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3,77

sur 146 notes
🌧💧📷 " Armorican Psycho "

Je ne connaissais pas l'auteur, mon époux m'a offert ses deux romans et pour l'instant, j'en ai lu qu'un, mais je sais que je vais lire le précédent très vite.

Ce roman fut pour moi en tout point extra, moi, je me moque de la taille des livres fin, gros, ça ne me freine en aucun cas .

Avec ce roman, j'ai été captivé du début à la fin, parce que cette façon de décrire Brest, les petites villes, ça rend une atmosphère prenante au roman et puis même si je vais beaucoup en Bretagne parce que je suis marié à un breton/italien bah y a des choses que j'ai découvertes et je ne connaissais pas.

Oui, dans ce roman, j'ai voyagé à travers les yeux, j'ai imaginé, je me suis laissé porter.

J'ai suivi Yoran à la recherche de son amie Claude et sur les traces de ce tueur " le tailleur de sel " et par moments, je ne voulais pas que le roman se termine. Parce que je l'ai suivi dans Brest avec son temps météo capricieuse et venteuse comme par dans le Loiret quand il pleut et aussi en Norvège temps froid à la recherche d'indices.

Ce roman m'a rappelé l'émission sur france 3 la carte aux trésors, pourquoi cette comparaison.

Car ici, plus je suivais Yoran dans sa quête d'indices, plus j'apprenais un fait historique, sur les bateaux, la ville, les marins, et plein d'autre chose, et plus je suivais un Yoran détermine, courageux et ambitieux, qui n'a vraiment peur de rien, il est prêt à tout dans sa quête de vérité.

Oui, bien sûr, ici, je parle d'un tueur qui tue et de la pire des manière et le roman prend une tournure sanglante, mais ses meurtres ce n'est pas, je te balance sa là et pas d'explication, non, non, ici tout a son explication et c'est bluffant.

On parle d'homme avec un grand H, qui par leur fonction hiérarchique, son passé du mauvais côte, son devenu des hommes mauvais où la noirceur à gagner leurs coeurs et ils ont font des choses ignobles, atroces et tout ça le joug d'un homme qui les a fait devenir ses disciples, un homme qui a pourri leurs coeurs, en sachant déjà qu'à la racine ses hommes était déjà gagné par le mal, il en a profiter et les a pervertie, comme lui.

Franchement fabuleux du début à la fin ce roman, une total découverte, et encore un nouvel auteur à ajouter à ma bibliothèque.📷💧🌧
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Dans ce livre, nous suivons Yoran Rosko qui est à la recherche de son ami et mentor. Yoran n'est pas un enquêteur, il n'est pas non plus inspecteur, comissaire ou encore lieutenant. Yoran est photographe à Brest. Sa recherche le mènera à la découverte d'un lourd secret. C'est une histoire originale, qui se differencie de celles ecrites par les auteurs plus connus comme Thilliez, Minier, Norek...

Je rejoins les avis qui mentionnent certaines longueurs. Je recommande malgré tout cette lecture.
La fin de l'histoire me donne envie de lire le second livre de cet auteur : Exil pour l'enfer.
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L'auteur a dû fournir un travail titanesque de recherches et d'écriture pour ce premier roman, ce pavé de presque 700 pages ou il nous immerge dans une énigme puissante et franchement bien ficelée.
Alors Armorican Psycho de quoi ça parle :
Un photographe solitaire, Yoran Rosko, atteint d'une maladie qui l'empêche de voir les couleurs enquête sur la disparition de son ami. Il se retrouve confronté à un mystérieux tueur se faisant appeler le Tailleur de sel.
Armorican psycho est surtout un excellent polar d'atmosphère sur fond de légendes bretonnes.
La description des lieux est parfaitement rendue, on s'y croirait On aime aussi cette ambiance glauque et morbide très prégnante. On ressent parfaitement la pluie, le froid et la tempête. Et que dire de Brest et des autres villes et des ambiances industrielles de leur ports. L'auteur maîtrise bien cet univers et son écriture est très visuel mais profonde aussi. le style est clair et intéressant. Ici, tout est à sa place.. Bref un thriller très bien écrit, haletant et documenté. La lecture est fluide et les mots sonnent justes. Et puis comme si cela ne suffisait pas l'intrigue est originale et la chute est amenée de façon fort inattendue. Une bien belle surprise. Un premier roman maîtrisé de bout en bout à la perfection qui vous emporte littéralement. Alors…Que demander de plus.

Lien : https://collectifpolar.com/
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En tant que brestois d'origine, j'étais content de lire un polar dont l'action se passe sur les terres de ma jeunesse. Mais, je dois dire, que je reste déçu et me suis par moment bien ennuyé à lire ce gros pavé de presque 800 pages.
La faute a une enquête dont les principales avancées sont essentiellement dûes à de très improbables concours de circonstances.
A un moment, autant de "coup de bol" ou de rencontres tombant presque du ciel, nuisent beaucoup a la crédibilité et a l'intérêt du polar.
Si le style m'a assez plu, sans être renversant, j'ai trouvé que l'auteur se perdait à trop décrire certains lieux, notamment Brest, pour laquelle j'avais l'impression par moment de lire sa page Wikipedia.
Après, difficile avec autant de pages de ne pas souffrir de longueur, et certains passages de l'histoire m'ont semblé faire durer le livre artificiellement sans qu'il y ait un réel intérêt pour l'histoire, la partie concernant l'escapade à Oslo notamment avec un dénouement que j'ai trouvé presque grotesque.
Sinon, à quelle période se déroule le livre ? le héros passe son temps dans les bibliothèques à chercher des indices (bon ok j'exagère un tantinet) alors que les ordinateurs portables sont légion....il peut pas avoir sa propre connexion ? C'est un détail mais avec avec le reste de ce que j'ai déjà énuméré ça commence à faire un peu trop pour moi.
Concernant le coeur de l'intrigue, je n'ai pas non plus été transporté et j'avoue avoir eu du mal à y adhérer.
Pour le coup, content d'en avoir fini et même les remerciements de la fin me laissent un goût amer. L'auteur remercie B. Minier pour ses précieux conseils, logique dans ce cas que ce dernier soit autant dythirambique sur la couv' un peu l'impression de m'être fait avoir, pour le coup, sur l'honnêteté de cette phrase et qui sert pourtant "d'appat".
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Merci à Babelio ainsi que les éditions - Nouveaux auteurs - pour m'avoir fait découvrir le premier roman de Gwanael le Guellec, par ailleurs Grand prix suspense psychologique 2019.

Yoran Rosko, photographe trentenaire très solitaire mène une vie tranquille. Peu de relations hormis sa mère et son meilleur ami Claude Garrec. Sans doute sa phobie de la lumière y est-elle pour beaucoup, en effet, il est atteint d'achromatopsie – absence totale de vision des couleurs - . Cependant il vit dans sa ville, Brest dont il connait tous les recoins.

Point de départ, de ce thriller, la disparation de Claude Garrec ! Début de longues péripéties qui vont nous faire découvrir la Norvège, l'Islande, et bien sûr l'Armorique.
Yoran Rosko, fidèle en amitié cherche, interroge, afin de déterminer la raison de cette absence.

En parallèle, nous « écoutons » les prémisses des actions du « Tailleur de sel ». Acteur pervers de plusieurs meurtres atroces. Ce récit, nous tient en haleine en permanence. D'autant que la personnalité attachante du photographe, nous incite, presque à lui dire de faire attention, de se méfier…Car, il ne représente pas le héros à qui rien ne peut arriver, loin de là. L'atmosphère tendue participe pleinement à nous tenir sous son joug ; accentuée par le froid, la pluie omniprésente, qui nous calfeutrent dans une ambiance psychologique angoissante…

Pèlerinage dans certaines églises, avec la conviction pour certains de détenir la vérité ; pèlerinage aussi dans les services de la police avec ses luttes intestines, pèlerinage enfin dans l'environnement des marins.

Bref, avec – Armorican psycho - vous l'aurez compris, j'ai absolument plongé dans, et adoré ce roman noir, grâce à son style précis, descriptif et envoutant. Un moment enivrant d'évasion…
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Un livre très prenant sur une enquête qui voyage dans plusieurs pays avec un héros qui voit la vie en noir et blanc. Les descriptions de Brest sont très précises, visiblement l'auteur connaît (ou imagine) bien la ville. Aucun humour dans le roman et beaucoup de pluie et de froid mais du suspense ...
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Je me suis laissée tenter par l'intrigue. Mais comme d'habitude, avec l'Edition des nouveaux auteurs, c'est toujours long. Mais là, on n'en finit plus des descriptions, il n'y a aucun, les personnages caricaturaux... je n'ai pas pu aller au delà de la 120ème page
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Pour ne rien vous cacher, j'ai été très intrigué par un Gwenael le Guellec qui aime -presque- toutes mes publications sur la page facebook du blog et qui a même mis, je crois, un ou deux commentaires sans faire la pub de son livre, ce qui change de certaines auto-promotions ardentes. C'est assez fortuitement que j'ai découvert qu'il avait écrit Armorican psycho, et, assez tenté, je me le suis procuré via un site de livres d'occasions qui commence par mo et finit par mox. Aussi quelle surprise lorsque je déballai ce roman de 778 pages, je crus qu'il y avait 2 voire 3 livres dans le paquet ! Moi qui n'aime pas les pavés, me voilà servi. Puis, quelques jours de vacances avec une connexion wifi très défaillante et sans réseau -on ne dira jamais assez de bien des zones blanches pour la lecture, en l'occurence pas très loin de Brest- m'ont permis d'avancer vite dans ce polar qui se lit très vite tant l'intrigue est mystérieuse. Les 200 premières pages l'installent sans ennui, au contraire, puis, la tension monte jusqu'au final.

La force de ce roman est d'abord de mettre en scène un héros atypique dans une ville, Brest, qui n'est a priori pas la plus sexy ni la plus citée lorsqu'on parle polar. Et pourtant c'est également l'atypisme de la ville et la manière de la décrire qui rend le roman particulier. Gwenael le Guellec inclut dans son récit des descriptions des lieux sans qu'ils paraissent remplir des pages, ce qui est le cas dans les gros romans policiers dans lesquels les descriptions des lieux et de la météo débutent les chapitres sans servir l'histoire, avant de passer à autre chose. Dans Armorican psycho, Brest, puis la Norvège et l'Islande ainsi que les conditions météorologiques sont dépeintes de telle manière qu'elles donnent le ton du roman, l'ambiance. Reste ensuite à y faire entre un personnage principal complexe et bien campé puis des seconds rôles très présents et eux-aussi détaillés, scrutés et une intrigue qui tient jusqu'au bout du bouquin, et le tour est joué. Tout ce que parvient à réaliser aisément -enfin, peut-être pas lui à l'écriture, mais c'est ce qu'on ressent à la lecture-Gwenael le Guellec dans son gros roman dont j'ai tourné les pages sans en passer aucune, ce qui est presque un exploit.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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L'ouvrage a obtenu le grand prix du suspens psychologique 2019 qu'il mérite tout à fait, car pour ma part, j'ai découvert le serial killer à la page 704 alors que le livre en compte 778 ! Ce livre m'a été conseillé et m'a intéressée car la plupart de l'intrigue se passe à Brest, ma ville natale. J'ai eu beaucoup de plaisir à m'y retrouver dans les descriptions de l'auteur (trop détaillées d'après certains babéliotes, pas pour moi !). Les romans policiers durs comme celui-là ne sont pas ma tasse de thé. J'ai eu un peu de mal lors de la lecture de certaines descriptions crues des meurtres ou de la psychologie déviante de certains personnages. Mais l'écriture est fluide et j'ai fini par être tenue en haleine malgré tout.
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Je rejoins ceux qui n'ont pas aimé et qui sont déçus par ce livre donné pour "Emballant et captivant". Pour ma part, je l'ai trouvé interminable et ennuyeux ; même le dénouement n'a pas racheté l'ensemble. Les descriptions alourdissent le texte, entravent la saisie de l'intrigue et les personnages m'ont laissé indifférente.
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