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3,84

sur 511 notes
Encore une fois Hervé le Corre fait "monter la pression" au fil des pages, Franck, sorti de prison, après 5 ans, va essayer de retrouver son frère, aux dires de sa petite amie, il serait parti quelques semaines en Espagne, mais pas de nouvelles Nous allons, alors, vivre avec Franck, la compagne de son frère, la fille et les parents de celle-ci. Et chaque page est un lot d'émotions, d'angoisse, voire de peur. Bin écrit comme toujours, des descriptions si réelles qu'on se projette sur les lieux comme si nous y étions. J'adore
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Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir....voila comment résumer ce livre à l'ambiance crasseuse, poisseuse. Un héros perdu dans des habits de truand, beaucoup trop larges pour lui, des personnages secondaires anxiogènes, et au milieu de tout ça une petite fille, seul espoir et seul fil ténu d'humanité qui relie tout ce petit monde. Bref un polar étouffant, prenant au suspense captivant.
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C'est de l'encre noire, qui colle comme la sueur sale à la peau de ces personnages, miséreux, maudits, malsains et destructeurs
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Roman glauque
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Contrairement à la plupart des autres critiques, j'ai un sentiment plutôt mitigé après la lecture de ce livre. Je ne suis pas arrivé à me laisser emporter par cette histoire. C'est peut-être la courbe de tension qui m'a laissé sur ma faim.
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Il y a quelques jours, j'attaquais ce roman noir et je vous expliquais être impressionnée par l'ambiance posée dès les 100 premières pages. Je réitère mon propos et je recommande ce roman à celles et ceux qui avaient aimé l'ambiance étouffante et caniculaire de l'Eté meurtrier, film de Jean Becker et dans lequel la brûlante Isabelle Adjani incendiait tout sur son passage. Dans le premier tiers de ce roman noir, c'est la même atmosphère et la même tension qui vous agrippent la gorge, alors même qu'aucune goutte de sang n'est versée ou qu'aucune violence n'est exercée.

Le pitch en deux mots :

Franck, 26 ans, sort de cinq ans de placard pour un braquage qui a mal tourné. Son frère aîné, Fabien est passé entre les gouttes, son frérot l'a couvert et a tout pris sur lui.
A sa sortie de prison, Franck est recueilli par Jessica, chaude comme la braise et accessoirement la petite amie de Fabien. Ce dernier est parti en Espagne faire du business et a demandé à Jessica et à sa belle-famille d'héberger Franck dans l'attente de son retour. Sauf que cette famille ressemble plus à un nid de crotales qu'à la belle-famille rêvée. Il y a Roland, un vieux caraque qui répare des voitures pour les fourguer à des gitans, Maryse, une vielle peau de vache flétrie et sournoise, Jessica leur fille, capable de vous sauter sur la braguette et dans l'instant suivant, vous planter une fourchette dans le ventre.
Fabien, lui, demeure injoignable. Au milieu de ces dingues, Rachel, la fille de Jessica, un ange de 8 ans, muette et mystérieuse, comme si elle en avait trop vu.
Cette intrigue se déroule, en pleine campagne au milieu d'une forêt dévorante et sous un soleil de plomb excitant les sens et chauffants à blanc les esprits. Franck est acculé, perçoit le danger sans l'identifier sous la surveillance inquiétante du chien de la famille, Goliath, « noir, le poil ras, bosselé de muscles, aux yeux fous et exorbités et tremblant d'une rage courant sous sa peau comme une électricité mauvaise. »

Pourquoi je vous le recommande :

Parce-ce que l'auteur excelle dans l'art de peindre des ambiances moites et poisseuses. Cette atmosphère étouffante au sens propre comme au sens figuré m'a mise sous tension et m'a tendue comme la corde d'un arc. Cette tension s'est ensuite dissipée quand les violences ont débuté et qu'un format plus classique de roman noir s'est mis en place.
L'auteur ne mise pas son roman sur l'intrigue qui semble prévisible mais bel et bien sur ce décor, ces personnages, cette chaleur sèche et poussiéreuse. Il ne décrit pas cliniquement la violence mais la contient, la suggère et la fait affleurer chez ces chiens avant qu'ils ne se transforment en loups.

Ces 100 premières pages sont une très grande leçon pour tout auteur qui veut se perfectionner dans son art!
Je comprends néanmoins la déception de lecteurs qui estiment la fin « inachevée » ou « ratée », mais je pense que là encore, Hervé le Corre a voulu suggérer plutôt que montrer ou décrire.
Bref, le mieux, c'est encore de le lire pour vous faire votre opinion.
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Franck sort de prison après 6 ans d'enfermement, alors qu'il pense être attendu par son frère c'est la femme de celui-ci qui se trouve devant la prison. Belle, attirante mais hystérique et dangereuse...
Sur fond de campagne girondine Hervé le Corre renoue avec le roman noir classique... roman social!

FB: La bouquinerie de livres neufs
Lien : https://labouquineriesoulac...
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S'il n'était question de temps en temps de l'Autoroute de Bordeaux, de la route de Lacanau ou encore du Carrefour drive de Mérignac, on pourrait se croire dans un très bon roman noir et rural américain. Une histoire simple, des décors miteux, écrasés de soleil et de violence. Une atmosphère bien poisseuse. De la sueur, évidemment, du sang, assurément, mais écrit dans un style âpre, simple et implacable qui vous laisse des marques profondes. Une réussite.
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La tension est à son maximum dès les premières pages, verrouillées par cette ambiance étouffante et cette chaleur moite aux abords de la forêt des Landes. Et elle ne nous lâche plus. Car rien ne va se passer comme prévu dans cette sale affaire. La catastrophe est prévisible. Quand soudain tout bascule, le piège se referme sur la proie... Franck, qui s'était résigné à attendre, n'a plus d'autre choix que de fuir cette folie pour sauver sa peau.
Il n'est pas possible de douter du talent de Hervé le Corre à écrire des romans noirs d'une force incroyable. Il injecte juste ce qu'il faut de violence et de rage dans cette sale histoire. La haine qui suinte de ses personnages désaxés est écoeurante. Ils sont abjects, on a envie de gifler Jessica, d'injurier sa crevure de mère, de prendre cette gamine par la main et de partir loin. Rachel est le brin d'humanité de cette famille vénéneuse, le petit souffle d'air de cette histoire qui nous permet de respirer au milieu de ce tumulte de violence.
Ce serait bien réducteur de se contenter de parler de la haine et de la méchanceté distillées dans ce roman. Hervé le Corre sait comment attendrir la colère du lecteur et celle de son personnage. Franck trouve le salut dans ce qu'il lui reste d'amour pour les siens, le respect pour son frère, les retrouvailles avec ses copains d'enfance, le souvenir de sa mère, celui de son père qu'il a chassé de sa vie et la tendresse pour la petite Rachel.
CHAPEAU BAS ! C'est sacrément réussi car Hervé le Corre en partant d'une histoire très simple au départ, et presque dépourvue d'originalité, nous entraine dans une lecture totalement addictive, d'une très grande qualité, avec une fin magistrale.
Lien : http://noireframboise.blogsp..
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Toujours aussi passionnant : histoire, style, personnage.
Du grand roman.
Dommage que la couverture nous montre un gentil chien a l'air penaud.
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