.
Pourtant, l'essentiel du roman se déroule à Paris, puis à Rouen. D'autres suspects surgissent : des adeptes du vampirisme, des néo-nazis… La victime elle-même apparait très vite comme une sorte de brute, un assassin souffrant d'une maladie psychiatrique particulièrement surprenante.
L'auteur a énormément travaillé pour écrire ce roman et cela se ressent : on apprend quantité de choses sur de nombreux sujets. Parfois un peu trop. Les pistes s'enchaînent et, avec elles, de longues digressions historiques. Ce ne serait pas un problème, si elles étaient mieux insérées. Ce qui m'a un peu gênée, c'est que le procédé pour évoquer ses pans d'histoires est pratiquement toujours le même : par le biais d'interrogatoires. Les suspects sont à chaque fois de véritables érudits, alors qu'ils n'en ont pas vraiment le statut. Ce qui est tout de même assez invraisemblable.
Malgré tout, le style est fluide et les chapitres se lisent vite. C'est un thriller bien construit qui m'a beaucoup plu et que je recommande vivement.
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En commençant ce roman, j'ai été absorbée en Inde avec un prologue percutant. Les trois premiers chapitres, nous emmène à Paris où nous assistons à deux véritables drames qui m'ont glacé le sang. Et puis, plus rien ! La suite a été longue.

Je m'attendais à une alternance de chapitre entre enquête et retour vers le passé. Notamment dans la vie de Viresh, ce jeune indien que nous apercevons dans le prologue. Mais non ! La première partie du livre va mettre en avant le lieutenant Lucas, ses équipiers et l'enquête. le suspense n'était pas présent et je me suis clairement ennuyée. Certains dialogues étaient en trop et j'attendais impatiemment que le parallèle avec les castes indiennes arrive. Celles-ci vont faire leurs apparitions dans la seconde partie du roman : à une centaine de pages de la fin. Mais cela était assez pauvre en détails.

Je voulais comprendre le fonctionnement de ses castes avec l'impact que cela aurait aujourd'hui. J'espérais voir un côté culturel et psychologique développé. C'était assez fade. Je suis restée stoïque devant les différents évènements.

Les personnages ne m'ont pas touché. C'est une lecture que je vais très rapidement oublier.

Ce thriller à tout de même quelques points positifs. le style de l'auteur est fluide. La narration est accessible. Il y a un juste milieu entre les dialogues et les descriptions. L'ensemble reflète assez bien une série policière. L'auteur nous immerge dans les dessous d'une enquête avec les différentes analyses qui permettent d'étudier un cadavre et ses spécificités.
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Pour commencer je voudrais saluer le travail de recherche et de retranscription sur l'histoire de l'Inde, du vampirisme et du nazisme. L'auteur n'a pas ménagé ses efforts pour nous immerger totalement dans son récit. Ma première impression est que ce livre sera, je pense, « Ça passe ou ça casse !» L'histoire commence en Inde en 1995 où l'on découvre la violence entre castes, puis retour en France en 2020 et l'on retrouve Lucas Dorinel (voir le singe d'Harlow) qui reprend du service au bastion après avoir subi de lourds traumatismes et qui balance entre culpabilité et mal-être. Il va refaire équipe avec Gabriel Darui, son ancien lieutenant, devenu capitaine, qui sera son supérieur et coéquipier sur cette enquête. Ils vont très vite être sur le terrain par la découverte du corps atrocement mutilé et gisant au fond d'une malle. C'est le début de l'intrigue et on va passer de l'enquête policière à l'Histoire du vampirisme, puis on rebasculera dans le thriller, avant de repartir à l'Histoire sur le nazisme. Les puristes du genre thriller risquent de ne pas y trouver leur compte. le côté historique peut pour certain rendre la lecture pénible, car trop didactique. Pour moi l'Histoire a tué le thriller, un comble ! Je reproche souvent, dans mes lectures, le manque de rythme ! Mais là y'en à peut-être un peu trop ce qui fait que je stoppais ma lecture pour bien assimiler les paragraphes lus, et de ne pas perdre mon fil d'Ariane. Des vampires, des sado-masos, des néo-nazis adeptes des théories d'Himmler, des satanistes, des nécrophages et des Indiens de la caste des Intouchables tout ça dans un même volume ! Il y a du suspense, de l'action, des morts, des actes de barbaries mais l'intrigue est extrêmement complexe avec une sacrée somme d'informations et de ramifications dans tous les sens dans ce livre de plus de 450 pages. Pour moi c'est un thriller soutenu et copieux !!! le tout est bien écrit, bien construit, bien rédigé, on sort vraiment des clichés habituels, ça au moins on ne peut pas lui reprocher. Je termine ma lecture lessivé, j'ai appris énormément en me laissant guider dans les méandres de la noirceur humaine. Et la fin, ah oui la fin... somme toute attendue et logique si vous avez bien suivi l'intrigue ! Une lecture où il faut rester concentré sinon vous risquez d'être largué.
Merci à Babelio, Nathan pour cette masse critique
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Si on commence à lire « La caste des ténèbres » de Ludovic Lancien, dès les premières pages, c'est bon, on est piégé, on est obligé de poursuivre. Les mots sont de véritables coups de canif ne laissant aucune chance au pauvre lecteur, accro directement à l'histoire et au style. L'écriture est somptueuse mais abordable, elle coule de source.

Le réalisme des situations avec des formules qui claquent impose du rythme au récit jusqu'à la fin. On se croit vraiment dans les lieux dépeints par l'auteur. On entre également dans la tête des personnages. Les sensations sont fortes autant psychologiquement que dans l'action.

Les personnages sont nombreux mais le héros, Lucas, est particulièrement mis en avant. Il apparaît magnétique de par son passé de flic torturé et ses réparties au scalpel. Il revient intégrer la Brigade criminelle après deux ans passés en Bretagne. Très vite, il se voit confronter à une affaire sombre le menant avec ses collègues dans des milieux faisant froid dans le dos.
« La montée dura environ deux minutes, au cours desquelles Lucas s'appuya contre la glace piquetée de rouille en fermant les yeux. Il n'était à Paris que depuis trois heures. Bilan : un suicide et un meurtre.
À ce rythme, il finirait la journée avec un ulcère. »
Ludovic Lancien décortique l'enquête dans ses moindres recoins sans perdre l'attention du lecteur distillant des rappels judicieux au fil des pages. Il parvient à démontrer les rouages de la culpabilité, de la lâcheté et de la souffrance des protagonistes. Qu'ils soient du côté des enquêteurs et des malfaiteurs !
« L'homme et sa quête perpétuelle de la perfection autorisaient toutes les dérives et malversations, sur fond assumé de révisionnisme. le présent et l'avenir n'étaient qu'un long passé, surgi d'une époque où toutes les vies ne se valaient pas… »
C'est un plaisir de lire un tel roman riche en suspense et en dialogues savoureux. On découvre l'existence de pathologies particulières, on plonge dans le passé de l'Inde et des mouvements de l'extrême droite. Quelle aventure de suivre Lucas dans la noirceur de l'âme humaine !
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Livre lu dans le cadre d'une opération Masse critique privilège. Un grand merci à Babelio pour cette proposition et aux éditions Hugo & Cie pour leur envoi.

La caste des ténèbres fait suite à un précédent roman de Ludovic Lancien, le singe d'Harlow. Je ne l'avais pas lu et ça n'a en rien gêné ma lecture.

Ladite lecture s'est effectuée sur deux modes. Un premier temps, j'ai eu hâte de finir le livre... pour passer à autre chose. C'était pas mal mais il me manquait quelque chose. Puis, peu à peu, j'ai senti une envie de me plonger toujours plus dans cette ténébreuse histoire. Celle-ci s'étoffait au fil des chapitres, le rythme s'accélerait; bref la machine était lancée.

Venons-en au fond de l'intrigue. Et fond est le bon mot car avec cette enquête, Ludovic Lancien nous entraîne derrière Lucas Dorinel et ses collègues de la Crim dans des univers sordides et malsains.
Un corps est retrouvé, particulièrement maltraité dans un appartement en banlieue parisienne. Surprenante découverte lors de l'examen du cadavre: l'homme disposait sur  sa mâchoire supérieure d'une paire de canines qu'on attribue généralement à Dracula et consort. Tombe-t-on dans le genre horrifique? Non non, juste dans l'horreur des déviances humaines.

Les flics, et moi par la même occasion, plongent dans les eaux fangeuses de certains milieux underground, mêlant vampirisme, occultisme, satanisme et bien d'autres -ismes sordides (un peu trop d'ailleurs).
Le récit est dérangeant à plus d'un point. Déjà par la description de scènes souvent difficilement soutenables. Et puis, suite à quelques recherches que j'ai effectuées, à la prise de conscience que pas mal d'éléments avancés par l'auteur sont véridiques. Et certains m'ont vraiment fait froid dans le dos.
Une chose est sûre, Ludovic Lancien, dont la bio en quatrième de couverture nous apprend sa passion pour les mythologies et l'Histoire, s'est bien documenté avant de rédiger son roman.

Il en découle un récit crépusculaire, violent et désespérant. Et qui possède une ambivalence attirance/répulsion à chaque chapitre ou presque.

Côté écriture cependant, plusieurs métaphores et phrases m'ont semblé maladroites, voire ridicules par moment. Ce n'est donc pas cet aspect qui m'a retenue.

En conclusion, La caste des ténèbres est un roman qui ne laisse pas indifférent. Il m'a dérangée, éprouvée, décontenancée, écoeurée parfois et pourtant j'ai bien apprécié.
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Ludovic Lancien, j'ai fait sa rencontre avec "le singe d'Harlow" , roman que j'ai bien apprécié. Alors , lorsque Nathan vient me titiller pour recevoir " la caste des ténèbres " , je fonce et ....Merci beaucoup Nathan et Babelio , merci à l'auteur Ludovic Lancien et merci les éditions Hugo- Thriller ....
À son arrivée dans ma boite aux lettres , très belle couverture , quatrième de couverture très intéressante...Et c'est parti ...
Lucas Dorinel arrive à Paris , deux ans après... après quoi ? Bon , après " " le singe d'Harlow " , oui , c'est ça , vous avez trouvé... Mais pas de panique , si vous n'avez pas lu cet ouvrage , inutile de soupirer ....Vous pouvez vraiment avoir fait l'impasse ....ce roman est " loin" du premier et se comprend sans avoir découvert le précédent...
Bon , je disais que Luc revient à Paris et dès son arrivée,...Un cadavre trouvé nu dans son appartement et un suicide " en direct " ...Il y a vraiment des gens qui n'ont pas de chance.. En disant cela , je pensais surtout à Luc , parceque , les deux " élus " , vraiment ... il y a de quoi " flipper " ...Enfin , vous verrez bien . Bon , moi , là , ça commence à me dérouter : spiritisme , sexualité , satanisme , retour au troisième Reich ...Ça fait beaucoup , tout ça, trop même, au point que l'auteur nous donne des " infos " car , moi , lecteur , je m'y perds un peu. L'impression d'entrer dans " la maison du diable " ben , oui , Satan .Et Ça pue , et ça saigne , et c'est glauque" ....Pas trop gaie , l'affaire ...Enfin , moi , je ne suis que lecteur , hein , mais, bon , je ne peux pas dire que je me sente vraiment bien . Ça existe un monde aussi pervers ? Oui ? À mon âge , il serait temps d'aller voir ...Bon , mais j'ai promis une critique à Nathan , alors ....j'irai jusqu'au bout du roman , d'abord . Rassurez - vous , ça se termine bien , ou plutôt pas trop mal .....Enfin...pas si mal qu'on pourrait le penser ...
Je ne sais pas si vous m'avez compris ( non , non , ça vient pas de vous , c'est moi ) mais je n'ai pas été emballé par ce roman .Alors , quels sont les griefs ? On tombe " dans le trop " , un melting pot dans lequel j'ai navigué " à vue " , sans lassitude (...) mais sans enthousiasme non plus . Je n'ai pas trop aimé les passages " explicatifs " et trop didactiques sur ce que le monde connaît de perversité. A trop vouloir expliquer , Ludovic Lancien ne m'a absolument pas dirigé vers ses personnages qui , j'en suis navré, n'ont absolument pas attiré mon attention tant ils se sont avérés fades , sans personnalité, sans charisme , ternes .
En fait , je me suis vraiment senti trop spectateur et non acteur. Pas de vibration , pas d' émotion. J'ai tourné la dernière page sans avoir " vécu " dans cette histoire .Ça m'ennuie .
Alors , oui , Ludovic Lancien a beaucoup travaillé, ainsi qu'en témoignent ses remerciements , il n'a rien voulu laisser au hasard et a peut être perdu l'essentiel .
Personnellement, j'ai trouvé certains passages glauques à l'extrême et je n'ai pas forcément vu l'intérêt de certaines descriptions .Sans me détourner de cet ouvrage , je ne m'y suis pas vraiment senti à l'aise . Les notes attribuées par les amis et amies babeliotes et les commentaires ( lus avant la rédaction de ma propre critique , ce qui est rarissime ) montrent , et c'est très bien ainsi , des divergences importantes d'opinion . Personne n'a raison , personne n'a tort , mais tout le monde a ses raisons et ....doit les exprimer . Ce roman de Ludovic Lancien ne m'a pas vraiment convaincu , sans toutefois me détourner de ses écrits. Il faut du courage pour " se livrer " ainsi et je veux rester " correct " et respectueux , moi qui n'ai jamais rien publié , et donc aucune leçon à donner .
Avant de terminer , je veux saluer les amis " mfrance" et" pascontent"dont la sincérité m'a beaucoup touché. Bonne soirée à toutes et tous .
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Attention danger !
Ce texte est terrible de noirceur, de corruption.
En un mot : il est GORE !
Ayant déjà eu le plaisir de lire deux livres de Ludovic Lancien, je savais que ses personnages n'allaient pas se mettre à cueillir des pâquerettes en chantant kumbaya, mais là on est un cran au-dessus.
Ou devrais-je dire en dessous ?!
Dans tous les cas l'auteur développe son goût pour les textes noirs.
Il est question de vampirisme, satanisme, Himmler et son poto Hitler, castes supérieures et inférieures, race d'élus et autres douceurs du genre…
Si dans un premier temps je me suis plutôt bien acclimaté à l'ambiance, il est arrivé un moment où je lisais moins vite et avec moins de « plaisir » parce que l'histoire était trop sordide pendant trop longtemps.
Que dire quand même les personnages disent que l'intrigue part dans tous les sens et qu'ils sont perdues ?
Moi aussi je me suis demandé où nous étions supposés arriver et surtout quand ?
Oui, j'ai trouvé quelques longueurs maladroitement rattrapées par des raccourcis improbables où des protagonistes nous déroules les réponses aux questions posés sur 250 pages en moins de 2 paragraphes (je ne schématise que très peu).
Il n'en reste pas moins que l'idée est bonne, les recherches menées pour la construction de l'histoire précises, les personnages coté police assez vraisemblable (aucune idée pour ce qui est des satanistes et autres vampires).
Avec ce livre il me semble qu'on peut parler de 2 histoires dans l'histoire : une, à grand renfort d'hémoglobine, a été trop développé et l'autre, plus complexe, pas suffisamment.
Je pense à l'histoire d'Asseel et de sa soeur qui aurait mérité quelques pages supplémentaires.
(comprendra qui lira)
Un livre à lire mais en ayant les tripes bien accrochées !

En tous cas merci à Hugo Thriller pour cette lecture à qui je donne un glorieux 4/5 car c'est quand même une bonne histoire
Merci à Babelio pour la découverte !
Et encore bravo à Ludovic Lancien pour son travail et sa plume.
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