Ce guide donne les bases pour plonger les mains dans le substrat. On y trouve l'élan et les pas-à-pas pour bâtir sa propre pratique. J'ai trouvé à glaner une ou deux idées (les cristaux de soude pour nettoyer les pots en fin de saison, utiliser des bacs de glace percés), me suis récriée à la lecture de deux ou trois autres paragraphes. D'expérience, faire des semis dans des boîtes à œufs n'est pas une bonne idée : le contenant est trop petit, les plants se développent mal, le carton est souvent traité. Vouloir mettre les alvéoles directement en terre conduit à l'échec car elles ne se délitent pas assez vite, la plante étouffe et meurt. Les godets en papier journal me semblent pareillement à éviter. L'encre, même noire, est très toxique.
Le traitement infligé aux limaces en page 41 m'a fait perdre toute confiance dans l'esprit biofraternel des auteurs. Les limaces sont mes amies, bien que je n'ai pas encore réussi à établir un protocole de cohabitation satisfaisant avec elles. Quand on me conseille froidement et avec l'ironie d'un serial killer de les noyer dans les vapeurs de l'alcool d'une piscine-pamplemousse ou de "calmer net leurs ardeurs" à coup de Ferramol, je m'offusque. Un peu de délicatesse que diable, au moins dans la formulation !
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Le semis de gel.
Pour gagner un peu d'avance facilement au printemps, je pratique le semis de gel (méthode Gertrud Franck). Dans un coin de terre affinée et bien exposée, je confie un mélange de graines de variétés rustiques au sol encore froid. Au premier redoux, elles lèvent et donnent sans protection des plans trapus et solides. (90)