La cage dorée

Enfin un peu de nouveauté pour Camilla Lackberg et encore une fois j'ai adoré et ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre. Au départ il a fallut s'habituer de ne pas retrouver les personnages phares de cette auteure Ericka et Patrick mais une fois lancé dans la lecture on est vite pris par l'histoire. On est touché par cette héroïne pas gâtée par la vie et qui devient une justicière un brin machiavélique. Un polar haletant avec des rebondissement palpitants et un suspens prenant. Une fin étonnante qui laisse place à quelques ouvertures.

Avec ce premier volet d'un dyptique, Camilla Lackberg s'eloigne complètement de sa série avec Erica Falk et son mari Patrick Elstrom, policier.
Le seul point commun c'est que Faye, l'héroïne, soit née sur l'île de Fjallbacka.
Faye est une étudiante brillante dans une école de commerce quand elle rencontre Jack. C'est le coup de foudre entre eux et pour l'aider à créer sa propre entreprise avec son ami Hendrick, Faye abandonné ses études et prend un boulot de serveuse.
Jack réussit très bien professionnellement. Ils ont une magnifique maison à Stockholm et Faye peut se permettre de ne pas travailler et élever leur petite fille. Elle a renoncé à toute ambition personnelle et ne vit que pour sa famille.
Le jour où elle comprend que Jack la trompe ( à maintes reprises) et ne l'aime plus, son univers s'écroule. Faye décidé alors de se venger de Jack en lui retirant tout ce qu'il a.
Le récit est alors la vengeance d'une femme bafouée, sa reconstruction et sa réussite professionnelle et personnelle.
On a un peu l'impression d'un roman de commande sur le thème de #metoo.
Les personnages sont très caricaturaux : les hommes tous égocentriques, obsédés sexuels et uniquement intéressés par le pouvoir et l'argent, les femmes des victimes, passives ou des femmes d'affaires sans affect.
Tout est outrancier, assez cru voire vulgaire. Il n'y a pas tellement de nuances.
Je n'ai pas vraiment adhéré à cette histoire.

On m'en avait dit grand bien de cette auteure. Alors je m'attendais à du haut niveau.
Au lieu d'un Hitchcock, c'est une histoire digne de ces téléfilms qui meublent les mornes après-midi.
La psychologie des personnages semble assez improbable, avec une Bridget Jones mariée, éteinte et soumise qui se transforme soudain en cousine de Sharon Stone dans Basic Instinct.
Dans la famille poncif, nous avons aussi la super copine qui se fiche du qu'en dira-t-on et qui est toujours là quand l'héroïne a besoin d"un coup de main ; la fausse bonne copine, parfaite dans son role de plante verte, qui compare les calories de sa salade avec celles engouffrées par l'héroïne avant que celle-ci ne se révolte.
Je vous épargne la fin : abracadabrante.
Ah j'oubliais : il y a du sexe aussi. C'est bien, ça fait vendre. Enfin il paraît.
De mon côté il va falloir me trouver de sacrés bons arguments pour que j'ouvre un second livre de cette auteure.

Alors, faut-il le lire ? Oui mais uniquement si vous êtes sur une île déserte et que c'est le seul livre que vous avez sous la main.
Bon courage.

C'était un réel plaisir de retrouver la plume et l'univers de Camilla (avec encore une fois une traduction plus que maîtrisée de la part de Rémi Cassaigne) ! Comme à la découverte d'une série, j'ai pris le temps de rencontrer et de m'habituer à Faye, ce nouveau personnage, cette nouvelle héroïne que j'ai commencé par détester (gentiment) et que j'ai fini par adorer ! Rien à voir avec le cadre idyllique de Fjällbacka, le petit couple suédois que forment Erica et Patrick, ni la multitude de meurtres qui viennent bousculer ce havre de paix. Cette fois, l'autrice nous emmène au coeur de Stockholm pour un tout autre voyage, et pas n'importe lequel…

Il y a, comme souvent dans les romans de Camilla, une place à l'actuel : faits sociétaux, moraux, politiques… Et dans ce schéma, La cage dorée suit clairement et ouvertement la vague #metoo en tournant les projecteurs vers Faye. On découvre son passé, ses secrets, ses blessures. On la voit se « réveiller », se rappeler, et agir…

Alors, si vous voulez du girl power, de la vengeance, du sans pitié, et une héroïne ambitieuse qui ne laisse personne en travers de son chemin ; le tout baigné dans un Stockholm de la haute où argent et faux semblant sont les maîtres mots : le nouveau roman de cette reine du polar suédois est fait pour vous !

Un renouveau de la part de Camilla Läckerg qui m'a tout de suite séduite, que je ne peux qu'adopter et vous conseiller tant le style et le rythme du roman m'ont entraînée du début à la fin de ma lecture.

Vous l'aurez compris, La cage dorée est un de mes nouveaux coups de coeur, signé Camilla Läckerg !
Lien : https://lecturesgourmandeswe..

Camilla Läckberg sort de sa zone de confort en quittant ses personnages habituels, Fjällbacka et le genre policier.
Nous allons suivre une femme dont on sait dès le dèbut qu'elle change d'identité pour oublier son passé. Maltraitée enfant, le passé finira par la rattraper. Elle est folle amoureuse de son mari, a une petite fille de 4 ans mais il va la trahir et l'humilier.
La seconde partie du roman, sera l'élaboration de sa vengeance ; de la vengeance de toutes les femmes bafouées.
La solidarité qu'elle trouvera auprès de certaines femmes lui permettra de mener à bien son projet.
Certes, nous n'échappons pas à certains clichés voire caricatures.
J'ai cependant trouvé la lecture de ce livre agréable.
Le style de Camilla Läckberg (où est-ce un changement de traducteur ?) m'a également semblé moins simpliste que ses précèdents romans.
Pour moi, c'est une tentative de changement de registre réussie.

De caractère fort et déterminé, Faye a surmonté une enfance violente et entrepris de brillante études. Mais par amour pour Jack, elle les abandonne, devient femme et mère au foyer, régulièrement humiliée, culpabilisée et trompée. L'auteure abandonne ici le mode du roman policier qui a fait sa gloire pour se lancer dans une histoire sociétale sur la condition féminine sur fond de lutte économique. Sans grande finesse, elle aligne les clichés: hommes pervers narcissiques ou objets, femmes soumises ou manipulatrices. Dommage, elle nous avait habitués à mieux.

Faye est une jeune femme qui semble totalement épanouie dans sa vie de femme mariée, mère d'une petite Julienne, et adorant son mari. Mais ce dernier va la trahir, et Faye n'aura lors de cesse de se venger, sans qu'il s'en rende compte. L'heure de la revanche a sonné !

Avec ce roman, Camilla Läckberg nous livre une dénonciation de la société, et écrit un plaidoyer en faveur du féminisme, s'éloignant de ses romans policiers, tout en mettant toujours en avant la noirceur de la société.

Elle présente une héroïne, Faye, qui va se réveiller de sa torpeur, et décider de reprendre sa vie en main. Elle va alors comprendre que son mari a tout fait pour la rendre soumise, sans occupation professionnelle, et l'enfermant dans un rôle de mère au foyer oisive.

Elle va alors redevenir celle qu'elle était avant, dans sa vie d'enfant, et décider de prendre sa revanche, d'autant plus que d'autres révélations encore plus cruelles vont arriver.

J'ai trouvé que ce roman mettant bien en avant la condition des femmes dans la société, souvent reléguées aux tâches domestiques, objets sexuels, et ne pouvant pas accéder souvent à de hautes fonctions professionnelles, voire parfois battues et opprimées.

Faye va relever la tête, et sa vengeance se révélera particulièrement savoureuse, même si elle n'hésite pas à franchir beaucoup de limites.

Je n'approuve pas spécialement tout ce que Faye a fait, et fera peut-être ensuite, car j'ai vu qu'il y avait une suite, mais j'ai trouvé que ce roman avait l'avantage de mettre en avant ce que subissent les femmes, et combien le chemin est encore long à parcourir.
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Camilla Läckberg a délaissé Erica Falck pour une nouvelle héroïne qui en a une paire grosse comme ça!

Faye a quitté Fjàllbacka et sa vie du temps où elle s'appelait Mathilda il y a plusieurs années maintenant. Et aujourd'hui, tout semble lui sourire: un mari riche à millions, une petite fille charmante, une villa cossue à Stockholm, des amis prestigieux... Mais quand on est enfermé dans une cage, même si elle est dorée, les envies de liberté se font toujours sentir et le jour où la porte s'ouvre, Dieu seul sait comment on va en profiter.

J'ai mis du temps avant de lire ce roman parce que je craignais une déception tant j'avais bien aimé la série policière consacrée au couple Erica/Patrick. Ici, nous sommes plutôt dans le domaine du thriller domestique et finalement, mes craintes n'étaient absolument pas justifiées. J'ai vraiment apprécié cette garce de Faye.
On retrouve la patte de Camilla dès l'ouverture du bouquin puisque tout commence par deux pages écrites en italique dans lesquelles on découvre avec effroi que la fille de Faye a disparu et que beaucoup de sang, trop de sang, a été retrouvé dans sa maison... La machine Läckberg est tout de suite enclenchée.

Nous alternerons entre passé (2001) et présent durant toute la première partie du roman, nous permettant de mieux connaître Faye, et surtout, de bien comprendre qu'elle n'est pas aussi lisse qu'elle n'y paraît. Nous saurons très vite qu'elle cache l'un ou l'autre secret, ce qui ne fera que titiller un peu plus notre envie d'avancer dans l'intrigue.

Question intrigue justement, OK, c'est un peu tiré par les cheveux, on ne va pas se mentir. Mais finalement c'était quand même bien excitant de suivre les rouages du cerveau de cette femme forte, bien ancrée sur ses deux pieds, et qui rumine une vengeance terrible vis à vis d'un homme qui l'a odieusement trompée après l'avoir maltraitée psychologiquement pendant des années. Je suis certaine que quelques lectrices, personnellement victimes de ce type de prédateur, ont même pu prendre leur pied en s'imaginant à sa place, ne fut-ce que quelques minutes.

Camilla Läckberg nous offre donc une super héroïne, pas toujours politiquement correcte, voire carrément déviante, mais qui redonne force et honneur à toutes les brimées du mariage, à celles qui ont perdu leurs rêves lors d'une sale nuit de noce, à celles à qui on a ôté toute confiance en elle dans le secret d'un ménage....
C'était un peu fort, ce n'était sûrement pas réaliste, c'était du féminisme poussé à l'extrême, sans doute. Mais parfois, ça fait juste un bien fou !

Peut-être consciente que sa série « Erica Falck » tournait à la recette de cuisine, c'est du moins mon avis, Camilla Läckberg introduit une nouvelle héroïne avec une nouvelle série (deux opus sont prévus, ai-je lu). Je me suis laissé tenter et ai téléchargé ce roman policier (gratuitement heureusement grâce aux bibliothèques de la Ville de Paris). J'ai été très déçue par l'intrigue grotesque et les personnages caricaturaux, dignes d'un mauvais roman de gare, et écoeurée par l'opportunisme de l'auteur qui, bien qu'elle s'en défende dans ses interviews, surfe sans vergogne sur la vague #Metoo.

Faye a tout sacrifié à son mari : ses etudes, ses projets, même sa personnalité. Lorsque qu'il la quitte brutalement et salement pour une collègue plus jeune et fraîche, elle se retrouve totalement démunie et perdue. Elle décide alors de se battre et de se venger.
J'ai beaucoup aimé ce titre qui traite d'un sujet apparement universel - moi qui croyais que dans les pays développés les femmes étaienta mieux loties. J'avais été quelque peu déçue de mes derniers Lackberg du coup je suis très heureuse d'avoir renouer avec elle.