Très bonne synthèse de l'humanité du paléotithique au transhumanisme.
C'est toujours étonnant de faire le raccourci entre les sociétés de chasseurs-cueilleurs et la société de consommation actuelle. Mais cet ensemble de textes nous permet de nous remettre en question sur ce qui fait notre humanité, dans le meilleur comme dans le pire, sans tabou.
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Si le danger est pour une foule de contemporains de manquer de quoi vivre, il est pour tous de se perdre soi-même. S'adapter au monde tel qu'il est et qu'il devient serait finalement renoncer au bonheur. Si l'on ne peut pas sincèrement rêver d'un retour à l'existence préhistorique ou médiévale, rien ne nous assure que le bonheur personnel y était plus rare qu'aujourd'hui sur la planète.
Jean-Paul Jouary (page 176)
Ce qui définit l'homme ce n'est ni le langage, ni les outils, ni la culture mais sa capacité à les articuler pour inventer l'avenir. Une imagination toujours à cultiver pour relever les multiples défis du monde d'aujourd'hui.
Pascal Picq (page 44)