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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
je ne connaissais pas du tout cet auteur et c'est grâce à la Masse Critique de Babelio et aux Editions du Seuil que j'ai pu lire ce roman.

Le ton est donné dès les premières pages : le lecteur assiste à un drame. Les mots tombent, implacables comme la mort.
L'auteur nous emmène alors dans ses souvenirs, il veut comprendre, il ouvre les portes d'un huis clos extrême dans lequel la famille se déchire.

Journaliste de formation, il enquête, il cherche des preuves, il se déplace, il vérifie ses sources, il questionne. le style est, à ce moment, un peu froid, académique, détaché.

Mais, à d'autres moments, c'est l'enfant qui s'exprime. Un enfant en souffrance, en révolte, en colère. le style est alors plus intimiste, poignant, incisif. Malgré toute la douleur ressentie, ce livre est un cri d'amour pour cette grand-mère comme en témoignent les très belles dernières lignes.

C'est un livre difficile, à lire à petites doses, pour accepter une réalité dramatique.

C'est un livre authentique dans lequel les masques tombent et montrent une réalité bien cruelle.

C'est un livre qui n'apporte pas toutes les réponses car les circonstances de la vie restent parfois bien mystérieuses.

C'est un livre sur la famille : celle de l'auteur mais aussi celle de tout un chacun . Des familles où se mêlent les mensonges, l'ambition, les non-dits, les secrets, la violence, la détresse, la maladie, les relations familiales, les relations enfant-maman. Des émotions tellement fortes à porter qu'elles étouffent l'amour, la tendresse, l'épanouissement.

A réserver à des moments de sérénité.

A éviter pendant les périodes de conflits familiaux !
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Le narrateur, derrière lequel on reconnaît aisément l'auteur, se souvient de sa grand-mère, Pia Nerina et du jour dramatique où elle s'est jetée par la fenêtre de leur grand appartement près de la place de l'Etoile à Paris alors qu'il était un jeune adolescent. Il raconte le huis-clos qu'il a vécu avec sa mère et sa grand-mère, la sensation d'enfermement qu'il éprouvait au milieu des deux femmes et face à la violence de sa mère.

Ce texte est une sorte de lettre à sa grand-mère, partie sans un mot, sans une lettre," cette lettre est ma déposition. La pièce principale d'un dossier criminel."

Dans cette quête pour remonter aux origines de son histoire familiale, de Naples à Paris en passant par la Riviera, David le Bailly raconte sa grand-mère séduisante et séductrice qui menait la grande vie, une femme entretenue qui a passé sa vie dans des meublés, des hôtels. Après avoir passé ses premières années dans l'Hôtel de la Folie à Naples et avoir quitté l'Italie suite au déclin de sa famille, cette femme, dotée d'une grande force de caractère et d'une ambition démesurée, a pu vivre son rêve de grandeur, de fortune et de prestige grâce à ses amants, ses protecteurs, un mariage blanc. Sa fille, la mère de l'auteur, partagera ce rêve mais sa colère, sa violence et sa folie destructrice rendront la vie de famille impossible, "maman et nous menons des vies rigoureusement parallèles". Nerina sera malmenée rudement par sa fille qui finira par la traiter comme son esclave.
David le Bailly enquête, étudie photos, correspondances et documents retrouvés après la mort de sa mère, retrouve la trace des fantômes des frères et soeurs de Nerina mais beaucoup de questions restent sans réponse. Pourquoi tant de mystères autour d'un homme, Pyrrhus ? Pourquoi Nerina n'a-t-elle pas fui la violence de sa fille ?
Dans ce texte, agrémenté de quelques photos très émouvantes, transparait à chaque page l'amour de l'auteur pour sa grand-mère et son incompréhension face à la folie de sa mère. On se demande comment il a pu se construire dans ce contexte de violence permanente, auprès de deux femmes qui se haïssaient, auprès d'une telle mère dont il arrive quand même à dire "une mère comme toi c'est une chance quand on se rêve écrivain !"
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Autobiographie ou roman ? Ou autobiographie remaniée, présentée sous forme de roman ? le dernier livre de David le Bailly pose question et en dérangera plus d'un…
L'auteur revient sur le parcours de sa grand-mère qui s'est suicidée sous ses yeux (il a alors quatorze ans). Cette femme, qu'il vénérait, l'avait élevé, la faute à une mère déficiente et un père absent. Maintenant qu'elle n'est plus là, il veut comprendre comment elle a pu réussir à s'enrichir alors qu'elle n'avait rien.
C'est une quête difficile, douloureuse parfois, faite de découvertes, de désillusions, de doutes et finalement de peu de certitudes. Qui étaient vraiment ces deux femmes (la mère et la grand-mère de l'écrivain) ? On les voit en photos, dans les pages intérieures, belles et semble-t-il, sûres d'elles. Elles ont aimé les hommes, l'argent facile, galéré parfois mais au bout du compte, ont souffert et fait souffrir. S'aimaient-elles, se détestaient-elles, se servaient-elles l'une de l'autre dans un monde folie qu'elles ont créé par leurs dérives et leurs mensonges ?
Il faut souhaiter que David le Bailly, après avoir « expulsé » ce récit, aille mieux, qu'il ait fait la paix avec les siens, dont il ne saura jamais tout….
Une histoire singulière très bien écrite qui présente une femme atypique et une famille originale. C'est captivant, sans temps mort, il y a du rythme mais ça laisse un goût amer quand on sait que ce sont des souvenirs réels….

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Ce roman très personnel pousse l'auteur dans une introspection familiale à la recherche de la vérité sur sa grand-mère. Qui était-elle et comment a-t-elle réussi à avoir la belle vie quelle a eue en étant une simple immigrée italienne ?

Le cheminement dans la recherche de l'auteur est très intéressant, on en apprend sur sa vie à lui, le rôle qu'à joué cette femme dans le substitut maternel qui n'a pas été rempli par sa propre mère et la raison de cette absence maternelle.

Le rôle du mystérieux homme dans la vie de Pia Nerina est aussi disséqué ici et l'auteur tente de comprendre qui était cet homme et quel rôle il a joué.

Ce roman est à la fois autobiographique, un hommage à une femme forte et aussi une recherche de vérité. Une lecture émouvante.
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Pià Nerina, grand-mère chérie du narrateur, se suicide le 7 septembre 1987. Trente-trois ans plus tard, la fille de Nerina meurt à son tour, rongée par le cancer.
Entre ces deux femmes, une relation plus que toxique, marquée par la violence de la plus jeune, violence verbale, mais aussi physique. Et un enfant qui, devenu adulte va enquêter sur le passé de ces deux femmes, entre Paris et Naples, d'où est originaire Nerina et où il découvrira le véritable Hôtel Folie, hôtel de sa famille grand-maternelle. david le bailly
Quant aux hommes, ils avancent masqués et tout le travail du narrateur sera de tenter de les débusquer, de tenter de comprendre comme une petite napolitaine pauvre a réussi à posséder un grand appartement près de la place de l'Étoile. Une quête intense où toutes les questions ne trouveront pas forcément de réponse mais qui fait revivre l'amour entre une grand-mère et son petit-fils, seule échappée dans un huis-clos délétère. Un roman qui m'a parfois fait penser à Vipère au poing de Hervé Bazin, mais en beaucoup plus étouffant.
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Merci à Babelio pour ce livre que j'ai reçu suite à une participation au défi d'écriture "Le Café littéraire".
L'hôtel de la Folie, c'est celui où ont vécu les parents de Pia Nerina, l'héroïne de livre; c'est aussi le lieu ou, à Naples, elle a été conçue. le roman dresse son portrait : celui d'une belle femme qui quitte l'Italie pour la France, se sert d'hommes d'argent pour vivre à sa convenance, a une fille qu'elle gâte trop, souffre par elle puis se suicide par défenestration quand elle est lassée d'être persécutée par celle-ci.
David le Bailly, petit fis de Pia Nerina, évoque sa belle aïeule et sa mère déséquilibrée dans une prose souvent inspirée. Il insiste aussi sur l'amour qu'il a éprouvé pour son étonnante grand-mère qui, de femme triomphante, semble être passée au rang de victime; et il s'en veut de ne pas l'avoir soutenu contre sa propre fille. Un roman/ récit aux accents terribles, servi par un beau sens de la narration, et d'émouvantes photos.


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Aujourd'hui je vais évoquer Hôtel de la folie roman intime et familial de David le Bailly. le romancier et journaliste est notamment l'auteur de la captive de Mitterrand et de L'autre Rimbaud.
Le roman débute ainsi : « la fenêtre de la cuisine, ses battants grands ouverts. le vent glacé. Tes pantoufles sur le rebord du balcon. Tu t'es jetée et je hurle. Quelques minutes après – que s'est-il passé durant ce laps de temps ? –, j'aperçois par l'entrebâillement du portail ton corps chétif étendu dans la courette. Je n'ai pas le courage de m'approcher, de regarder. Il fait nuit et s'imprime à jamais cette date : sept décembre mille neuf cent quatre-vingt-sept. » le narrateur, David, se remémore la scène à laquelle il a assisté mutique à Paris quand il avait quatorze ans : le suicide devant ses yeux de sa grand-mère adorée, celle qu'il appelle mémé. Hôtel de la folie est comme une longue lettre à la défunte, le récit de l'enquête pour comprendre le volet maternel de sa famille et le destin à la fois merveilleux et tragique de cette femme napolitaine d'origine. David le Bailly fait un portrait très dur de sa mère mourante pour laquelle il n'a que peu d'affection et aucun amour. Son éducation enfantine il la doit à Pià, sa mère était déséquilibrée, absente, sorte de mère indigne peu préoccupée de la vie de son enfant. Il reconstitue avec tendresse et précision l'itinéraire de Pià Nerina, née en Italie puis venue en France où elle va vivre dans sa jeunesse des relations multiples et devenir l'amante d'un espagnol immigré. de nombreuses parts d'ombre ponctuent son parcours ; le petit-fils consulte les archives des recensements, retrouve les adresses où elle a habité et ajoute quelques photographies à son roman. Il écrit : « ce constat, Pià Nerina : jusqu'à ton emménagement avenue Montaigne, tu as vécu uniquement dans des hôtels, des meublés. de l'Hôtel de la Folie à l'Hôtel d'Angleterre, tu as navigué dans ces mondes souterrains, frayé avec une faune de personnages, prostituées, marlous, petits escrocs. Alcooliques et drogués. » Il scrute les lieux dans les beaux quartiers parisiens où elle a vécu et s'est installée avec cet appartement familial désormais décrépi. Il s'interroge sur le géniteur de sa mère puisque personne ne lui dit la vérité et il affirme : « tu as aimé Pyrrhus, soit. Mais qu'as-tu aimé chez lui ? L'homme qu'il était ou la vie qu'il t'offrait ? » Plus loin il ajoute comme pour expliciter le titre de l'ouvrage : « mais pourquoi la Folie ? La folie de qui ? Quelle folie ? Qui voudrait dormir dans un hôtel avec un nom pareil ? » Enfin dans cet ultime hommage aux vertus cathartiques et thérapeutiques il précise : « de ta vie et de celle de maman, je retiens ceci : en dépit des espoirs, des illusions, des prières, la folie est irrémédiable. Elle est partout, dans toutes les familles, viols, incestes, meurtres. » Avec une telle généalogie l'auteur a de quoi s'inquiéter et essayer de canaliser ses éventuels traumatismes.
Hôtel de la folie est un roman autobiographique, une sorte d'analyse pour comprendre le geste de la mémé disparue violemment et ses conséquences sur le développement de l'auteur. C'est un huis-clos fascinant et angoissant entre trois personnages avec haine, reproches et amour.
Voilà, je vous ai donc parlé d'Hôtel de la folie de David le Bailly paru aux éditions du Seuil.

Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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Cette rentrée littéraire 2023 fait la belle part aux récits d'enfance, dans un souci d'introspection. Nos auteur(e)s reviennent sur leur passé pour décortiquer, comprendre qui ils sont. Hôtel de la folie présente un trio : un enfant, sa mère & sa grand-mère. le récit débute avec le suicide de la grand-mère juste devant son petit-fils. Un début violent, l'occasion pour l'auteur de remonter un peu le temps. Comment en est-on arrivé à ce moment-là? Tous trois vivent ensemble et conjuguent leur temps en fonction de l'état de santé de la mère, prise d'une instabilité mentale proche de la schizophrénie. Les raisons de cet état de santé ne sont pas expliqués. le garçon, devenu adulte, fouille dans son passé pour savoir qui sont les deux femmes de sa vie. La grand-mère semble avoir vécu plusieurs vies, se fait appeler par différents noms au cours de sa vie, le père de sa fille reste mystérieux. Dans ce contexte chaotique, la jeune fille est d'une beauté renversante et le duo de femmes bouleverse les codes de la société en n'en faisant qu'à leur tête. D'où vient leur argent? Qui sont les hommes croisés dans leurs vies? Prostituée ou agent infiltré, l'auteur creuse chaque piste, fouille chaque tiroir, décortique chaque papier, chaque photographie retrouvée. Qui était sa grand-mère?
Hotel de la folie, (ce nom ne s'invente pas), est un vrai lieu où a vécu la vieille dame sur Naples. David le Bailly voyage pour comprendre sa famille & ses origines. Secrètes, les deux femmes s'épuisent mutuellement. Sa mère s'épuise à dénoncer tout homme qui croise son chemin, quand la grand-mère cache, refoule, met un voile sur chaque problème croisé au quotidien. Un duo qui en viendra à des violences verbales, puis aux mains, avant la mort choquante de la grand-mère devant son petit-fils qui dit, ne plus pouvoir encaisser & l'aider.
Bouleversant, Hôtel de la folie parait tellement démesuré qu'il en devient presque surréaliste. Comment un petit garçon peut survivre avec des tensions aussi exacerbées? Malheureusement, de nombreuses familles vivent avec de nombreux traumatismes, et le bien-être enfantin n'avait pas autant d'intérêt voilà 50 ans. Un roman (ou plutôt un témoignage) d'un enfant devenu adulte qui tente de faire la paix avec son passé, et de demander pardon à sa grand-mère.
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Après avoir lu son premier livre La captive de Mitterrand, totalement séduite par son style et sa courtoise impertinence, j'ai accepté la proposition de masse critique Babelio pour recevoir celui-ci dont j'ignorais le sujet.
À la recherche de ses origines familiales qui le conduiront en France en Italie et en Espagne, le narrateur mène une véritable enquête, doublement marquée par l'ignorance complète du parcours de sa grand-mère depuis son Italie natale jusqu'à son suicide à Paris le 7/12/1987, et par son absolu attachement affectif à elle. D'ailleurs c'est à elle qu'il s'adresse dans son récit : souvenirs, questions, suppositions, explorations et découvertes. Une enquête sur un secret de famille de près d'un siècle, dont le déclic sera le décès de sa propre mère, en 2017.
A la mort de Pia Nerina de Cecchi, (qui fut sa mère de substitution), il a 13 ans et ne sait rien d'elle, de sa famille italienne, de son arrivée en France, de ses amours, de ses revenus ; et qui fut le géniteur de sa mère, donc son grand-père ? Il découvre alors un parcours où le mensonge, la tromperie, les omissions, le secret et certainement l'opportunisme furent le canevas de sa vie.
Suivons la chronologie des faits : née à Naples le 25/10/1907, arrivée en France probablement début 1935, elle michetonne vraisemblablement sur la côte d'Azur car elle est arrêtée à Cannes au Palm Beach le 10/08/1935 pour « prostitution clandestine » et « élément indésirable dans les salles de jeux ».
Pour devenir française et inexpulsable, elle fait un mariage blanc le 26/12/1935 et divorce en juin 1942, un mois avant la naissance de sa fille Victoria, le 24/07/1942. Enfant dont le mari n'est pas le père, car ils n'ont jamais vécu ensemble. Issue d'une famille italienne désargentée, sans avoir d'activité professionnelle, à 38 ans elle achète un appartement de 100 m2, sur les Champs Elysées le 18/08/45 pour la somme de 800 mille francs. Une fortune au sortir de la guerre !
Pour le suivre dans son labyrinthe d'exploration, l'auteur dépose des indices sous forme de périphrase, et pour la lectrice curieuse que je suis, j'ai développé les indications. Pia Nerina aurait été protégée et entretenue par un individu puissant, espagnol richissime, surnommé Pyrrhus (quelle idée ce pseudonyme !) Il s'agit en réalité de Miguel Mateu Pla, héritier de la firme Hispano-Suiza, franquiste et phalangiste, maire de Barcelone de 1939 à 1945, ambassadeur à Paris de 1945 à 1947 et mort à Barcelone le 1/10/1972, date à laquelle il a cessé ses versements. le glorieux CV d'un présumé grand-père.
Pia Nerina élève seule sa fille sans père, qui elle aussi décidera d'avoir un enfant sans père, David, né en 1974, mais qui aussitôt se libère de ses responsabilités éducatives sur Pia Nerina. Victoria est une mère toxique. Dans ce trio, elle instille l'angoisse et la peur au quotidien chez l'enfant et la grand-mère qui s'échappent de l'appartement pour ne pas subir ses assauts de violence. « Folle » dit-on.
Dans ce contexte de maltraitance, comment équilibrer le développement d'un enfant où les interactions sociales n'existent pas, les copains d'école jamais invités, où l'austérité et l'économie sont le menu quotidien ?
David le Bailly expulse comme d'autres avant lui, dont Edouard Louis ou Eddy Bellegueule, les métastases du mal pour se libérer et avancer. J'imagine la déchirure, oser mettre à nu ainsi son intimité profonde, c'est une mue pour permettre la renaissance et afficher son identité et sa légitimité longtemps refoulées. C'est un document dense où l'on perçoit son besoin vital de comprendre ses origines, de rendre un hommage lumineux à sa grand-mère et acter l'épilogue définitif avec sa mère. Car quelles que soient déceptions, amertumes, outrages ultérieurs, la famille demeure le creuset, ce lien privé d'où l'on ne peut s'extraire. Il nous moule, nous imprègne, et nous oblige à la référence. Tout est dit. Mais subsiste ma question finale : est-ce la réalité ou bien une fable ? seul l'auteur détient la réponse !
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À travers ce roman, véritable lettre ouverte à sa grand-mère, David le Bailly fouille les souvenirs familiaux pour tenter de comprendre son histoire.

Qui était vraiment sa grand-mère, petite italienne dans le sou n'ayant jamais travaillé, qui vivait dans un appartement luxueux de Paris?
Qui était sa mère, cette femme violente méprisante qui passait ses journées enfermée dans sa chambre?

En remontant le fil de lettres, de photographies et de témoignages retrouvés, l'auteur retrace doucement les pans de vie de sa mémé adorée, celle qui l'a choyé et protégé de sa mère défaillante, mais aussi le fil de sa propre vie.

Un ouvrage tendre et dur à la fois qui traite de la filiation, de la folie et des enfances difficiles, terribles cicatrices gravées en soi.
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