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3,77

sur 146 notes
Kersanton ?
Le télégramme nous informe le 12 avril 2004 :
"C'est aujourd'hui même que prennent fin les droits d'exploitation de la carrière de pierre de Kersanton Rhun Vras, à L'Hôpital-Camfrout, commune d'où cette roche volcanique fut tant extraite. Une page se tourne..."
Nous faisons la connaissance de Yoran, consignataire de Navire, également appelé consignataire maritime, agent de consignation ou agent maritime, il a pour mission de prendre en charge les navires dans un port et d'organiser leur escale, ainsi que le transport des marchandises.
Nous nous baladons dans Brest, en découvrant des endroits inconnus :
La Tour Rose, le Naval Monument, plus couramment appelé la Tour rose, est un mémorial américain érigé dans les années 1930 pour rappeler l'action de la marine américaine en Europe pendant la première guerre mondiale.

Que vous dire !
La déception est au rendez vous avec la rencontre avec ce romancier, car qu'un membre du comité de lecture grand public, ait pu comparer l'écriture de Gwenael le Guellec à celle de Jo Nesbo me laisse pantoise !
Qui accuser ?
J'aurais aimé découvrir un écrivain brestois qui serait de l'envergure d'un Nesbo ....
et bien ... non, c'est raté !
C'est long, c'est un périple qui nous permet de visiter Brest, Oslo et même l'Islande .... ce n'est pas ce qu'il y a de plus désagréable,
Mais les personnages restent flous, pas vraiment sympathiques, nous n'avons pas très envie de sympathiser avec eux que ce soit les premiers ou les seconds rôles,
Le style est parfois un peu emplumé parfois maladroit.
C'est fourni, très fourni, l'intrigue se ballade dans une bonne partie de l'Europe, il y a beaucoup d'intervenants, beaucoup de victimes à travers le temps, beaucoup d'assassins à travers le temps .... on tourne à la fois autour du monde du polar, du fantastique et de l'ésotérique.
On tourne, on tourne beaucoup ... je finis par avoir le tournis .... peut être faudrait il concentrer l'histoire ....
Alors, à vous de voir.
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10%, c'est 70 pages sur 700. Cela m'aura suffi pour m'ennuyer profondément.
C'est tout de même moins ridicule que ce que produit son sponsor, Bernard Minier. Mais que de descriptions inutiles et scolaires. Dommage, les éditeurs savent nous mettre l'eau à la bouche sur les 4ème de couverture avec des premiers prix. Mais qui est le président de ce grand prix du suspense ? C'est Bernard Minier. Tout s'explique.
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J'ai bien aimé cette plongée dans Brest, entrecoupée de voyage en Norvège et en Islande.
Le héros Yoran m'a bien accrochée aussi, solitaire, ne vivant que la nuit à cause de son handicap.
L'intrigue est plutôt classique, mais c'est bien mené. Il y a beaucoup de morts mais ce n'est pas sanglant, l'horreur est plus psychologique.
En bref, j'ai apprécié cette lecture, lue assez rapidement car c'est très prenant, genre bon mais alors, qui, quoi, comment!
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Quand j'ai refermé le livre il y a quelques jours, je me suis dit "waouh" Il y a des auteurs comme ça, c'est leur premier bouquin, et tu te demandes si c'est vraiment le premier.
Puis bon, je suis brestoise, alors forcément, une histoire policière qui se passe à Brest, je ne pouvais pas passer à côté.
Un livre en noir et blanc, comme j'aime le qualifier ainsi, comme Yoran, en lisant Armorican psycho, dans ma tête, je voyais Brest en noir et blanc.
700 pages difficile à lâcher.
L'ami proche de Yoran, Claude, a disparu, un meurtre a été commis dans l'appartement de ce dernier. Puis un autre et encore un autre. La particularité est que le tueur recouvre les blessures de ses victimes de gros sel. Il est vite surnommé le "tailleur de sel". Mais où est Claude ? Et quel est le lien avec tous ces morts? de Brest à Oslo, Yoran mène son enquête.
Un bon thriller comme on les aime.
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Je sais que je suis loin d'être le premier à chroniquer ce roman... mais, si comme moi, vous ne l'aviez pas encore lu, apprêtez-vous à découvrir un univers...

Gwenael le Guellec a une voix, un style et il bâtit ici tout un monde autour de chaque personnage de ce roman. Ce qui explique les 779 pages ! Ne vous affolez pas, ça se lit tout seul. Il ne m'a fallu que 4 jours. Oui, je sais, je lis vite et je suis à la retraite. 😀
Donc...

Yoran Rosko est photographe et mal voyant (il souffre d'achromatopsie, c'est à dire qu'il voit en nuances de gris). Il vit essentiellement la nuit et dort quasiment toute la journée. Fidèle en amitié, il s'inquiète de la disparition de Claude Garrec, son presque seul ami. D'autant qu'on a découvert chez celui-ci un cadavre "haché menu" ou quasi écorché (comme vous préférez) généreusement saupoudré de gros sel. Premier cadavre d'une longue et cruelle série. Yoran part à la recherche de Claude, recherche qui va le mener très loin dans tous les sens du terme. Brest dans la tempête, puis les pays nordiques mais aussi la souffrance, bien au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer.

Voyage initiatique, chemin de croix. Cela le mènera à... l'obscurité. Parce que lorsque "la lumière se fera" 😉 l'obscurité régnera encore. Vous verrez ! Gwenael le Guellec alterne les chapitres de son récit avec ceux d'un homme non identifié, un tueur, le tueur ? qui raconte à la première personne son passé, ses crimes, ses tentatives de rédemption. A ce propos, gardez-vous le temps de lire les 140 dernières pages d'une traite, vous risqueriez de perdre le fil et de gâcher les révélations finales. Cette fin justement est cinématographique, haletante, cruelle.

Qui tue ? Et pourquoi ? Et pourquoi ce cérémonial ? Psychopathe vengeur ? Mystique halluciné ? Toutes mes hypothèses se sont révélées fausses. Même les plus improbables.

Gwenael le Guellec va vous marquer avec cette ambiance nocturne, embrumée, pluvieuse, glaciale, avec des personnages secondaires très forts, avec son héros solitaire, obstiné, un peu maso diront certains... Yoran est de ceux qu'on n'oublie pas... Je m'attendais au vu du titre à un serial killer breton, une intrigue classique avec des gendarmes compétents et quelques scènes bien saignantes. Un thriller comme il en existe des dizaines. Pas du tout ! L'auteur nous en réserve bien quelques unes, de ces scènes saignantes... mais son intrigue est bien plus complexe qu'on ne l'imagine au départ. Vous allez créer vos propres fausses pistes ! Si si !

Allez ! Embarquez pour la Norvège et ça va secouer ! C'est promis... 😊
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Yoran Rosko est photographe mais il est un peu particulier ; il voit le monde en noir et blanc. Sa maladie visuelle l'empêche de vivre normalement le jour. Alors la nuit est sa principale destinée. Il apprend que son ami Claude a disparu et qu'un cadavre a été retrouvé dans son appartement. Ce dernier est à priori un ancien capitaine de cargo norvégien, disparu en mer en 1995.Yoran n'a qu'une obsession retrouver au plus vite son meilleur ami. Ce cadavre serait l'oeuvre d'un tueur redoutable intitulé " le tailleur de sel "....


" Armorican Psycho" est un véritable pavé de plus de 700 pages, cela me freinait à le lire mais une fois les premières pages tournées, j'ai plongé avidement dans l'histoire. J'ai découvert Brest et ses environs, une pluie battante à chaque instant où la mer se déchaine inlassablement.
" Chaque Brestois avait une histoire à raconter à propos du quartier de Recouvrance, dont le pont constituait le lien privilégié avec le centre-ville. D'un côté, la vieille tour Tanguy et le jardin des Explorateurs, de l'autre, le château de Brest, régnant sur la cité du haut de ses dix-sept siècles, et l'Arbre emphatique d'Enric Ruiz Geli et ses sept plantes. L'alliance, si brestoise, entre passé regretté et avenir espéré. "
J'ai senti l'écume et le vent qui glace jusqu'au point d'être en état de gel. J'ai ainsi voyagé pour mon plus grand plaisir !
Cette histoire a capté mon attention et le personnage Yoran Rosko m'a beaucoup plu. C'est un être à part entière. Son handicap visuel n'est pas pour lui pas un problème. Yoran est même redoutable, il ne lâche rien !
Il sait braver la tempête comme le climat brestois.

Gwenael le Guellec a fait de ce roman un thriller remarquable et un véritable page turner. L'histoire est captivante sans aucun temps mort. L'ambiance du livre y est pour beaucoup. C'est sombre, vertigineux, frémissant et glaçant ! Quant à l'enquête, elle est palpitante à chaque chapitre.

Alors ça vous dit de découvrir non seulement cet auteur mais aussi l'univers de Brest ! N'ayez pas peur de l'épaisseur du roman, vous verrez il se lit sans relâche !

Je suivrai assurément les aventures de Yoran, d'ailleurs l'auteur vient de sortir depuis peu son deuxième roman intitulé " Exil pour l'enfer " aux éditions les Nouveaux Auteurs.

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Un livre qui m'a tenu en haleine pendant une centaine de pages puis je me suis ennuyée. C'est lent, des descriptions à n'en plus finir d'une ville que je ne connais pas et qui semble bien triste. J'ai lâché le livre puis je l'ai repris plusieurs fois et si ce bouquin ne m'avait pas été offert je l'aurais définitivement abandonné.
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L'intrigue de fond n'est pas inintéressante. En revanche, il y a beaucoup de longueurs, de passages qui me semblent totalement superficiels. Je comprends que l'auteur ait pu vouloir apporter un peu de contexte pour créer une ambiance particulière mais plusieurs sous-intrigues paraissent inutiles, comme celle qui se passe hors de Brest par exemple. Et je n'ai pas été convaincue par les references musicales qui n'apportent rien au roman selon mes goûts. C'est parfois un peu lourd. Un thriller assez inégal en somme, lu en diagonale.
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Ce livre, je crois bien que je me le suis noté dans ma liste d'envies il y a déjà bien longtemps. Et le temps passe, les nouveautés me happent. Je l'achète bien après sa sortie en poche et va rejoindre ma pal interminable. On s'en fout, me direz-vous? Eh bien moi non car je l'ai laissé m'attendre alors que moi j'attendais ce genre de lecture. Et je vous explique de suite pourquoi.

1/ la Bretagne : Je suis un peu chauvine quand même ! Et puis Brest, je m'y suis rendue plusieurs fois et je suis loin de la connaître sur le bout des doigts. Mais grâce à l'auteur, j'ai retrouvé la mémoire visuelle de certains lieux et l'olfactive, celle des jours de tempête, les embruns, le sel de la mer, le port.
2/ le voyage : l'auteur nous emmène de la pointe bretonne à l'Islande, par voie maritime, dans un immense chalutier. Découverte et sensations fortes assurées. La plume de l'auteur est très immersive.
3/ et l'essentiel : une intrigue cousue de main de maître. Même si le texte peut sembler long, pas loin de 800 pages, il est impossible de le lâcher. Vous voudrez savoir, je vous l'assure ! Car vous ne pouvez pas imaginer où l'auteur va vous emmener avec son personnage principal, Yoran Rosko, photographe et explorateur urbain où la nuit domine. Atteint d'une maladie oculaire faisant craindre la lumière du jour, il préfère la noirceur de la nuit et les lieux dissimulant encore un peu de l'histoire de Brest, sa ville, et de ces  quelques obscurs évènements qui ont pu y avoir lieu. La disparition de son ami et mentor va le précipiter en eaux sombres et nous avec !
4/ dernier point et non pas des moindre, celui qui me prend la gorge et me serre : l'exploration de la nature humaine dans ce qu'elle a de plus glauque avec un tel réalisme que ça fait froid dans le dos.

Un excellent moment de lecture.

Je vais, bien évidemment, me procurer la suite des aventures de Yoran Rosko, EXIL POUR L'ENFER, sorti le 7 Janvier 2021. Mais vais-je tenir jusqu'à la sortie poche ? Car quand j'achète une duologie ou une trilogie, j'aime bien tous les avoir au même format. Et vous ? Aussi psychorigide que moi ?

Bonne lecture

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C'est d'abord un thriller dense, intense, haletant. Avec pour changer un enquêteur qui n'est ni flic, ni détective, avec en plus une maladie rare des yeux qui lui fait voir la vie en noir et blanc.
Une description très interessante du coup de Brest, mais aussi de la Norvège et de l'Islande. le roman est également émaillé de citation de chansons. Une bonne lecture en tout cas.
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