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4,33

sur 1028 notes
On retrouve Polza toujours en garde à vue, subissant un interrogatoire au sujet de l'agression de Carole Oudinot.
Il continue de raconter son voyage, en quête de solitude, de dénuement le plus total, de communion avec la nature, pour essayer de se retrouver, de se créer une nouvelle vie, où son corps et ses maux ne lui pèseraient plus.
C'est un homme en grande souffrance depuis son enfance, qui porte en lui et sur lui de profondes cicatrices.
La société des hommes n'a pas été tendre avec lui, il lui préfère la compagnie de la nature, sa liberté, son absence de règles, de jugements et de morale.
Pas si facile de vivre libre loin du confort des hommes quand l'hiver arrive...

Le puzzle de son itinéraire se construit petit à petit et éclaire les enquêteurs.
Ses différentes rencontres vont renforcer son désir de poursuivre sa quête.
Au-delà de l'affaire policière, c'est d'abord cet être étonnant qui nous interpelle. Il dégage une hypersensibilité. Il est énorme et pourtant si fragile. Il aspire à devenir léger, invisible et cohérent avec le monde qui l'entoure.

Les mots et les dessins sont de véritables coups de poing. Ils nous émeuvent, ils nous dérangent, ils nous assènent un message sur la difficulté à vivre autrement, même si on est hors norme. C'est une histoire qui nous incite à regarder au-delà des apparences.

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Si on ne me l'avait pas conseillé, je ne serais jamais allée vers ce roman graphique à cause des dessins sombres et pas engageants. L'histoire d'un marginal obèse accusé d'un crime. Il raconte aux policiers son passé et surtout son blast. Je n'ai pas été emballée comme je l'espérais comme avec les autres oeuvres de Larcenet. Trop sombre, trop ambigu. Critique pour les deux tomes.
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On retrouve Polza toujours aux prises avec la police qui recherche des éléments concernant l'agression de Carole Oudinot.... mais pour le lecteur qui est cette Carole Oudinot, qui est vraiment Polza ? Il continue le récit de sa vie d'errance, de ses rencontres parfois violentes, de sa façon de dévorer etc.....

Et puis il y a la rencontre avec Jacky Jourdain, un homme étrange, vivant dans la nature, faisant le traffic de toutes les substances illicites possibles, faisant son petit commerce auprès des cités, des rave party etc..... s'engraissant sur la détresse humaine. Polza lui donnera un coup de main mais va assister à une scène terrifiante et préférera continuer sa route seul, avec une dose d'apocalypse qui va à nouveau réveiller la déflagration, l'explosion dans sa tête.

Même si la qualité des illustrations et l'histoire sont intéressants, je ne continuerais pas la série, car oui c'est un univers apocalyptique que nous montre Manu Larcenet et ce n'est pas un univers dans lequel je me sens à l'aise. Trop noir pour moi, trop désespérant, trop violent.

C'est une vision du monde qui ne m'attire pas et je n'y prends pas de plaisir et la lecture est pour moi un plaisir, une évasion, une découverte, une source à laquelle je viens m'abreuver de connaissances, de sens, d'émotions. Là cela me terrifie et je n'y trouve pas d'intérêt. Adieu Polza et bonne chance (mais je ne suis pas inquiète il y a un public de lecteurs pour toi).
La note que je donne est par rapport au travail de l'auteur mais ce n'est pas un livre pour moi
http://mumudanslebocage.wordpress.com
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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53ème critique sur cet opus de Blast ! Déperdition par rapport au tome 1 ?
Le problème là, est de ne pas redire ce que j'ai dit du premier tome, quoique l'auteur n'a pas changé de sujet, de technique, de héros...c'est toujours du polar noir passionnant, et ...frustrant car on a envie d'en savoir plus, mais il sait ménager le suspens, ce Manu Larcenet !
On est toujours dans le huis clos du commissariat dans le cadre de la garde à vue, et notre extraordinaire héros raconte son errance, l'été dans les bois, et puis à la quête d'un abri pour l'hiver. Il évoque aussi une descente aux enfers, toujours dans l'excès, avec automutilation, autodestruction, les planches sont alors de couleur ocre....Un nouvel usage de la couleur, avec celle du Blast, le délire extatique.
Jacky, celui du titre, c'est la rencontre de l'album, c'est un personnage trouble, et paradoxal. c'est un dealer zonard, un tueur en série qui sait fait preuve d'altruisme, une énigme de plus pour nous lecteurs, et aussi pour les policiers....je veux savoir....je passe très vite au tome 3, à très bientôt.
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Dans Blast, on a parfois l'impression d'êtres les policiers qui écoutent, parfois écoeurés ou attendris, les textes, les dessins, les ressentis et le personnage principal qui fait tout pour : odeur, abus d'alcool, de nourritures, passage à un état sauvage... Avec ces dessins immenses noir, gris, où l'humanité est absente ponctués de ces Blasts géants, colorés et enfantins qui nous en mettent plein la vue. L'enquête avance et la suite s'annonce aussi prenante...
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L'adage nous dit: " ce qui ne tue pas rend plus fort" et c'est ce qui semble continuer d' arriver à Polza Mancini .
On le retrouve dans le bois qu'il a investit dès le premier tome pour vivre d'alcool et de solitude.
La poursuite de son idéal de vie est court-circuitée par un dealer et beaucoup de violence.
Polza finit par reprendre la route en fin de tome mais tout cela c'était avant puisque son histoire, il la raconte en garde à vue.
Un récit entre brutalité, psychiatrie et découverte de ses limites et capacités.

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Deuxième tome de la série graphique Blast, L'apocalypse selon Jacky.
Polza Mancini est accusé d'avoir torturé, violé et laissé pour morte une jeune femme. Celle-ci vient de succomber à ses blessures après plusieurs jours de coma.
Interrogé par la police, Polza continue de raconter son terrible périple. Au fur à mesure du récit, les faits que relate Polza confirment les informations des enquêteurs. Dans sa quête mystique du « Blast », ces visions d'un autre monde, Polza le pachyderme a laissé quelques traces de son passage… Après avoir passé l'été en forêt, libre et sauvage comme un animal, il a eu froid l'hiver venant. Il se met alors à squatter les maisons de vacances et les fermes isolées, sans complexe et sans tabou...
Puis il croise le chemin de Jacky… Clochard qui n'en n'est pas un, qui s'avère être un dealer d'héro… Ensemble ils vont passer l'hiver au chaud dans le squat secret de Jacky, à lire les centaines de livres que celui-ci possède. Car Jacky est un drôle d'oiseau… Et le dernier soir avec lui, après un somptueux concert des Red Hot Chili Peppers (incroyablement dessiné par Manu Larcenet, on a l'impression d'y être si on met le son adéquat...), Polza va redécouvrir le Blast, et par la même occasion l'Apocalypse de Jacky… sanglante et violente.
La sombre et mortelle épopée de Polza Mancini n'est pas finie… et les surprises qui jalonnent son récit n'ont pas l'air de plaire aux enquêteurs.
Larcenet se décarcasse… Larcenet se déchire l'intérieur au plus profond de ses tripes pour nous offrir ce roman graphique d'une beauté et d'une noirceur absolue.
A suivre, Blast 3 – La tête la première.
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Souvenez-vous quand je présentais le premier tome de Blast :

« Prénom : Polza

Âge : 38 ans

Situation actuelle : a choisit d'être clochard « Pas SDF ! Clochard ! le premier subit quand le second choisit ».

Antécédent professionnel : critique culinaire
Antécédents tout court : sept internements en hôpital psychiatrique durant les 6 dernières années, automutilations, comportement asocial, altération du jugement, état délirant, hallucinations, une dizaine d'arrestations, voie de fait, ébriété, outrage, stups, vol simple…
Signe particulier : Intelligent, il a de l'esprit et manie le verbe.
Polza est en garde-à-vue. Carole est, par sa faute, hospitalisée dans un état critique. Deux flics sont là pour l'écouter et avoir sa version des faits, « maintenant que vous l'avez serré, il faut le comprendre » invective le commissaire. le souci c'est que Polza va avoir besoin de temps.
Posez-vous avec ce pavé de 220 pages, Polza se raconte… ».

Les ingrédients restent les mêmes dans ce second tome (second pavé de seulement 200 pages). La garde-à-vue se poursuit, le temps joue en défaveur des policiers qui se trouvent dans une situation délicate : recueillir un maximum d'éléments dans un laps de temps restreint.

Manu Larcenet joue réellement avec les ambiguïtés de son personnage, à l'image du visuel de couverture : un clochard entouré de livres, avouez que cela a de quoi titiller nos représentations ! Étrange vision qui sort des clichés habituels.

L'empathie que Polza avait suscitée chez moi lors du premier tome s'est estompée durant la lecture de ce nouvel opus. Étrangement, par je ne sais quel recours narratif, je me suis instinctivement placée du côté des inspecteurs, savourant différemment les propos de Polza. le fait qu'il nous embarque dans ses souvenirs est toujours aussi captivant, mais certains éléments de son discours m'ont fait prendre plus de recul quant au personnage. Dans le tome précédent, j'hésitais moins sur la question « sympathique ou inquiétant cet homme ? »

Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment apprécié cet album qui répond à mes attentes. Les pistes s'affinent, l'enquête se peaufine, le rythme est là et l'alternance passé/présent offre un bon équilibre entre la rigueur des policiers et les délires de Polza.

Au niveau graphique, on navigue bien. Passages muets ou plus loquaces, pleines pages pour contempler ou découpe des planches plus sèches (en cases) pour illustrer les temps d'enquête… il n'y a pas d'ennui, jamais de lassitude et beaucoup d'originalité dans la construction de l'album. Les longs monologues de Polza et la présence récurrente de ses « Blast », sorte d'excursions mentales dans un monde imaginaire où les lois du temps et de la pesanteur s'évanouissent au profit de la plénitude, ont un très bon rendu. le travail de Larcenet est aboutit, on est aux premières loges pour profiter et ressentir ce sentiment de plénitude (accomplissement) décrit par Polza, je pense que l'utilisation de véritables dessins d'enfants sur ces passages y joue pour beaucoup (pas de codes particuliers, de la simplicité, il y a là quelque chose de naturel à ces états de transe). Enfin, de nouvelles touches de couleurs, plus structurées cette fois, font leur apparition et créent une troisième ambiance teintée d'ocres et de rouilles : celle des souvenirs d'enfance de Polza, sorte de mémoire corporelle et émotive, qui matérialisent tout un lot d'émotions et d'impressions non maitrisées/intellectualisées par Polza. J'aime beaucoup cette manière bestiale (car corporelle) de parler de son intimité, de son vécu. J'aime beaucoup cette grosse carcasse fragile et la manière qu'il a de refuser son besoin de reconnaissance et d'affection.

Quoiqu'il en soit, Manu Larcenet balaye les dernières appréhensions que l'on pouvait avoir en sortant du tome 1 car ce nouveau volet de Blast fait un beau pied-de-nez aux lecteurs qui restaient prudents, trop peut-être, et n'osaient vanter la qualité de cette histoire. La psychologie des personnages est travaillée et pertinente, le rythme de la narration nous emporte une nouvelle fois dans les méandres de l'esprit torturé de son personnage principal. Ce tome instaure un nouvel équilibre entre les jeux de personnages… j'attends la suite avec impatience !
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Carole Oudinot vient de mourrir … il faudrait savoir qui l'a tué ?… comprendre ce qui s'est passé !
L'interrogatoire de Polza continue … on philosophe toujours !
L'ivresse est une libération ?
Un état second qui permet de vivre !
Polza attend le Blast … celui qui renverse tout … celui qui permet de vivre léger … de devenir invisible … celui qui permet d'être ce qu'on a envie d'être. le Blast se fait attendre alors peut être qu'un trip à l'héroïne le permettra par contre en très mauvaise compagnie !
La description de la descente aux enfers est saisissante … c'est brutal … c'est touchant … c'est poétique… c'est …
Le dessin des hommes nous les montre sous leurs plus mauvais cotés. La nature est toujours aussi envoûtante, belle et sauvage à la fois.
Les mêmes questions restent poser … accepter son corps … accepter le regard des autres … comment vivre quand on est différent … comment vivre quand on ne supporte pas les autres !
Heureusement le tome 3 attend dans mes étagères !
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Polza est accro au Blast, et il n'est pas le seul : moi aussi. Bon plutôt à Blast de Larcenet, mais c'est tout comme.
On avance, on en sait un peu plus sur Polza et son histoire. On le comprend mieux. A moins qu'on est de plus en plus d'interrogations...j'ai du mal à choisir. Et c'est ça qui est bon !
Carole est morte. mais qui est Carole ? Que lui est-il arrivé? En quoi Polza est-il responsable ? de quoi d'autres l'accuse-t-on ? Comment a-t-il été arrêté ? Va-t-il obtenir ce qu'il veut du blast ? Et il y en a encore beaucoup des comme ça...
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