AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,18

sur 65 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
3 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Impossible de mettre plus de deux étoiles à ce roman signé John le Carré, mais qu'on dirait écrit par un autre. Ou par deux autres, co-signataires de la traduction française, soit Maurice Rambaud et Marcel Duhamel. Reprenons donc sur ce qui m'a personnellement gênée dans ma lecture de cet ouvrage, paru en 1962 en langue anglaise, et en 1963 chez Gallimard, probablement dans la collection Série Noire de Duhamel, ce qui lui valut probablement aussi d'être épinglé dans celle des romans policiers du Livre de Poche en 1965, et finalement dans le bac du bouquiniste d'où, en honnête amatrice de John le Carré, je l'ai exhumé. Des les premières pages, un léger malaise me saisit. Il n'a rien à voir avec la situation de l'action, une école privée anglaise, tres semblable à celle où le Carré posera également des scènes intercalaires de la Taupe, de même que je ne suis pas gênée que l'histoire soit une murder story et non un roman d'espionnage.Non, le malaise tient à ce que je n'entends ni la voix, ni la musique dramaturgique de le Carré, ni cet espace laissé par cet auteur si délicieusement ironique, entre lui-même et ce qu'il écrit, espace dans lequel le lecteur vient avec une certaine joie s'installer, cet espace de jeu qui s'appelle ordinairement humour. L'humour est ce qui permet aux anglais de supporter la pluie, l'ennui, et d'echapper à l'enflure vaniteuse de l'ego, tout en laissant une certaine place aux idéaux , à l'amour du cricket.et de la monarchie héréditaire. le passage de l'anglais au français , souvent délicat, est parfois carrément raté, si ce minuscule espace est ecrasé par une certaine conception du roman policier et du style et de la langue à utiliser pour le traduire. J'ai lu beaucoup de le Carré, toujours en français, et leur puissance est tout à fait liée au travail du traducteur ou de la traductrice., travail que je mesure vraiment par comparaison à cette traduction-ci. Avez-vous eu la meme experience que moi avec cet auteur? Je lirai avec grand intérêt vos commentaires.
Commenter  J’apprécie          114

Carne, prestigieuse public school anglaise, est le théâtre d'un meurtre sordide. Stella Rode, femme de l'un des professeurs de l'établissement a été assassinée. Peu avant sa mort, elle avait envoyé une lettre à La voix chrétienne, bulletin de la bonne société anglaise, dans laquelle elle indiquait craindre que son mari veuille la tuer. Miss Brimley, rédacteur en chef du périodique prend alors contact avec George Smiley, agent de renseignement avec lequel elle a travaillé durant la guerre. Et Smiley de proposer ses services à la police locale et de fureter dans le milieu compassé de Carne.

Cette réédition d'un roman paru dans l'éphémère collection Panique de Gallimard en 1963, est l'occasion de découvrir ou redécouvrir George Smiley , héros de la célèbre trilogie de Karla (La Taupe, Comme un collégien, Les gens de Smiley). Point d'espionnage ici cependant, mais un très classique whodunit, roman à énigme, dans lequel l'enquêteur par la force de son esprit de déduction réussira à faire la lumière sur le crime commis et à confondre le coupable. Un exercice de style auquel le Carré ajoute une peinture acide de la haute société anglaise de ce début des années 1960 et de ces écoles privées qui forment l'élite dans un environnement clos aux règles rigides et souvent archaïques.

C'est sans doute là tout l'intérêt de ce roman qui apparaît aujourd'hui tout aussi poussiéreux que le milieu qu'il décrit. Avançant au rythme d'un Smiley décrit par l'auteur comme un crapaud, furetant de ci de là et se lançant dans de longues discussions avec tous les suspects potentiels, Chandelles noires se révèle souvent fastidieux à lire pour qui ne s'intéresse pas particulièrement à la face cachée des relations entre professeurs de pensionnats anglais, c'est-à-dire – du moins peut-on l'espérer – la grande majorité de la population, malgré quelques passages où l'ironie de le Carré point clairement.
On se contentera donc de conseiller l'ouvrage aux aficionados du whodunit britannique et aux inconditionnels de le Carré, puisque même les vieux lecteurs libidineux n'apprendront rien sur les légendaires relations intimes entretenues par les étudiants dans les maisons qui les accueillent.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          90
Elles se sont rapidement éteintes.
Pas d'atomes crochus avec cet écrivain.
Je ne comprends pas sa popularité ni son style d'ailleurs...
Commenter  J’apprécie          22


Lecteurs (177) Voir plus



Quiz Voir plus

L'espion qui venait du froid

"L'espion qui venait du froid" est un roman d'espionnage signé...

Frederick Forsyth
Jack Higgins
Graham Greene
John le Carré

10 questions
79 lecteurs ont répondu
Thème : L'espion qui venait du froid de John Le CarréCréer un quiz sur ce livre

{* *}