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Ce tome 1 intitulé "Le Roi perdu" aurait pu commencer par « il était une fois » tant nous sommes dans le classicisme du conte du fée : le roi Falstal de la riche cité d'Ankinoë refuse de répudier son épouse qui tarde à lui donner un héritier, au plus grand bonheur de son frère Polynos qui attend son heure, mais le mage nubien Sarhan qui affirme que le problème vient du roi et non de la reine propose un remède… Si la potion fonctionne à lui la fortune et la gloire, si elle ne fonctionne pas à lui le bourreau et la hache…
16 ans plus tard nous retrouvons le prince Golias en bute à la jalousie de son cousin Varon, et la princesse Aeréna en bute à la concupiscence de son cousin Varon, tous les deux coincés entre le souvenir de leur défunte mère et un père bien vivant mais toujours plongé dans le chagrin. La suite on la connaît que trop bien avec les manigances de celui qui veut devenir roi à la place du roi… Ce qui m'a enquiquiné c'est que naïvement tout le monde croit sur parole ceux qui portent leur vilenie sur leur visage : Polynos le tyran en puissance prêt à tout et au reste à commencer par un fratricide répugnant, Varon le violeur, Krotal le traître (pour un empoisonneur rien que le nom déjà ^^), et Bolos le pirate vénal et son animal de compagnie reptilien et venimeux (remember "Jurassic Park" ^^)…
Golias, Konios et Sarhan quittent donc Ankinoë pour partir en quête de la Fleur du Souvenir pour sauver Falstal et Aeréna, mais on peut s'interroger sur la volonté du scénariste qui nous explique bien noir sur blanc que cela ne sert à rien car il est déjà trop tard… Je sais bien que le voyage importe plus que la destination, mais c'est fort de café quand même…


Si j'ai bien compris, au départ les scénarii de la mini-série "Golias" étaient destinés à servir de support à la franchise "Thorgal" (et franchement on sent que les personnages Golias et Aeréna ont des faux airs de Jolan et Louve ^^), mais le travail de Serge le Tendre ayant été recalé il est passé de l'odyssée septentrionale à l'odyssée méridionale puisant largement dans le mythe de Jason et la Toison d'Or…
Avec le recul il y a une parenté avec la saga culte de "La Quête de l'oiseau du temps", mais ici la jeune génération ne bénéficie pas de la protection d'un mentor badass. du coup on pioche autant dans l'universelle Quête du héros aux mille et un visages que dans les classiques de la tragédie antique, sauf que le sage Sarhan se fait embobiner à chaque fois, que Konios ne change absolument pas de la première à la dernière page, que Golias doit grandir pour prouvuer qu'il est apte à régner mais quand il fait un pas en avant en faisant preuve de courage et d'altruisme il en fait deux en arrière à cause de son orgueil… Ceux que les dieux veulent condamner ils les frappent de folie, et force est de constater que le héros fait preuve d'hybris avant que le ciel ne lui tombe sur la tête ! (Finalement seule Aeréna évolue de manière sensée gagne en maturité et présente une évolution sensée)
Le gros souci de la série vient surtout d'un build-up à la fois bancal et basique (fuite, 1 épreuve/péripétie, réussite de la quête, 1 épreuve/péripétie, retour et conclusion), largement imputable aux lacunes de l'éditeur qui est parti pour 4 tomes, puis pour 3 tomes, ce qui a obligé les auteurs a changé leur fusil d'épaule et à accélérer l'histoire, avant de changer d'avis à nouveau en revenant à 4 tomes, ce qui a obligé les auteurs a encore changé leur fusil d'épaule pour intercaler un tome de transition avant la conclusion… C'est n'importe quoi et cela se voit en nuisant grandement à une série sympathique portée par les dessins impeccables de Jérôme Lereculey assisté aux couleurs de Stambecco, qui nous offrent des graphismes beaux, fluides et dynamiques parfaitement dans le ton de la Grèce de légende qui nous est contée (même si le tome 4 est un chouia en-dessous).
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OÙ L'ON SE CROIRAIT CHEZ LES ATRIDE.

Il ne fait décidément jamais très bon appartenir à une famille royale à l'époque de la mythique Grèce antique. Nous le savions déjà à la lecture du divin Homère, c'était un fait accompli chez Sophocle ou encore Euripide, c'est donc encore le cas lorsque le célèbre Serge le Tendre - La Quête de l'oiseau du temps - et le génial dessinateur du cycle Arthur (chez Soleil Celtique) ou du plus récent (et somptueux) Wollodrïn (chez Delcourt) s'emparent de l'époque dans un motif emprunt de magie, de rapports complexes entre hommes et dieux, de soif du pouvoir, d'amitié ou de haine, et de sexualité mortifère.

On suit ainsi les (més)aventures du jeune Golias, aîné tardif d'un père à la fertilité laborieuse et néanmoins Roi de l'île d'Ankinoë, orphelin d'une mère morte trop tôt, et frère de la ravissante et subtile Aeréna.

Le jeune homme rêve de voyage et d'exploits quand son gras et antipathique cousin ne songe qu'à marier, de force s'il le faut, sa cousine. Evidemment, le père de ce rejeton disgracieux n'est autre que le fils du frère puîné de Sa Majesté - à la triste figure, depuis le décès de son épouse tant aimée -, et ce frère plus jeune, velléitaire, fourbe, hypocrite, indélicat, perfide, et plus ! n'a, bien entendu qu'un seul but : devenir calife à la place du calife (pardon à René Goscinny pour cet emprunt indélicat).

Un peu de magie pour agrémenter : c'est un homme venu des confins de l'Afrique qui permet au roi de se guérir de son infécondité. Ce personnage de mage flegmatique et sage, nommé Sarhan, va à la fois devenir un des conseillers du père et le Mentor du fils. N'oublions pas non plus l'ami fort et fidèle - «avoir un bon copain, Voilà c'qu'il y a d'meilleur au monde» rappelle la chansonnette d'Henri Garat - pour compléter la fiche technique.

Mélangez un peu tout cela, ajoutez une goutte d'eau pour mettre le feu à la mer (méditerranée) - c'est l'affreux et obsessif cousin qui s'en charge - et vous obtenez une potion certes explosive mais un peu lourde, sans grande originalité ni surprise, sans désagrément non plus. On espère vivement que cet album ne soit qu'un passage obligé de présentation, d'exposition, pour plus nous amener à plus de vivacité, de véracité... A un peu plus de profondeur aussi : bien qu'attachants, on peine à croire aux personnages, taillés à la serpe, en dehors de celui de la jeune soeur, la seule qui bénéficie d'une personnalité sincère, évoluant au fil des événements.

Ni calamiteux, ni génial, cet album Golias, tome 1 : le roi perdu ne répond pas vraiment aux attentes lorsque l'on songe aux deux signatures proposées. Mais la dernière page de cette entame d'histoire mériterait, à elle seule, l'acquisition de l'ouvrage. C'est que M. Jérôme Lereculey est décidément doué, très doué... Son coloriste, Stambecco, qu'il ne faut surtout pas oublier, n'est pas un manche non plus !

Croisons les doigts pour la suite...
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Avec Golias, on retrouve Le Tendre dans toute sa splendeur d'oeuvre digne de la Gloire d'Héra ou encore de Tirésias. Visiblement, le genre mythologie grecque lui réussit fort bien. le scénario est impeccable dans son déroulement. On est tout de suite happé par la destinée de Golias dans ce monde antique. C'est le début d'une grande aventure épique sur fond de trahison classique du frère du roi. On a véritablement envie de connaître la suite.

Outre un récit fort bien mené, on pourra admirer un dessin parfois somptueux. J'ai bien aimé la colorisation ainsi que des personnages expressifs dans des décors magnifiques. On appréciera le moindre détail. Bref, le graphisme sera à la hauteur du scénario. Lorsqu'il y a bonne coordination des deux, cela ne peut que former une grande série à venir.

Le second tome était fort attendu. Allait-il confirmer le succès du premier chapitre ? En ce qui me concerne, c'est bien le cas. La fleur du souvenir va marquer un tournant dans la quête de notre héros pour sauver son père empoisonné par son oncle félon. Il faut dire que la soeur de Golias va jouer un grand tôle dans cette aventure sur fond de mythologie. La couverture lui est d'ailleurs consacré à juste titre. le dessin est magistrale car il nous permet une immersion totale dans le monde de la Grèce antique. Pour le reste, on a hâte de découvrir la suite.
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Comme de nombreux héros mythologiques, Golias a eu une naissance remarquable. En l'occurrence c'est sa conception qui a été compliquée et qui a nécessité l'intervention d'un mage venu d'un lointain pays. Tant attendu par son père le roi Falstal, le jeune prince Golias ne cessera d'être traqué par son oncle et son cousin qui, eux, se seraient bien vu s'emparer du trône. (bizarrement, ils attendent cependant tous qu'il ait 16 ans pour essayer de se débarrasser de lui, mais bon, passons...)
Un épisode de mise-en-place des plus classiques, donc, avec intrigues, complots et manigances pour évincer Golias, et je ne suis franchement pas convaincue. Pourtant il y a tout ce qu'il faut : dessins et couleurs impeccables, jolies filles, beaux garçons, aventures, une pointe de fantastique, des références à la mythologie... Il manque donc peut-être sans doute l'empathie pour un Golias trop lisse et un intérêt pour cette histoire dans laquelle je ne suis pas vraiment entrée.
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Golias, c'est l'histoire déjà-vu d'un roi et d'une reine qui ne peuvent avoir d'enfant avant de recevoir l'aide d'un sorcier.
Golias, c'est l'histoire déjà-vu d'un fils en conflit constant avec son père, le roi, jusqu'à ce que le destin ne les sépare.
Golias, c'est l'histoire déjà-vu d'un frère jaloux qui désire ardemment le trône au point de comploter contre toute sa famille et tenter de les éliminer.
Golias, c'est l'histoire déjà-vu d'un jeune homme qui s'embarque dans une quête avec l'espoir de restaurer la paix initiale à son retour sur l'île.

Beaucoup d'éléments peu originaux donc. On peut y voir un côté trop classique ou bien manquant d'audace. Mais c'est un premier tome, alors on peut tout de même espérer quelques idées originales pour la suite. D'autant que le résumé annonce une histoire se déroulant "dans une Grèce antique de légende". A moins que ce ne soit un motif pour s'affranchir de toutes limites historiques et laisser libre cours à une imagination inspirée plus directement par la mythologie.

Si l'histoire n'a rien de surprenant, elle nous fait passer un petit moment sympathique. Les dessins, colorés et doux, accompagnent le récit et constituent le petit plus de cette bande dessinée.
Je lirais la suite un de ces jours si j'en ai l'occasion mais pas je ne suis pas plus pressé que ça.
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Un BD plaisante à lire qui tient particulièrement aux dessins expressifs et efficaces de LERECULEY .
L'histoire quand a elle manque cruellement d'originalité. Il existe un roi, un frère jaloux qui veut le trône et qui finit par attenter à la vie de son frère. Les enfants partent en quête pour le sauver... C'est du réchauffé... Il y a peu de suprise dans ce tome. Les personnage sont plutot lisses. Les gentils sont beaux, héroïques. Les méchants sont gras, laids, détestables. Leurs sentiments respectifs peu développés.

Si on est déçu par le manque de surprise du scénario, cette Bd reste néanmoins facile à lire et largement agréable pour avoir envie de lire la suite.
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L'histoire est classique: deux frères; l'un est roi, l'autre veut le devenir. le roi doit engendrer un fils; avec l'aide d'un magicien Sarhan, il finit par y arriver (son fils est Golias) et également par avoir une fille Aeréna. La rivalité des pères se reporte sur les enfants, les cousins se détestent. Varon (gras, lubrique et lâche, tout pour plaire!) désire sa cousine que son frère veut défendre. La situation se dégrade, le roi est attaqué par son rival, son fils veut le sauver.
Comme dit, l'histoire est classique. Les dessins sont très beaux. Une lecture rapide et agréable.
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Le roi Farstal, selon les traditions de son peuple, n'a plus que deux ans pour donner un héritier au trône d'Ankinoë; passé ce délai, il devra céder sa couronne à son amibitieux frère Polynos.
Jusqu'ici, les guérisseurs qui se sont risqués à soigner la stérilité de la reine, ont tous échoué et l'ont payé de leur vie. Mais l'arrivée du mage nubien Sarhan redonne espoir aux deux époux royaux, qui finissent par engendrer Golias, le successeur désigné du roi, et Aeréna, princesse aussi belle que sa mère.

16 ans plus tard, les ambitions de Polynos n'ont guère faibli, et le prince félon décide de forcer le destin...

Les magnifiques première et quatrième de couverture m'avaient laissé présager une plongée enchanteresse au sein de la Grèce antique, mais je dois avouer que si la lecture fut plaisante, elle n'en reste pas moins décevante et sans surprise...

La faute selon moi à des personnages trop manichéens et stéréotypés et à une histoire trop prévisible.
Les méchants sont laids (mention spéciale au cousin Varon, adipeux et libidineux, veule et répugnant) et les gentils beaux ! J'aurais aimé un peu plus de profondeur dans les personnages et de complexité dans la trame scénaristique, j'aurais aimé que certains passages soient plus développés (par exemple, que l'on en apprenne davantage sur les machinations de l'oncle Polynos). de plus, les thèmes sont assez convenus : la rivalité de deux frères pour le pouvoir, un complot, une trahison. Cela ne me gêne pas en soi-même, mais le traitement ne laisse place à aucune révélation surprenante, ni aucun suspens. Je reste donc un peu sur ma faim même si le rythme de la narration est enlevé et agréable...

Côté dessin, j'ai apprécié le trait précis du dessinateur qui nous offre des personnages aux visages réalistes et expressifs, ainsi que des décors détaillés. le découpage et le cadrage donnent du rythme à l'histoire.

Pour conclure, une lecture à la fois distrayante et frustrante. le potentiel est un peu gâché à mes yeux par une narration un peu trop linéaire et quelques poncifs, mais je sens que je ne pourrai pas m'empêcher de lire la suite en espérant cette fois être surprise !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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