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En bonne place dans la liste des trésors de la littérature québecoise (défi Québec-O-Trésors) ce très beau livre, plein d'humour et d'émotions, mérite bien sa réputation. Deuxième enfant d'une famille de quatre filles, Hélène a un héros, le capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette, qui en fait est une jeune femme, Lady Oscar dans le dessin animé du même nom, qu'elle retrouve tous les soirs après l'école. Au début du livre Hélène qui est un garçon manqué et se fait appeler Joe, a huit ans et ses parents ne sont "ni riches ni pauvres" ; ils vivent dans un quartier populaire de Québec et l'auteure, M-R. Lavoie nous fait le récit de l'enfance de "la petite" : une mère sévère et aimante - quand elle a dit "et c'é toute" pas question de ne pas obéir - un père doux, professeur, mais assez dépressif. Trouvant sa vie insignifiante et voulant aider financièrement, la petite fille travaille, en plus d'aller à l'école, à distribuer des journaux très tôt le matin et plus tard à être serveuse. "Le vieux" c'est Roger - " l'homme idoine des petits quartiers, l'incarnation parfaite de l'idée qu'on se fait du pauvre monde" - qui va devenir l'ami de Joe même s'ils se traitent de "p'tite vermine" et de "gros soûlon". Les dialogues en québecois populaires sont très drôles et les personnages attachants; tout n'est pas toujours rose, non, mais avec son imagination débordante et son regard lucide et tendre sur son quotidien, Hélène nous séduit et deviendra une jeune femme très humaine et pleine de joie de vivre.
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J au lu ce livre à l occasion d une lecture commune pour un challenge.
Qu en dire j ai moyennement aime ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable.
J aime pourtant les livres où les enfants se lient d amitie avec les personnes agees.
J ai été beaucoup gênée par les mots les paroles des protagonistes non écrites en français
Que va en penser syvaine ?
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'avais noté le nom de cette auteure à propos d'un autre livre « J'irai danser si je veux » chez Cuné d'abord, puis chez Aifelle. Voilà une tentation que je ne regrette absolument pas et je vais certainement lire les autres romans de Marie-Renée Lavoie. J'ai commencé par son enfance, car ce livre est paru en poche et que les deux amies blogueuses en disaient du bien. Je vous le recommande sans aucune réserve. J'ai beaucoup ri et souvent retenu mes larmes. J'étais rarement à l'unisson avec Joe-Hélène qui pleure comme une madeleine lorsque son héroïne Oscar du dessin animé qui va enchanter toute son enfance, mourra dans un dernier combat pendant la révolution française. Au contraire quand Joe-Hélène reste digne en nous racontant les souffrances ordinaires des habitants de son quartier, je me suis sentie très émue, les portraits de ces vieux sortis de l'asile qui ont tout perdu sont presque tragiques, même s'ils sont « ordinaires » pour la petite fille qui a toujours vécu parmi eux. « le vieux » Roger qui veille sur elle à sa façon lui sera d'un précieux secours lors d'une agression où le courage et la beauté de l'enfance ont failli se flétrir définitivement sur un trottoir. La galerie de portraits des habitants du quartiers est inoubliable, cela va de la famille des obèses, à ceux confits en religion, et ce Roger (c'est lui « le vieux ») qui ne dévoilera jamais son secret à la petite fille pour qui il a tant de tendresse, et qui jure dès qu'il ouvre la bouche. J'ai encore oublié ce détail, la langue ! le québécois a pour moi des charmes qui me forcent à sourire et les « Ostie » « Jériboire » « Face de Bine » « Calvaire » « Crisse»«En Maudit » chantent dans ma tête. J'ai toujours eu des coups de coeur pour les livres qui savent raconter l'enfance. Ce n'est pas si facile : il faut, à la fois, retrouver la naïveté de cet âge-là et en même temps faire comprendre à l'adulte lecteur la réalité du monde dans lequel vivait cette enfant. Joe-Hélène est une petite fille d'un courage incroyable et si elle se trouve bien banale à côté de son modèle « Oscar » jeune fille déguisée en soldat pour servir Marie-Antoinette, elle va faire l'admiration de tous ceux qui, enfants, qui n'ont jamais eu à se lever deux heures avant tout le monde pour distribuer des journaux, afin de gagner quelques sous pour aider la famille. Sa famille est tenue de main de maître par une mère courage. Tout aurait pu se passer à peu près normalement si son père, enseignant, ne trouvait pas dans l'alcool et le tabac des compensations naturelles à un métier où il souffre de ne pas pouvoir imposer son autorité. D'ailleurs de l'autorité, il n'en a pas, il est seulement gentil et profondément humain. Sa femme heureusement tient la famille et grâce à elle cette bande de cinq petites va sans doute s'en sortir. Oui, ils n'ont n'a eu que des filles ! mais quand on voit le portrait des hommes dans ce roman , on se dit que c'est mieux d'être une fille, elles ont plus de courage et sont moins portées sur l'alcool.
Lien : http://luocine.fr/?p=10743
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Paru dans un premier temps sous le titre "Mr Roger et moi", en 2014, ce roman a été récompensé plusieurs fois.

D'une magnifique écriture, Marie-Renée Lavoie nous fait partager le cheminement affectif de Hélène, jeune fille de 8, puis 10 ans, qui s'identifie à un personnage télévisuel, afin de passer le cap de l'adolescence.
Parmi les différents personnages présents, l'arrivée puis la rencontre avec Mr Roger, qui détient à lui seul un nombre invraisemblable de jurons, devient progressivement un véritable appui pour Hélène dans sa construction.

Hélène m'a beaucoup fait penser à la jeune fille Paloma de L'Elégance du Hérisson (de Muriel Barbery), dont la maturité affective, passée inaperçue aux yeux de l'entourage, permet d'appréhender l'enfance d'une autre manière.
Un bon moment de lecture !
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J'ai adoré ce roman. Il est touchant, rempli de subtilités de la vie quotidienne.
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Un roman d'apprentissage qui se déroule au Québec dans les années 80. Hélène, qui se fait appeler Joe nous livre son quotidien, de petite fille puis d'ado. L'auteure mêle humour et poésie pour non conter cette belle histoire pleine d'émotion. Je n'ai qu'une hâte découvrir les autres livres de Marie Renee Lavoie.
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Je n'ai pas du tout réussi à me faire happer par l'histoire en étant même assez impatient d'arriver au bout pour passer à autre chose. Une fois n'est pas coutume, il semblerait donc que je sois complètement à rebours de l'avis moyen Babelio, ce qui est quand même assez surprenant étant assez bon public de base... Je ressaierai dans quelques mois (masochisme ohhh masochisme)
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Hélène, petite fille de 8 ans, qui vit à travers le personnage de Lady Oscar, capitaine de la garde rapprochée de Mare Antoinette, veut qu'on l'appelle Joe.
Cette fillette, qui vit dans un quartier qui connait son lot de souffrance entre les problèmes de santé des uns et la situation financière précaire des autres, seconde d'une famille de trois filles, est très courageuse et se lève très tôt pour livrer des journaux avant d'aller à l'école puis grandissant en faisant le service lors des soirées de bingo où elle se liera d'amitié avec une autre serveuse.
Roger, un vieil homme, au langage très fleuri, qui n'a pour seul plaisir que de passer son temps assis dans un fauteuil sur le trottoir devant chez lui avec une bonne bière, va devenir son nouveau voisin.
Il sera adopté vite adopté par sa mère femme au foyer pour ses dons de guérisseur, magnétiseur..
Après quelques semaines d'observation mutuelle, une amitié très forte mais pudique va voir le jour entre Joe et Roger.

C'est un beau roman sur une amitié tout en pudeur entre une petite fille à l'aube de sa vie et un homme au crépuscule de la sienne mais aussi sur une amitié entre collègues/amies.
Il traite aussi de l'importance de la famille et des liens très forts qui unissent les différents membres de celles-ci, de la difficulté à exprimer ses sentiments alors que chacun sait l'amour qu'on lui porte.
Ce roman, aux expressions typiquement québecoises qui pourraient en gêner la lecture, malgré son côté truculent s'avère bien plus profond que ce qu'il pourrait paraître.
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Roman sur la tendresse qui s'exprime parfois si difficilement sous le poids du quotidien. J'ai beaucoup aimé, j'ai été touchée.
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Marie-Renée Lavoie raconte l'histoire d'une famille pauvre, dont les membres s'aiment, mais que la vie n'épargne pas. Elle fait cela avec beaucoup d'humour, c'est ce qui démarque ce roman. En fait, beaucoup d'éléments assez graves sont contés sur un ton caustique. Par exemple, on ne pourra s'empêcher de rire lors de l'épisode des dents de Margot, ou lorsque la mère d'Hélène réagit aux larmoiements romantiques de notre héroïne, ou encore quand Roger et la fillette se disputent, ou même lorsque notre héroïne veut acheter un steak pour... ses crampes. Dans certains cas, l'auteur use de joual dans les dialogues. Je sais que le joual n'est pas supposé faire rire, mais il produit cet effet sur moi. Et puis, je l'associe à l'insouciance que je ressentais à l'époque où je l'ai découvert.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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