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EAN : 9782877477406
313 pages
Jean-Paul Gisserot (15/10/2003)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Mieux comprendre pour mieux guérir… Ce livre n’a pas pour but d’être un dictionnaire médical de plus : il y en a déjà, plus ou moins gros, plus ou moins complets, plus ou moins récents, mais surtout : plus ou moins simples à lire. Car tout est là, comprendre le langage médical n’est pas simple, et pourtant, qu’y a-t-il de plus important que votre santé et la protection contre les maladies ?
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Les virus sont responsables d’affections très connues (grippe, hépatites, poliomyélite, rage) et soupçonnés d’être en cause dans un nombre encore plus grand de maladies. Un peu moins de mille virus sont actuellement identifiés. L’une des plus anciennes maladies virales connues est sans doute la variole signalée en Chine dès le X° siècle avant Jésus-Christ. Pasteur, lors de ses études sur la rage, précisa le caractère “filtrant” (le virus peut passer à travers les filtres les plus fins) de ces agents infectieux que seul le microscope électronique peut visualiser, puisqu’il agrandit les images plus de 100 000 fois. Les virus sont des parasites qui ne peuvent vivre en dehors d’une cellule : le virus a besoin de “coloniser” un organisme pour survivre, et on doit le “cultiver” sur un organe animal pour l’étudier. Les virus subsistent chez les animaux, souvent sans donner lieu au moindre trouble : la maladie persiste donc à l’état endémique entre deux épidémies. Les virus sont souvent très résistants aux agents chimiques et ils peuvent subsister sous des formes diverses à l’intérieur des cellules, tout comme un animal hibernant. Il est donc très difficile de dire si un organisme est infecté par un virus puisqu’aucun symptôme ne peut révéler sa présence.
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Une bonne alimentation doit apporter chaque jour une ration alimentaire complète et suffisante. La richesse de l’alimentation se mesure en calories, mais ce calcul est insuffisant : une bonne alimentation doit comprendre des aliments “lest” (fibres) des minéraux, des vitamines et suffisamment d’eau. De nos jours, la plupart des élévations légèrement anormales de l’urée sanguine sont uniquement la conséquence d’une insuffisance de boissons, erreur alimentaire qui peut, à la longue, détériorer le fonctionnement des reins. Les besoins alimentaires varient évidemment avec l’âge : l’apport nécessaire quotidien de protéines qui est de 20 grammes à l’âge de un an, double (40g) à l’âge de trois ans, pour atteindre 100 grammes à quatorze ans. Cet apport est décisif pour le développement des organes, et, en particulier, celui du système nerveux. Le besoin quotidien d’eau est calculé par rapport aux calories (1 ml par calorie, soit un litre pour 1000 calories) ce qui revient à dire qu’il est de l’ordre d’un litre à un an, qu’il atteint deux litres vers sept ans, et près de trois litres à l’adolescence. Tout adulte effectuant un travail sédentaire doit absorber au total (boissons et aliments) un minimum de deux litres de liquide.
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Comprendre le sens de ces mots est très important : l’acte médical ne doit plus être, de nos jours, une sorte de cérémonie religieuse où un officiant prononce des formules magiques dans un jargon incompréhensible, mais au contraire un dialogue entre deux personnes. L’une, votre médecin, a appris après de longues études à reconnaître les maladies et à les soigner, dans la limite de ses moyens actuels. L’autre, c’est vous, (c’est-à-dire, chacun de nous, un jour, tout à l’heure peut-être...) inquiet d’un symptôme, inquiet des “drogues” puissantes dont on parle trop souvent sans les connaître, inquiet des échecs évidents dans le traitement de certaines maladies qui demeurent encore des fléaux et contre lesquels la médecine moderne reste impuissante. Entre ces deux personnes doit s’engager un dialogue dont vont dépendre beaucoup de choses, puisqu’aucune maladie ne se soigne uniquement avec des médicaments. Il faut donc comprendre ce qu’il vous dit, et, dans la mesure du possible, utiliser les mêmes termes dans le même sens.
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La démence est un affaiblissement psychique global comportant des troubles intellectuels, des troubles du jugement, et une altération de l’affectivité. Tous les degrés peuvent s’observer depuis le simple “affaiblissement” jusqu’à la “détérioration” profonde. Le sujet peut conserver une certaine façade trompeuse, mais une discussion montre rapidement l’impossibilité des opérations les plus simples, la perte de toute mémoire (en particulier : des faits récents), les appréciations erronées (erreurs de jugement) et la perte de toute autocritique. Le dément vit replié sur lui-même, perdant peu à peu le contrôle de ses actes (gloutonnerie par exemple), négligeant sa tenue, perturbant l’activité d’autrui par l’incohérence de ses actes et son agitation, en particulier la nuit. L’absence de réaction affective est habituelle. Très souvent une démence s’installe lentement, progressivement, jusqu’au jour où un acte un peu plus absurde que les précédents la révèle aux yeux des proches.
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La kleptomanie conduit à collectionner des objets sans aucune idée de commerce, c’est-à-dire de bénéfice. Les kleptomanes accumulent donc les objets sans chercher à les revendre ni même parfois à les utiliser, mais uniquement par besoin de posséder. Ce comportement est donc bien différent du vol à caractère utilitaire des psychopathes délinquants. Un terrain obsessionnel est souvent très évident. Dans d’autres circonstances, le vol revêt un caractère symbolique (hystériques) ou fait partie d’un comportement automatique anormal (épileptiques). Il faut bien différencier le vol du kleptomane de celui du dément (qui a perdu tout contrôle de lui-même) et de celui du paranoïaque* qui, en agissant ainsi, pense réparer un “préjudice”...
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