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3,95

sur 688 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un excellent roman d'espionnage sur la guerre froide.
Le livre qui a connaitre John le Carré au grand publique.
J'ai adoré le personnage Leamas.
Une excellente histoire sur cette période de changement de camps entre la RDA et la RFA et le mur de Berlin.
Bonne intrigue.



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J'ai eu tort d'attendre si longtemps avant de lire mon premier John le Carré. le pauvre, il a fallu qu'il meure pour que ça me donne envie de pendre enfin son grand classique, L'espion qui venait du froid, qui traînait dans ma bibliothèque depuis tant d'années. Honte à moi…

Je ne regrette pas. Certes, le début est lent. le décor est installé sans vitesse excessive et même avec une certaine paresse, si bien que je me suis légèrement inquiété de savoir quand j'allais être pris par l'action. Il faut un peu de patience. D'autant plus que cette assez longue intro n'est pas là pour rien. Et à plus d'un titre. On le comprend plus tard.

C'est vraiment du solide, une sorte de roman noir dans le registre de l'espionnage et, au bout de compte, vu la fin (que je ne dévoile pas), on peut dire aussi que c'est un roman d'amour. Bref, la réputation de ce roman est amplement méritée.
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Pendant la guerre froide les services britanniques et de RDA se livrent à une guerre du renseignement. John le Carré nous fait découvrir les doubles, triples et quadruples fonds des machinations ourdies par lesdits services. le lecteur est plongé dans l'ambiance sinistre de la guerre froide et découvre les sentiments et les éthiques de ces guerriers du renseignement. le récit est parfaitement mené jusqu'à une fin qui m'a laissé silencieux quelques instants. C'est un classique mérité, je le recommande.
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Difficile de donner nouvel un avis intelligent sur un tel monument. le texte est palpitant, le sous texte est intrigant, on ne sait pas ce qui est vrai ou ce qui ne l'est pas, mais tout est parfaitement crédible et documenté. Il est terrifiant de se dire qu'elle telle épopée a pu se produire. Il est agréable de découvrir de nouveaux auteurs de polar, mais c'est aussi un bonheur de retrouver les valeurs sûres. Incontournable.
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J'avoue, avec un peu de honte, que je ne connaissais pas John le Carré. Ma connaissance des romans d'espionnage se limitait à certains James Bond et à Tom Clancy.
C'est en apprenant le décès de cet auteur que j'ai décidé de m'intéresser à son oeuvre.
L'espion qui venait du froid est donc mon premier roman et j'avoue avoir été très agréablement surpris par ce dernier.
la narration est fluide et l'histoire nous replonge dans la guerre froide.
Cette lecture m'a donné l'envie de découvrir l'oeuvre de cet auteur.
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Au poste-frontière qui sépare Berlin-Ouest de Berlin-Est, peu de temps après la construction du mur, Alec Leamas, un agent des services secrets britanniques, assiste en quelques minutes, impuissant, au démantèlement du réseau qu'il a constitué en RDA, orchestré par Hans-Dieter Mundt, le tout-puissant chef du renseignement est-allemand.
Abattu, vidé, lâché par sa hiérarchie, Leamas va saisir la chance ultime de se remettre en selle et de laver cet affront.
J'avais lu auparavant de le Carré "La Taupe" et "Comme un collégien", écrits une dizaine d'années après "L'espion qui venait du froid". Ce roman de le Carré explore les mêmes thèmes, mais avec une brièveté, un laconisme et une économie de moyens qui en font son efficacité. Lire un roman de John le Carré est comme entrer dans une pièce aveugle dont on a brutalement coupé l'électricité : privé du sens de l'orientation, on ne sait pas de quel côté le coup va venir. Comme Leamas dans une des rares scènes d'action - très réussie - du livre, on poste sa chaise au centre de la pièce plongée dans l'obscurité pour préparer sa riposte. A rebours de la géopolitique et de sa logique bipolaire, impossible de savoir dans le monde de l'espionnage à quel saint se vouer. Dans ce marigot, cimetière de toutes les illusions, il ne s'agit plus que de sauver sa peau.
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John le Carré est-il marié? C'est-y un coeur à prendre? J'aime ces anglais qui ont une classe folle, la classe de l'esprit, et qui ne s'abaissent devant personne. Celui qui a dit haut et fort que « la manière dont Bush et sa junte ont réussi à dévier la colère de l'Amérique, de Ben Laden à Saddam Hussein, [était] l'un des meilleurs tours de passe-passe de relations publiques de l'histoire », continue également à déplorer "l'inféodation du Royaume Uni aux États Unis".

L'espion Leamas au tempérament irascible, excédé d'avoir passé sa vie à se sortir des embûches d'un métier qu'il a fini par détester, tombe dans la boisson. "On se le montrait subrepticement du doigt, comme on désigne un athlète déchu, en disant : " C'est Leamas. le type qui a fait une boulette à Berlin. Malheureux de le voir se laisser aller comme ça!"

Et pourtant, une femme semble toucher cet homme dur, aigri, coléreux. Une dénommée Liz, qui travaille pour le Parti.

L'intrigue n'est pas absolument compliquée, mais ses éléments s'imbriquent de telle sorte qu'à un moment l'on se demande qui est transfuge : du grand art.

Il y a dans ce roman quelque chose qui évoque l'axiomatique : il y a dans ce qui se vend (les renseignements) comme une appartenance au domaine logique . La théorie mathématique axiomatisée est "constituée à la fois par un système logique sous-jacent, représenté par des axiomes logiques (par exemple A OU ¬A [« A ou non-A »]) et par une partie spécifique, particulière à la théorie considérée (et qui est parfois la seule à être explicitée)". le "code" observé par les espions d'un bord ou d'un autre quant à lui "semble" logique. L'est-il?

Je ne suis pas sûre de me comprendre moi-même, mais l'idée me plaît!

L'espionnage n'est-il pas (dans les romans en tout cas) une sorte de jeu effarant? Et ces transfuges qui risquent leur vie, existent-ils vraiment?

Roman fabuleux que "L'espion qui venait du froid". J'avais toujours cru qu'il s'agissait du pôle nord et qu'il arrivait couvert de givre. Non pas, mais quelle force, quelle énergie..

Et maintenant je file en Cornouailles rendre visite à l'auteur! Pourquoi pas?
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un incontournable du roman d'espionnage adapté au cinéma le livre est passionnant et nous fait decouvrir l'univers de John le Carre qu'il va developper dans toute son oeuvre :le contre espionnage et ses filouteries ! Un tres grand roman qui va vous tenir en haleine jusqu'au final !
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Je suis étonné que peu de commentaires aient été écrits sur cette oeuvre d'art, ce chef d'oeuvre de la littérature qu'est ce roman de John le Carré... mais finalement ça ne m'étonne pas tant que ça, comment décrire par des mots cette expérience de lecture formidable que nous offre le Maitre le Carré, nous plongeant au coeur de la guerre froide avec un réalisme et une cruauté qui n'appartiennent qu'à lui. Il se joue de nous pendant chacune des pages de son roman, nous apprend à ne plus croire en rien, arrive à nous bluffer completement dans les dernières pages et nous offre un ultime sursaut dramatique... oui, le Carré est un génie, et quiconque n'a pa lu L'Espion qui venait du froid ne devrait pas pouvoir juger le reste de son oeuvre... C'est de la littérature, de la vrai, autant policière que romanesque... le Carré explore les abimes de l'être humain qui ne se découvrent jamais autant qu'en période de guerre (même froide...)
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Après la lecture de L'héritage des espions, reprendre L'espion qui venait du froid 40 ans après l'avoir lu est une expérience fascinante. Les deux romans sont les deux faces d'une même pièce qui décrit la diabolique machination construite pour sauver une taupe cachée dans les services est-allemands. Au mépris de toute morale le couple Liz et Leamas sera ballotté d'un mensonge à l'autre et finira broyé. Même Leamas l'homme revenu de tout, le professionnel aguerri ne comprendra qu'au bout du chemin qu'il a été un pion dans un jeu qui dépasse ses acteurs.
On est là devant le sommet insurpassable du roman d'espionnage que le Carré transcende largement par une réflexion puissante sur l'engagement politique et l'absence de morale que cela suppose.
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