L'Enfant allemand

J'ai une tendresse particulière pour ce livre, cinquième de la série.C'est l'une de mes enquêtes préférées de l'auteur. Pourquoi ?

Tout d'abord, Erika, maintenant mariée à l'inspecteur Patrick Hedström et maman d'une petite Maja, qui a un an, est touchée de près par les évènements évoqués.

En effet, les meurtres perpétrés ont un lien direct avec la jeunesse de sa mère, qui n'a jamais su lui exprimer son affection.Elle va comprendre les raisons de cette froideur maternelle, notamment suite à la découverte étonnante, dans le grenier familial, d'une petite brassière et d'une croix gammée.

C'est l'autre intérêt du livre: nous replonger dans la Suède de la seconde guerre mondiale, entre ceux qui collaborent avec l'Allemagne et ceux qui résistent.Elsy, la mère d'Erika, est alors une jeune fille.Elle est amoureuse d'Hans mais la jalousie de Frans leur sera fatale.Le contexte de la guerre ajoute un fond dramatique et angoissant à cette histoire individuelle très douloureuse.

Il y a un chassé-croisé avec le présent de l'enquête, qui permet de constater que le néo- nazisme est florissant en Suède.D'autre part, les héros d'hier se révèlent entachés de noirceur. On assiste aussi aux remous du couple d'Erika et Patrick.Ce n'est pas évident d'être de jeunes parents...

Le destin d'Elsy est fort émouvant, sa jeunesse meurtrie l'empêchera d'aimer vraiment par la suite: " Elle décida de ne plus jamais admettre quelqu'un dans son coeur.Jamais."

Le roman se termine cependant sur une note positive car Erika va rencontrer avec Anna, sa soeur, une personne qui s'intègrera à sa famille...

Camilla Läckberg maîtrise son art. Mais peut-être un peu trop ?
Un chapitre en 2007, un chapitre en 1943, un meurtre moderne se retrouve mêlé à l'histoire ancienne de la mère d'Erica. Vie de parents, meurtre, passé, présent, vie de commissariat, évolution des moeurs, nazisme, secret de famille... l'intrigue mêle pas mal de choses. Mais peut-être trop, et avec de trop grosses ficelles.
J'ai passé un bon moment de lecture, mais avec trop de prévisibilité, et avec un petit manque de crédibilité. Les rouages paraissent trop bien huilés, les coïncidences trop faciles.

Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, on retrouve enfin l'héroïne au devant de la scène et non plus cantonnée à son rôle de maman.

Le mystère qui entoure le passé de sa mère s'entremêle bien avec l'enquête. Ça reste cohérent dans l'ensemble et l'auteur met bien en avant ce que peuvent créer des secrets trop longtemps gardés.
La nature humaine et sa complexité sont bien cernées dans ce tome même si je regrette quelques facilités dans la façon dont l'auteur met en scène ses personnages. Les ficelles sont un peu grosses parfois mais ça se lit bien.

J'avais laissé de côté les romans de Camilla Läckberg depuis un petit temps, pour ne pas me lasser après avoir lu les quatre premiers volumes de la série. Et c'est réellement avec plaisir que j'ai retrouvé le fil rouge des intrigues de Fjällbacka : le quotidien d'Erika, Patrick, Martin, Anna et Dan dans cette petite ville côtière où des crimes en tous genres sont commis.

Dans ce roman, des personnages viennent compléter l'équipe : Paula, la nouvelle collègue de Martin et Patrick, Rita, Johanna, apportent un vent de nouveauté à la série.
Les thèmes, amour, déportation, résistance, néonazisme, secret, s'imbriquent parfaitement et donnent du corps à l'histoire. C'était sans doute une énorme lacune dans ma connaissance de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, mais je ne savais même pas que le Danemark avait été occupé par l'Allemagne... (Honte à moi ?)
L'intrigue est, comme toujours, bien ficelée et, même si en approchant de la fin, on devine peu à peu quelle sera la résolution de l'énigme, Camilla Läckberg aide le lecteur à remonter la piste, pas à pas, détails après détails tout en le tenant en haleine. J'apprécie beaucoup sa manière d'alterner des chapitres situés dans le passé et des chapitres qui se passent dans le présent, de passer en revue le point de vue des différents personnages, en laissant finement leurs actions, réflexions et pensées en attente avant de passer à un autre point de vue. C'est une manière très intéressante de créer le suspense et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

De bons ingrédients pour me tenter encore de lire cette série de romans !

Dans ' L'enfant allemand ' comme dans ses autres romans , l'auteur alterne les passages concernant son enquête avec les moments de la vie privée d' Erika et de Patrick .
Patrick qui en père suédois modèle est en congé de paternité , c'est dans doute la seule différence avec notre société car la description de la difficulté des familles recomposées , du regret d'avoir divorcé de certains protagonistes , les mauvaises relations parents - enfants à l'âge adulte ( Erika et sa mère , Frank et son fils ) , les relations parents -ado m'ont semblé être les mêmes chez nous . , ce qui est dommage car j'aurai préféré être un peu plus dépaysée .
L'intrigue par contre m'a bien plu même si c'est un sujet fort prisé dans les polars nordiques .
Une lecture bien agréable pour passer un bon moment , un petit bémol quand même , à la fin du livre , les relations entre Erika et Patrick , Dan et Anna semblent un peu idylliques , même Erika et sa belle -mère se comprennent mieux , mais ne gâchons pas notre plaisir .

Dans ce roman (pardonnez-moi, mais je lis la collection un peu dans le désordre, en fonction des opportunités qui se présentent à moi)

Érica et Patrik sont de retour, après leur mariage. La première se consacre à son roman et le second débute un congé paternité auprès de leur fille Maya.

Vous vous en doutez à la lecture de ces quelques lignes que rien ne va se passer comme prévu.
Érica va mener l'enquête sur la jeunesse de sa mère après avoir découvert les carnets intimes de cette dernière.
Patrik va embarquer Maya sur des scènes de crime (bon, ok, elle reste à la porte ;-) ) car un crime a été commis et cela le titille.

Comme à chaque lecture de roman de Camilla LÄCKBERG, c'est un pur régal, l'intrigue est bien menée, le suspens va jusqu'au bout du roman.
Les personnages sont attachants et ont une personnalité propre qui se découvre de roman en roman. C'est agréable et apporte du piquant (ou d'humour : petite pensée pour le commissaire Mellberg) aux scènes selon les acteurs qui entrent en jeu.
J'ai apprécié également le personnage de Paula qui a su apporter un rythme à l'enquête en l'absence de Patrik.

Par contre, si vous êtes au régime, passez votre chemin, ces suédois se réunissent très souvent autour d'un café et de brioches, gâteaux ou autres spécialités scandinaves.
Ah les gourmands !

Ce fut mon deuxième livre audio et une belle expérience.
La première fois j'avais eu du mal à me plier à l'exercice, était-ce le roman, était-ce la voix à écouter ? Mystère
J'ai voulu de nouveau tenté cette "expérience".
Succès garanti, d'une part par la qualité du roman de Camilla LÄCKBERG mais aussi par celle de la voix d'Éric HERSON-MACAREL.
Expérience géniale !

Une nouvelle enquête à Fjallbacka.
Patrick, en congé parental garde quand même un oeil sur celle-ci. Tandis qu'Erica reprend ses travaux d'écrivain mais parallèlement recherche la signification de la médaille allemande trouvée dans les affaires de sa mère avec une brassière ensanglantée et trois carnets contenant son journal intime.
L'enquête sur la mort d'un vieil homme passionné par la seconde guerre mondiale et celle d'Érica se mêlent sans beaucoup d'étonnement de la part du lecteur.
Le sujet était passionnant avec sa dimension historique de la seconde guerre mondiale en Scandinavie dans les retours dans le passé dont l'auteur nous gratifie dans chaque titre. Mais j'ai trouvé l'intrigue trop facile à deviner.
Par ailleurs les nombreuses remarques sur la difficulté à s'occuper d'un enfant m'ont un peu agacée, je ne les nie pas mais en principe on devine de quoi il retourne lorsque l'on se décide à être parent.
Une image dure, celle d'une femme violée par son mari devant leur fils adolescent. Et une réflexion intéressante sur ce que pourraient être les motivations de tous ceux dont la haine est le moteur et la simplification le moyen.
Donc malgré, quelques bémols, un bon polar.

Dans ce cinquième polar de Camilla Läckberg, on retrouve Erica Falck et Patrik Hedtsröm, qui se sont mariés et sont les heureux parents d'une petite Maja.
Erica va enfin pouvoir se remettre à l'écriture d'un nouvel ouvrage, ou plutôt c'est ce qu'elle croit pouvoir faire, Patrik entamant son congé paternité. Mais rien ne se passera comme prévu, puisqu'elle découvre dans le grenier des journaux intimes de sa mère avec un vêtement de bébé ensanglanté et une médaille nazie (et que Patrik se révèlera assez peu autonome avec Maja, ce qui offre quelques passages plutôt comiques). Cela va être l'occasion pour elle d'en apprendre un peu plus sur la vie d'une mère qui s'est toujours révélée distante (et de comprendre également pourquoi). D'autant plus que l'historien à qui elle a apporté la médaille nazie (et ancien ami de sa mère) se fait assassiner...

Camilla Läckberg met en oeuvre une nouvelle fois son talent narratif et son goût pour l'enchâssement de plusieurs récits, permettant à plusieurs voix de se faire entendre, et à la petite et à la grande histoire de s'entremêler.
On retrouve également les personnages récurrents (Martin Molin, Mellberg, Gösta...), auxquels on ne peut que s'attacher au fil des lectures, ainsi que des nouveaux, tout aussi sympathiques.
Bien que le sujet abordé soit grave, le ton est souvent enlevé, comique, faisant de "L'Enfant allemand" un agréable divertissement (malgré un happy end un tantinet factice), dont la lecture s'achève trop vite.

c'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages de Camilla LACKBERG, Erica et Patrick.
si le 4eme tome "l'oiseau de mauvaise augure" m'avais un peu déçu, ce n'est pas le cas de ce dernier tome.
Nous découvrons ainsi l'histoire d'Elsy, la mère d' Erica. Et, elle qui était apparue selon les informations données par ses filles, comme une personne peu sympathique dans les 4 premiers tomes, nous est décrite comme une jeune femme marquée à jamais par le deuil de son père et notamment et surtout par la disparition de son premier amour.

l'auteur nous décrit, comme d'autres auteurs suédois, les problèmes de l'extrême droite suédoise.

les personnages principaux et secondaires sont tous intéressants e bien décrits.

On peut toutefois se demander si ce livre est le dernier de la série, car elle modifie les caractère de certains personnages qui n'étaient pas jusqu'à présent très sympathiques, sympathiques : Kristina, la belle-mère d'Erica, Mellberg, le commissaire et même Gosta, l'inspecteur lymphatique.

En ce qui me concerne, je pense que ce livre est le meilleur de la série.

Très peu tentée de continuer avec Patrick et Erika après la lecture du précédent opus, l'oiseau de mauvais augure qui m'avait très déçue.

J'ai bien fait de m'y replonger.
La maman d'Erika a des secrets qui se mèlent à une enquête de police. C'est prenant.
L'intrigue est bien ficelée, le suspens reste jusqu'à la fin.

Par contre les échanges entre Patrick et Erika me lassent un peu.

Mais je suis au moins réconciliée avec l'auteure :D