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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le 1er livre de Dominique Lapierre que j'ai lu il y très longtemps et qui m'a laissé un souvenir inoubliable. J'ai été bouleversée par cet aspect de l'Inde : misère, débrouille, maladie, mais aussi courage, fraternité, amour et espérance.
Après une telle expérience, je comprends que l'auteur et sa femme aient créé une association humanitaire pour venir en aide à ces déshérités.
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Une véritable leçon de vie !

Ce roman nous raconte la vie d'un prêtre français Paul Lambert qui décide de tous quitter pour aller aider l'une des populations la plus pauvre du monde, dans les bidonvilles de Calcutta.
Ce qui est intéressant c'est que l'auteur pour écrire ce livre s'est immergé et à passé beaucoup de temps avec les différentes personnes qui y sont décrites.
J'ai aimé cette façon de présenter la réalité des choses qui parfois pouvait paraître horrible de nos yeux d'occidentale, mais qui sous les mots de l'auteur devenait simplement une réalité qu'il faut accepter comme normal.
C'est peut-être là qu'est la réussite du livre, l'auteur n'a pas chercher à faire une simple critique de la condition de vie de ces pauvres gens, mais s'est attaché à retranscrire la réalité sans la maquiller ou l'exagérer. Comme il le dit lui même "cette ville inhumaine a le pouvoir magique de fabriquer des saints." Si le prêtre Paul Lambert n'est pas très connu, le livre réserve un court passage sur la mère Térésa et l'aide qu'elle a aussi apporté.
Ce roman est le témoignage d'un courage sans limite de la population des bidonvilles, de ses personnes venues leur apporter toute l'aide possible, d'une volonté sans faille et d'une joie de vivre immuable.

J'ai trouvé la lecture agréable ce qui peut paraître surprenant vu le thème. Lorsque l'on tourne la dernière page et que l'on ferme le livre, au lieu de se morfondre sur la misère humaine, on retient qu'il faut toujours garder le sourire et continuer d'espérer.
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Inde fascinante et effroyable, envoutante et terrifiante ! Ce pays m'a toujours hypnotisée : de grandes traditions philosophiques et spirituelles y cotoient de grandes souffrances et de grandes violences...
Ce livre décrit la dégringolade dans l'échelle sociale d'une famille d'agriculteurs.
La pauvreté est choquante et ce récit a vraiment démangé ma tendance sauveuse, tout lâcher pour aller là-bas donner un coup de main, gigantesque envie d'agir . Oui mais par où commencerais-je ? Mon esprit de sauveuse se torture : je ne survivrais pas 2 semaines aux conditions de vie d'un slum, avec ma tite santé et mes soucis d insomnie, ma fragile constitution ne survivrait ni à la chaleur, ni à l'hygiène, ni aux maladies, ni aux épices masquant la nourriture avariée... Mon enthousiasme désespéré de sauveuse retombe à plat, comme un soufflé, au raz des paquerettes de mon quotidien d'occidentale surnourrie qui chiale parce que son appart n est pas assez grand ( ils seraient dans ce slum 92 à vivre sur la superficie que je partage en reine avec ma fille et mon chat, et non, non, je ne vis pas dans un palace, mais bien dans un 3 1/2 , un F2 quoi ) à raler parce que je n'arrive pas à ramasser les sous pour aller bronzer à Cuba pendant que eux pataugent dans la merde des égouts qui débordent, bouchés à cause de la pluie torrentielle des moussons...
Bref, je suis revenue de ma crise de sauveuse, ( charité bien ordonnée commence malgré tout par soi ...) mais tout cela pour dire que ce livre remet sérieusement en perspective nos tracas occidentaux, je le conseille à tous ceux qui traversent des moments de frustrations matérielles.
Pour ce qui est du style, n en attendre rien de plus que d'un article journalistique, à cela près que le ton emphatique ( la phrase " il s en souviendra toute sa vie" étant revenue à une dizaine de reprises minimum) m'a personnellement irritée, mais qu'importe, on ne lit pas ce genre de livres pour découvrir un nouveau genre littéraire, mais plutôt pour découvrir ce que des humains comme nous peuvent expérimenter sur cette planète.
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Ce livre a eu une grande influence sur moi, quand je l'ai lu peu après sa parution en 1985. Il a contribué à m'ouvrir les yeux sur les problèmes de sous-développement, ce qui m'a conduit à adhérer à une ONG. J'en suis resté membre actif pendant des années. Je ne suis pas allé en Inde, les projets de développement que j'ai suivis étaient plutôt en Afrique, mais la petite graine plantée par D. Lapierre est toujours restée en moi.
Comme chacun le sait, l'auteur met en scène notamment un prêtre français, Paul Lambert, qui agit à l'intérieur d'un slum de Calcutta. Ses habitants sont les véritables "héros" du livre. Ils endurent leur vie misérable sans se plaindre, et même avec le sourire. Cette vision - peut-être un peu trop optimiste - a modifié profondément l'image que j'ai de ma propre existence: paradoxalement elle ne m'apporte pas souvent un sentiment de satisfaction, alors qu'elle est tellement plus facile que celle de ces Indiens du bidonville ! Mes petits malheurs personnels paraissent un peu ridicules. Inversement, je suis révolté par le sort réservé à ces laissés-pour-compte de la société.
Pour le personnage de P. Lambert, D. Lapierre s'est inspiré de deux figures de religieux qui se sont réellement investis dans le slum. Ce fait est important à mes yeux, car ce livre ne relève pas d'une simple fiction. Au contraire, il repose sur une réalité que l'auteur connait très bien, puisqu'il a créé une fondation pour aider les plus pauvres des pauvres. En ce qui concerne la forme, je dirai que D. Lapierre ne démontre pas de grandes qualités littéraires. Mais ça n'a pas une grande importance. Ce roman nous permet juste de jeter un regard sur l'humanité souffrante, et c'est précisément ce que nous voulions.
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Un missionnaire docteur français qui vit au milieu des plus pauvres plus pauvres à Calcutta, y compris ceux qui souffrent de la lèpre.

On dit que cette histoire est tirée de faits réels. Sur cette base, nul doute que ce texte est émouvant, bouleversant même. Lapierre nous livre là un message positif de joie, d'amitié et de solidarité - et ce, dans les circonstances les plus dures qui soient pour la vie humaine. L'amour seul peut triompher de la pauvreté, de la faim et de la maladie.

L'aspect qui me dérange cepandant : Lapierre semble ici glorifier la pauvreté (le renoncement à tout matérialisme pour accéder à la sagesse ?).

Sur le plan littéraire, on est plus proche du témoignage ou d'un rapport sur la pauvreté que d'un roman avec une vraie intrigue : le dramatique à chaque page, qui nous montre l'esprit humain refusant de plier sous le joug des conditions les plus dures. le message est porteur d'espérance et cynique à la fois. A lire pour se faire sa propre idée.
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On suit à travers ce livre deux histoires qui s'entremêlent : une famille de paysans obligée de partir en ville, et un prêtre français qui décide de partir en Inde pour aider les plus démunis.

On reçoit un aperçu de la vie de millions de gens : des conditions de vie déplorables, la corruption omniprésente, la nécessaire collaboration avec la mafia, l'extrême précarité du travail, le trafic d'organes, la prostitution des mineurs, l'alcoolisme, ... On voit aussi que l'aide occidentale, même si elle est bien intentionnée, ne réalise pas très quelles sont les vraies priorités des gens qui vivent en bidonville.

Ce roman n'est pourtant pas sombre du tout : il nous montre au contraire qu'il suffit parfois de peu de choses pour que les gens, même dans les pires conditions, retrouvent la joie de vivre.
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"Les pleurs du nouveau né emplissaient la nuit."
Le nouveau né va vivre et des cris de joie retentissent, "les lépreux de la courée débordent de joie.Impossible de les retenir."
Cette joie, qui déborde, ce jour là,béni des dieux, dans La cité de la joie,livre de Dominique Lapierre et bidonville de Calcutta,ponctue parfois la misère(les familles des Intouchables sont les premières décimées par la famine,la vermine,les rats,les mouches, les cyclones et autres catastrophes),redonne parfois le sourire aux lépreux(contaminés par les "mille huit cents tonnes d'ordures" journaliers), efface parfois les larmes des filles( un peu trop fardées qui remettent à leur mère un "billet de dix roupies"),insuffle parfois la vigueur aux corps épuisés par les dons de sang(que ne ferait-on pas pour quelques roupies?), voilà le message transmis, il faut garder la foi, fêter Dieu et les dieux selon ses croyances,la joie et l'espoir malgré tout.
La cité de la joie nous conte l'aventure de "grand frère"Paul Lambert,prêtre missionaire catholique,(dont "l'allure et la tenue décontractées évoquent l'acteur Jack Nickolson)qui s'implique de toute la force de sa foi auprès des démunis,de Ram Chandeur,le tireur de rickshaw, de Max Loeb,le médecin américain, le "sahib" horrifié au départ par "le défilé interminable et pathétique" des malades qui monte un dispensaire. La cité de la joie,de Dominique Lapierre(écrivain, grand reporter à Paris Match et fondateur d'une association de soutien aux enfants de lépreux à Calcutta), sur fond réel historique, (traduite en plusieurs langues et produite au cinéma)qui relate la rencontre "sous les cataractes de la mousson" d'une poignée d'hommes,devenus héros malgré eux,est un bel exemple d'humanité et de fraternité. Emouvant!
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Une facette de l'Inde parmi la myriade... La cité de la joie est un bidonville où l'humanité transpire crument... Une ode à la vie, au don de soi et au courage...

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Ce livre se fait rendre compte aux lecteurs ce qui se passe là-bas à Calcutta dans les cités bidonvilles.
Un prêtre va habiter cet endroit aux milieu des gens qui n'ont rien, la misère, la chaleur, le froid, la faim, les maladies, les lépreux et malgré tout cela la joie y est toujours. de beaux sentiments ,un grand roman !
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Je me rappelais si peu du film tiré de ce livre que ce fût une claque.
En arrivant à Calcutta je suis assaillie par la chaleur, les odeurs, la foule qui encombre les rues.
Après Mère Teresa, j'ai entendu parler de ce prêtre qui vit au milieu des indigents, alors mes pas me mène vers ce bidonville dont le nom ferait presque rêver: La cité de la joie. Et avoir un toit même troué est un luxe que beaucoup non pas dans cette Calcutta des années 60-70.
Ici je découvre une pauvreté sans nom dans une densité de population insoutenable pour moi qui déteste la foule.
Ici on ne vit pas on survit, dans l'espoir de rentrer au village dont la sécheresse nous a chassé.
Mais dans cette ville dans la ville qui s'est créée, avec ses commerces, ses usines, ses lieux de cultes, ses différents quartiers… j'y ai rencontré des gens qui donnent le peu qu'ils ont avec bonheur, qui s'entraident dès qu'il y a besoin, prêt à reconstruire ce qu'ils perdent cause météo ou brutalité humaine.
Malgré les pieds dans la fange, ici vous baignez dans l'amitié, l'amour de l'autre, l'espoir et surtout la résilience, toujours accompagné d'un sourire éblouissant. Une sacrée leçon de vie.

Je ne sais pas si la situation s'est vraiment améliorée pour cette classe de la société depuis toutes ces années mais respect à tous ces anges locaux ou étrangers qui veillent sur la population, que ce soit à Calcutta ou ailleurs dans le monde.
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