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sur 1028 notes
Ce tome 2, L'Apocalypse selon Saint Jacky poursuit sur le même rythme que le 1er. L'interrogatoire qui pousse le narrateur à nous raconter la suite de ses aventures. On est toujours dans le même flou quand aux raisons de cet interrogatoire et j'ai envi de penser que Manu Larcenet cache son jeu quand à la personnalité antipathique du narrateur.


Celui-ci est toujours en quête du Blast et on comprend que c'est une forme d'état de grâce, une révélation métaphysique. Et ça passe par la consommation de substances de plus en plus puissantes. Cela amène Polza Mancini à rencontrer des personnages étranges, des marginaux potentiellement très violent. C'est le cas de Saint Jacky qui réserve son lot de surprises.

J'ai aimé ce tome-ci et mieux apprécié le mix de dessins aux traits mêlés à un noir et blanc stylé et, sur quelques planches (comme celles mises dans l'article) extrêmement puissantes dans leur symboliques. Je n'en comprends pas bien le sens mais je pense bien qu'il y en a un.

Vivement la suite.
Lien : http://livrepoche.fr/blast-m..
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Mancini donne une leçon de vie. On cherche à savoir ce qui s'est passé.
POLZA rencontre saint Jacky et s'installe momentanément avec lui dans son souterrain; Le noir et blanc continue de décontenancer. C'est dur, anormal. Mais on le comprend.
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2e tome du roman graphique en quatre parties de Manu Larcenet : BLAST est un OVNI qui plane dans le ciel de la BD française depuis 2009. 800 planches sur six ans. Une somme.

Tout au long de son interminable confrontation avec le couple d'enquêteurs, Polza Mancini, l'homme monstrueux - dans tous les sens du terme - décrit sa longue descente aux enfers, qui passe par un retour à la nature.

Quoique le terme exact serait plutôt : un retour à l'état de nature, selon le concept forgé par les philosophes du Siècle des lumières.

Très vite, on comprend que le "héros" a décidé de rompre avec le contrat social (cf. J. Jacques Rousseau) qui le liait au reste de l'humanité. Cela passe par le rejet de toutes contraintes, de tous liens sociaux, le rapprochement avec Gaïa, la terre, et les êtres qui la peuplent.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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"Blast" est une série en 4 tomes, publiés entre novembre 2009 et mars 2014 et réalisés par le dessinateur français Manu Larcenet, notamment connu pour la série "Le combat ordinaire".

Polza Mancini, ancien critique gastronomique de 38 ans, est placé en garde à vue pour l'agression de Carole Ondinot.
Interrogé par deux inspecteurs, l'homme revient sur les dernières heures de son père et sur cette fameuse nuit durant laquelle il connut son premier "blast" qui prend les traits d'une statue Moaï.


Exaltation. Transe. Révélation d'un monde sans morale.
Libre pour la première fois, Polza s'est affranchi du monde des hommes, des responsabilités, des liens affectifs pour se retirer dans le monde sauvage, entre isolement et contemplation.


J'ai profité de la sortie du dernier opus pour découvrir la série cul sec...Et on peut dire que j'ai plutôt été secouée par cette lecture. Dérangeante ? (In)humaine ?
Au premier degré, "Blast" pourrait se résumer au gros délire toxico-éthylique d'un obèse en mal de vivre.
En réalité, "Blast" est d'une profondeur inattendue. Sur le mode de la confession, le lecteur suit les errances d'un homme au physique ingrat (dont il s'amuse et qu'il cultive) en proie à des pulsions (auto) destructrices : un homme qui a choisi le suicide à petit feu et s'en donne les moyens. Pas de retour en arrière possible.
Marginal et hors normes, Polza symbolise tout ce que la société refuse de voir.

La série "Blast" porte en elle la violence sous toutes ses formes (la transition entre les deux premiers tomes et les deux derniers est assez saisissante !), celle infligée à soi-même (l'obésité morbide de Polza et son problème au foie ne l'empêchent pas de se remplir à l'excès dès qu'il peut) et aux autres.
Seuls ses moments de communion avec la nature et ses éléments ainsi que ses épisodes de blast - représentés par des dessins d'enfants colorés - rompent pour un temps seulement avec la noirceur ambiante.
N'allez pas croire qu'étant ivre et shooté la plupart du temps, Polza ne soit qu'un illuminé incapable de raisonnement logique ou d'une certaine sensibilité poétique.
Au contraire, il m'a surprise bien des fois dans ma naïveté. J'ai eu un certain mal à mettre le doigt sur ce qui m'avait tant déroutée dans cette série mais j'ai fini par trouver.
Certaines réflexions, pourtant à contre-courant et placées dans un contexte malsain, ont fait mouche en moi alors que je n'adhérais pas du tout à qui il était, ce qui était plutôt perturbant...
En résumé, "Blast" ne se lit pas, il se vit.
Et je n'ose même pas imaginer dans quel état d'esprit s'est plongé Larcenet pour en arriver à un tel résultat...

A découvrir si ce n'est pas encore fait et si l'on ne craint pas la nausée ou la dépression (ou les deux)...
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Toujours très sombre, le voyage continue et l'intrigue progresse à peine. C'est très humain, j'adore.
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Obèse, vagabond, seul, objet de rejet ...
Polza Mancini ne s'aime pas particulièrement, et Larcenet ne cherche pas à nous le faire aimer.
Il ne mange que des barres de chocolat "Funky" et se saoul presque sans interruption, se fait tabassé quand il dort trop près d'une ville, et est soupçonné d'un fait tragique.

Un personnage étrange.
On ne l'apprécie pas particulièrement, mais on reconnaît une relative lucidité dans son discours, dans sa recherche de "renaissance".
Placé en garde à vue, Polza s'esbigne dans un récit dont il tient les rênes.
Son père, dernier visage de son enfance, vient de mourir.
Polza se retrouve véritablement sans contraintes et découvre alors ce qu'il nomme le "blast", cet état de paix transcendantal.
Cette "personnalité construite autour du rejet" erre dans la forêt se trouver une place à lui puisqu' il est libéré des autres.


Ni le tome 1, ni le tome 2 ne donnent d'indices sur cette faute qu'il aurait commise, on sait que c'est une femme, on l'apperçoit dans le tome 2, on sait qu'il l'a laissée dans le coma.


Le tome 2 est plus centré sur la naration. On y trouve un peu moins de pages comtemplatives.
Il y flotte, au fil de la lecture, cette impression de voyage dans un film en noir et blanc.
Polza dégoûte et fait pitié... impressionne et rend solencieux.
Un tome 2 qui une fois lecture terminée demande un peu de tranquilité.

Vivement la suite!


Lien : http://downinthestreetbelow...
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Avec le Combat Ordinaire et le Retour à la terre, Manu Larcenet nous faisait découvrir son goût pour les situations vécues baignées d'émotions variées, sa propension naturelle à l'autodérision, sa philosophie de vie à la fois empreinte de réalisme et d'onirisme. Avec Blast, il nous plonge dans l'univers torturé d'un homme obèse et alcoolique, Polza Mancini, personnage singulier et fascinant. D'une grande noirceur, cette BD principalement en noir et blanc, se lit comme un polar. C'est d'ailleurs dans un commissariat que se situe le récit, deux flics interrogent Polza sur l'agression d'une certaine Carole Oudinot. Au cours de cet interrogatoire, le gros homme, écrivain devenu clochard après la mort de son père, revient sur son périple.

Par un déclic un peu fou, Polza décide de tout quitter : il abandonne sa femme, son quotidien, son confort, son métier d'écrivain, pour partir à l'aventure, sans réel objectif autre que la liberté, un départ qu'il veut rédempteur. Philosophe solitaire en questionnement permanent, il raconte comment il a découvert le Blast, ce phénomène de bonheur incommensurable, fait de légèreté et de béatitude, un moment unique en totale harmonie avec le reste du monde. Au fil de l'histoire, il va faire des rencontres plus ou moins bonnes, jalonnant son circuit solitaire de moments de partages.

Au delà de l'histoire qui déroute et captive en même temps, on ne peut qu'être bouleversé par le dessin : noir, brut, violent, dément, sauvage, fantomatique, démonstration d'une vie saccagée, détruite par la haine de soi et l'alcool. Parcours d'un homme bourrelé de ressentiment, rompant avec une société qui le rejette et l'accable depuis toujours, errant devenu presque animal, aspirant à la légèreté du corps et à la sérénité de l'esprit. Douloureusement poétiques, les textes transcendent le dessin, les silences le subliment.


Lien : http://www.bouquineuse.com/p..
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Noir c'est Noir. J'aime énormément Manu Larcenet, il est capable de nous faire rire ou de nous tétaniser. Dans la série "Blast" il est question d'une descente aux enfers, celle d'un homme éprouvé par la mort de son père, Polza Mancini, mis en garde à vue dans le Tome 1 ("Grasse Carcasse" ) pour, suppose-t-on, avoir agressé une jeune femme. Aux policiers qui l'interrogent il entreprend de raconter sa quête du "Blast", sorte de transe qu'il essaye de retrouver.

En quelques coup de crayon épais Larcenet arrive à nous faire partager le trip halluciné d'un personnage errant que même à la fin de ce 2e tome ("L'Apocalypse selon Saint Jacky") on n'arrive pas encore à cerner : est-ce un doux dingue, un alcoolo, un idéaliste, un dépressif qui s'acharme à vouloir s'autodétruire, un pervers ou un assassin comme certains des personnages qu'il va croiser ? Je trouvais le Tome 1 déjà très dur, le 2e va encore plus loin dans la noirceur... et le talent à la représenter ! Vous l'aurez compris, ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains, mais on le referme impressionné et durablement troublé.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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Un deuxième tome encore plus lourd, beaucoup plus sombre que le précédent, et une histoire toujours aussi étrange ; l'ambiance est pesante tout du long.

On explore encore plus la personnalité de Polza qui est un personnage peu appréciable (mais attachant de par son passé).
L'interrogatoire guide le récit et lui donne un peu de structure, récit qui est toujours aussi kafkaesque et étrange. Un nouveau personnage est introduit, qui amène encore plus d'horreur à l'ensemble, mais beaucoup de choses restent en suspens à la fin de ce tome, et aucune réponse n'est apporté. L'obésité est encore une fois un sujet qui est traité avec beaucoup de violence et de douleur, à déconseiller aux plus sensibles.

Je suis toujours porté par cette histoire bizarre et sombre, et j'ai hâte de la poursuivre dans le troisième tome.
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L'apocalypse donc.
P... comme c'est blême dans ma BD.
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