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Comment ça "Pas mieux" ? Bah si, mieux, moi je dis. Mieux encore que "En moins bien" même.

Mieux, parce qu'Emma est revenue. Un peu moins mieux aussi, c'est vrai, parce qu'elle pète pas trop la forme Emma, et qu'en outre elle se pointe flanquée d'un specimen gothique qui se trouve être son rejeton-surprise (petit spoil sans conséquence, on se calme). Avec cette nouvelle donne, le mari, lui, va devoir faire au mieux, mais contrairement aux apparences, c'est pas forcément moins bien.

T'arrives à suivre ? Je t'explique.
Tu feras connaissance du héros-narrateur – dont on ne connaîtra jamais le nom, va falloir t'y faire, précise-je pour les éventuels frustrés du patronyme qui seraient tentés de se refaire les pages à rebours en vue en vain de débusquer le dit patronyme. Donc, disais-je, tu découvres le début des aventures de notre héros-narrateur dans "En moins bien", où son Emma fraîchement épousaillée s'éclipsa sans crier gare, engendrant lamentations, interrogations et autres tentatives de recherche calamiteuses.

Tu t'enquilles ensuite "Pas mieux" ici présent, avec son petit sursaut dans l'espace-temps et la réapparition de la sus-nommée mais je l'ai déjà dit plus haut, faudrait voir à suivre aussi.

Pour la suite et les détails, tu aviseras à la lecture, si tant est que tu sois tenté par une histoire bien barrée et sans prise de chou, toujours et systématiquement truffée de dialogues diablement imagés ou de tournures définitivement métaphoriques (échantillons à suivre sur Babelio à raison d'un ou deux par jour, c'est bon pour le moral – ça y est je suis sûre que tu l'as direct dans la tête cette p*** de chanson).

Pour qui kiffe Audiard et consorts, c'est hilarant, c'est facile, ça fait du bien. Tu emportes ces deux petits tomes de délire pour meubler l'estivalité de tes congés à Ploevech-sur-le-Biniou et c'est l'euphorie garantie. Merci qui ? Hé bé le Guilcher pardi.



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Ma chronique va être courte mais je ne pouvais pas fermer ce livre sans le saluer au même titre que j'ai salué les cinq autres.

Toujours aussi épatée, transportée, amusée, cueillie. Et cette tendresse enrobée de pudeur, genre "même pas mal !" qui nous fait un petit scrouch-scrouch dans le coeur...

Je serai au rendez-vous pour ton septième, Arnaud. Mais prends le temps qu'il te faut et ne te gâche jamais.
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Entre moi et Arnaud le Guilcher c'est une histoire de lectrice partiellement contrariée ^^
Nous flottons dans deux ondes diamétralement opposées …
Aucun repit dans cette profusion de cruauté amusée dans la description de cet univers glauque…
Où sa désespérance chatouille ma sensibilité de rêveuse…

Et pourtant …
Je l'adore car il a cette plume déjantée qui me fait beaucoup rire avec ses trouvailles !
Ma question c'est quel est donc ce produit qui lui permet de s'envoler aussi facilement dans un monde où je n'arrive pas le suivre complètement …car il est trop …trop…inaccessible pour mon neurone de sirène qui a besoin de temps…de rose bonbon…de rose girly …de poésie …et surtout qui ne bois que de l'eauuuu ^^
J'ai tenté de le lire à dose homéopathique… car une seule phrase de lui suffit pour en prendre plein la figure de ses envolées lyriques et absurdes digne d'un Audiard ^^
Il est gargantuesque dans ses excès imaginaire ^^
Le rythme est tellement rapide que je me suis perdu dans son labyrinthe d'une histoire qui
part tres …tres loin…à l'autre bout de l'océan…où j'ai dû boire la tasse en me bidonnant comme une baleine^^
Tout et son contraire …
Un paradoxe vivant que j'admire ; malgré cet univers cauchemardesque qu'il me sert, et que je dévore malgré tout avec plaisir.

J'ai frictionné avec son univers tout en ayant une folle envie de m'y installer confortablement ...

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"Comme c'est bizarre un gothique qui sourit"

J'ai "Pas mieux" entre les mains...

Après des années lumières d'absence, un beau soir de Noël, ma femme qui s'était fait la belle sans son alliance débarque sur un coup de tête avec son fils caché, le mien, 15 piges, pas loin de deux mètres tout vêtu de noir et qui a le look d'un ado à la Tim Burton. Tout chamboulé par cette intrusion dans ma vie de célibat, je découvre les joies de la paternité tardive ; ma descendance (une tête de plus que moi) possède des talents un peu comme moi...mais en mieux !

"Pas mieux", la suite d'"En moins bien" en...
Plus animée. ..La famille s'est agrandi... d'une grande asperge sortie tout droit d'un film d'épouvante.
Plus déjantée avec un Takeshi en pleine forme épris d'un fringant tapin de Noël
Plus musicale avec un célèbre duo d'outre-tombe qui a encore une la pêche, un groupe d'enfer les Fatherfuckers et un DVD qui tourne en boucle.
Plus grossier avec des malades de Tourette.
Plus talentueux avec le post-scriptum pour personne.
Tout aussi décalée avec des répartis et dialogues loufoques qui fusent.
Arnaud Le Guilcher se lâche dans cette suite encore plus Baroque and roll et c'est tant mieux !

Allez soyons fous, contre la morosité ambiante, je reprendrai bien un Le Guilcher pour la route

Place aux suivants
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C'est une bombasse de babelio qui m'a conseillé ce bouquin, enfin bombasse, n'exagérons rien non plus, comme elle risque de lire mon avis, j'essaie de rester poli et tout bien éduqué… m'enfin si un jour elle voulait que je touche ses nénés, je ne dirais pas non hein, enfin vous voyez le truc quoi…

L'autre jour elle me dit :

« Mon poussin » ou un truc dans le même genre, il faudrait que tu lises ce bouquin car il me fait beaucoup penser à toi cet auteur… déjà la meuf pense à moi quand elle lit des livres, ensuite elle m'appelle mon poussin, ça sent les petits monologues sexuel sur ma pomme, au coin de la baignoire...Attention aux pépins...

(Sifflement du serpent) « ouhhhh Tu veux croquer » (sifflement du serpent)

Donc qu'est ce que je fais, j'ai été voir la tête du bonhomme…euh comment dire… tu prends le mec, tu fais abracadabra en faisant de grands gestes avec tes bras, et tu dis : « Je veux tout le contraire de ce gars là… »

Tadam…

Bah c'est moi…

C'est le sosie de Jésus, et moi on dirait « Braddeloin » d'après « Choupette»… Même que si tu fermes les yeux sans tricher hein, il parait que j'ai un air de « Colin farrell »… behhhh je ne suis pas peu fier…

Donc je lui ai dit, attends attends, petit cochonne il y a méprise, j'e n'ai pas un poil de cul en commun avec cet auteur…

Elle me dit : « Mais non poussin, sa façon d'écrire me fait penser à toi…. »

Ohhhhhhhhhhhhhh… viens que je te fasse des bisous entre les cuisses…

Bon j'ai commencé par « Pas mieux » second tome de « En moins bien »…Déjà rien qu'avec les titres, on arrive à se faire une idée du bouquin… C'est court, c'est marrant, c'est décalé, le ton est bon, l'humour aussi, normal c'est le même que le mien "En moins bien"… Par contre il m'a manqué un petit truc, ça sentait le bouquin bâclé, mais je vais persévérer avec « Pile entre deux » qui m'a l'air excellent….

De toute façon je fais "Pas mieux"

A plus les copains
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Pas mieux. Si quand même, un peu*. Si « En moins bien » annonçait la couleur, là y a publicité mensongère parce que les mêmes, quinze ans après, ils ont eu le temps de murir leurs vannes.
On retrouve avec plaisir notre héros (et quelques uns de nos autres zéros) d' « En moins bien » qui voit réapparaitre son Emma de femme. Elle qui s'était cassée sans laisser de traces au bout de 24 heures de vie commune, rentre à l'écurie juste comme si elle était partie chercher le pain. Un pain surprise et quelle surprise puisqu'un ado de quinze ans l'accompagne. Souvenir d'avant nuit de noces, du temps où tout allait presque plus mieux que l'à peu près pas mal présent.
Machin va enfin connaître les plaisirs de la vie de famille avec sa femme et son nain gothique de deux mètres qu'il va devoir apprivoiser.
L'aimant à taré d' « En moins bien » n'a pas perdu la main. Barjotland, c'est chez lui. Deux de ses potes de Sandpiper (En moins bien), un japonais fétichiste, un éditeur bling bling, une prof qui réhabiliterait l'éducation nationale chez le premier boutonneux en échec scolaire qui passe, un avocat véreux style coke en stock, une nympho sado maso, entourent la petite famille. Les moins tordus sont Elvis et Michael, parce que c'est vrai qu'ils ne sont pas morts le King et Bambi, ils sont dans le bouquin.

On sent bien qu'avec ce deuxième livre, Arnaud le Guilcher a trouvé tous les ingrédients à ses futurs succès. Les dialogues sont savoureux et annoncent les terribles « Pile entre deux » et « Ric Rac » qui suivront. Entre deux bières, une clope, une ligne, une baise et un paquet de situations LeGuilchesques, l'amour et la tendresse s'invitent au fil des pages. On n'est pas encore au niveau des deux livres qui suivront mais à l'unanimité de moi-même, j'aurais fait passer Arnaud en classe supérieure si on m'avait demandé mon avis.
Une petite remarque malgré tout du genre peu mieux faire car autant les deux premiers tiers du bouquin m'ont embarqué, autant j'ai trouvé que ça s'essoufflait vers la fin. Une fin un peu bâclée. Sensation que j'ai déjà eu sur d'autres de ses titres mais qui ne retire rien au plaisir que j'ai toujours à lire et à apprécier son sens de la formule exceptionnel.
J'suis fan m'sieur le Guilcher. Vivement le prochain.

*Pardon Lolo, je viens de relire ton billet et mon début ressemble carrément au tien. Pour les droits d'auteur tu me donneras ta facture
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Depuis les aventures à Sandpiper, il s'est déjà passé quinze ans pendant lequel le narrateur quarantenaire est devenu "le locataire de son existence". le héros d'En moins bien mène une vie presque rangée dans sa cambrousse, il a suivi une cure de désintoxication, il s'occupe du pressing qu'il a hérité de Mme Kurosawa et Il a pris un chien « Prosper », un bouledogue anglais alcoolique ça vous étonne ? En ce soir de Noël 2013, il attend ses invités son meilleur pote Richard, Mme Kurosawa et son neveu Takeshi. Ca sonne et lorsqu'il ouvre la porte il se retrouve nez à nez avec Emma sa femme disparue depuis quinze ans et son môme qui se prénomme « Commmoi » il ressemble à « Edward aux mains d'argent sans les mains d'argent », le cadeau de Noël ne pouvait que s'arroser ! Dès le lendemain la petite famille s'installe, la cohabitation père-fils n'est pas facile mais comme toujours une petite mousse et il s'adapte ! Emma semble complètement absente et pour cause, ses visites dans une clinique où les responsables sont atteints du syndrome de la Tourette interpelle le mari. Au fil des jours le fiston s'avère beaucoup moins benêt qu'il n'y parait car en fait il écrit, il écrit même mieux que son père et une maison d'édition New-Yorkaise s'y interesse. Entre temps notre héros doit trouver de quoi renflouer ses caisses pour entretenir sa petite famille, à New York il s'associe à un avocat véreux pour des placements dans l'écolo, entre temps Barak Obama est viré de la maison blanche suite à une aventure avec Lady Gaga, au détour d'un lac notre héros rencontre le King et le roi de la pop qui se la coulent douce alors que tout le monde les croient canés. Autrement dit, on ne s'ennuie pas une seconde dans ce road-movie, les situations sont souvent glauques mais hilarantes car ponctuées par des expressions dignes d'un Audiard. Beaucoup de clins d'oeils musicaux et cinématographiques dont Tarantino auquel d'ailleurs le genre du livre fait énormément référence. La fin du roman laisse supposer une suite d'ici là monsieur ronronne en famille...
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J'ai vraiment apprécié ce livre qui est la suite de en moins bien, malgré le titre pas mieux je l'ai trouvé bien meilleur que le précèdent bouquin. On retrouve ici le personnage d'Emma accompagné de son fils Commemoi. Les retrouvailles ont lieu 15 ans après son départ. J'aime vraiment le style si particulier et unique de style d'Arnaud le Guilcher, avec des personnages improbables comme Billie Jean le sosie de Michael Jackson, il y a également Michael Jackson et même Elvis Prestley dans ce bouquin qui vivent tranquillement leurs vies en se cachant.

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J'ai retrouvé avec délectation les protagonistes déjà bien englués dans les sables mouvants de En moins bien. Pour la suite des aventures grisantes et extatiques de notre looser et de ses amis hors normes, il faut ajouter les entrées fracassantes et inédites de Emma et de Commmoi sans oublier Prosper le chien alcoolique.

Dans une Amérique - un brin virtuelle- Obama s'empêtre dans une histoire de moeurs avec Lady Gaga et se fait battre aux élections présidentielles par "un broc à orangeade trisomique": Sarah Palin! On n'est à peine surpris de croiser Michael Jackson copinant avec Elvis Presley et allant de concert taquiner le goujon!

Pas mieux dit Arnaud le Guilcher, peut-être pas!

Mais c'est toujours tendrement féroce, amoureusement cruel, joyeusement déjanté et carrément barge.

Un roman bouillonnant et déchaîné où les secousses comiques sont garanties.



Lien : http://bevanhalennebzh.over-..
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Pour citer le ressenti d'une autre lectrice, « Pas mieux » la suite du premier livre, est un peu mieux que « En moins bien », même si l'auteur aurait pu faire mieux. J'ai fait l'inverse, c'est celui-là que j'ai lu en premier.
Le roman toujours bien tonique, m'a semblé un peu plus structuré, même s'il part quelquefois en vrille.
On sourit, on peut rire ou s'esclaffer. Ou avoir un sourire constipé comme moi.


Soyez les bienvenus.es dans l'univers d'Arnaud le Guilcher !
Qui jovial, au comptoir, se penche vers moi, le stylo plume à l'oreille en me demandant :
« Et à part cela, j'vous sers quoi, mon bon monsieur ? »

Et moi de m'entendre lui répondre ;
« Bof, la même chose que le derrière fois, en mieux…Avec moins de cadavres, en incluant ceux des bouteilles ! »


Nous retrouvons donc le personnage central du roman, toujours sans patronyme et surtout toujours aussi égocentrique. Il a repris le pressing à son compte et s'est essayé à l'écriture d'un roman, sans succès. Il continue de boire comme un trou en attendant que les jours passent.


Autour de ce « Vernon Subutex », très bas de gamme, gravite toujours son même petit monde. Son pote Richard toujours aussi glandeur, Darius toujours plus combinard.
A cette troupe de « bras cassés », s'ajoutera des autres personnages bien défoncés aussi, comme le fils du charlot du pressing.
Celui-ci, baptisé « Cemmmoi », accompagné de sa mère, déboulera sans crier gare, dans l'appartement du père, la veille de Noël.
« Cemmmoi », qui ne paie pas de mine dans son allure gothique, limite autiste, est un ado de quinze ans, qui se révélera vite être un surdoué en écriture.


Commencera alors une autre vie échevelée pour le père et son fils prodige, à la recherche d'éditeurs et le succès arrivant, à signer des contrats pour passer dans des émissions de télé.
S'en suit des histoires abracadabrantes et tarabiscotées qui sombrent parfois dans l'invraisemblable. Avec un avocat véreux, qui se shoote au cocktail et à la poudre et qui becque dans les plus grands restos.
Un loft immense où tous les compères se retrouveront. Accompagnés et sortis de je ne sais où, de deux sosies, celui d'Elvis Presley et celui de Michael Jackson.
A moins… A moins que ce soient les vrais qui ont survécus…?


Et dans cette ambiance déchirée par les décibels de Rock'N Roll et par l'alcool, on y retrouve la bombasse de service.
De la bonne ! le must !
Lynette une prof de français aux allures de Scarlet Johansson, fuselée comme un avion de chasse. Et qui n'hésite pas à se faire bronzer à poil devant les regards lubriques des mâles en rut.
Lynette qui a découvert les qualités littéraires de son élève « Cemmmoi » et aussi ses prouesses sexuelles.



Héééé ! et Emma ? Que devient-elle dans tout cela ?
Emma cette fleur de printemps qui au bout de quinze ans, revient chez son abruti de mari.
Emma la douce qui disparait, qui est une fois de plus balayée d'une grande partie du roman.
Elle refera surface, qu'épisodiquement, sauf à la fin du roman pour donner sûrement une suite au livre.
Emma, toujours plus mutine, dont le destin s'acharnera sur elle.
Toujours plus silencieuse, dont j'aurais aimé qu'elle soit décrite plus en profondeur.
Emma qui restera une énigme et que je n'en saurai jamais plus sur elle.
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