AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 348 notes
5
47 avis
4
33 avis
3
9 avis
2
2 avis
1
0 avis
À quelques jours du dimanche de Pâques, en plein Paris en 2016, le corps d'un homme est retrouvé criblé de trois balles, une dans chaque genou et une en plein front. Lors de l'autopsie, une myriade de tatouages est révélée, tatouages celtiques et slogans nationalistes nord-irlandais dont trois lettres IRA. Pour Mehrlicht, l'enquête va alors se révéler plus délicate qu'il ne l'imaginait alors en plein état d'urgence du pays, enquêter sur un groupe terroriste irlandais ne sera pas chose aisée...

Avant de lire le tout dernier roman de Nicolas Lebel intitulé Dans la brume écarlate, j'ai préféré rattraper mon léger retard et me plonger dans de cauchemar et de feu afin de pouvoir suivre correctement l'histoire de notre cher Mehrlicht !

On retrouve donc Mehrlicht, ah Mehrlicht et sa bonne bouille de grenouille, impossible de l'oublier ! Dans ce nouvel opus, l'enquête va le mener dans les méandres du terrorisme irlandais qui sévit depuis déjà plusieurs années et qui fait écho aux terribles affrontements en Irlande du Nord durant les années 70. Mehrlicht et son équipe vont alors essayer d'arrêter rapidement le coupable derrière tout cela...

De cauchemar et de feu fait donc suite aux précédents titres de Nicolas Lebel, on y retrouve aussi bien la même bande sympathique de personnages, mais également tous les codes qui font qu'on apprécie ses romans. En plongeant dans les pages de celui-ci, le lecteur est également littéralement plongé dans l'histoire de l'Irlande du Nord où il y a de cela quelques années, le pays était à feu et à sang.

Outre l'intrigue vraiment bien ficelée qui nous tient en haleine, le rapport à l'histoire de l'Irlande du Nord dans les années 70 est vraiment passionnant. Après avoir eu quelques difficultés à vraiment m'immerger dans celle-ci dans les premiers chapitres, cela a rapidement changé. On sent qu'il y a un véritable travail de recherche de Nicolas Lebel, un travail qui lui a permis de livrer cette histoire et cette intrigue faisant toujours le lien avec cette part d'Histoire. Personnellement, je ne connaissais pas spécialement ces événements, alors j'ai appris beaucoup de choses au fil des pages, j'ai eu l'impression d'être autant captivée que par l'enquête elle-même de ce cher Mehrlicht.

Nicolas Lebel continue avec ce roman à nous offrir des thrillers de qualité, des thrillers qui nous captivent et qu'on finit par vraiment dévorer. Entre ses personnages auxquels on s'attache vraiment, j'adore Sophie Latour personnellement, et qui ont tous quelque chose de bien particulier, une intrigue vraiment bien ficelée, mais également originale, on peut clairement dire que de cauchemar et de feu est une nouvelle réussite ! L'écriture de l'auteur est toujours aussi prenante, haletante, mais aussi teintée d'un humour plutôt particulier grâce à Mehrlicht (notamment sa lubie avec Questions pour un champion dont on ne se lasse pas !).

Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman ! Nicolas Lebel a réussi une fois de plus à me tenir en haleine du début à la fin, à faire en sorte que je ne veuille plus du tout quitter cette bande d'enquêteurs et à faire que je me jette rapidement sur son petit dernier Dans la brume écarlate. Alors un conseil, si vous n'avez toujours pas lu Nicolas Lebel, il faudrait vous y mettre rapidement !

De cauchemar et de feu de Nicolas Lebel est notamment disponible aux Éditions Marabout.
Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
Nicolas Lebel (l'écrivain) est forcément une belle rencontre littéraire puisque je viens de lire quatre de ses romans consécutivement, les quatre romans mettant en scène ses personnages récurrents que sont le capitaine Merhlicht, les inspecteurs Latour et Dossantos, le Commissaire Matiblout, le médecin légiste Carel et le stagiaire (qui change selon l'épisode puisqu'un stagiaire est forcément de passage).

Je passe la bio de l'écrivain, comme à chaque fois, elle est succincte et ne m'intéresse pas plus que celles de ses confrères (je ne m'intéresse qu'aux textes).

Pour rappel, le capitaine Merhlicht est un petit homme d'une cinquantaine d'années, maigrichon, à la tête de batracien avec de gros yeux globuleux, de rares cheveux, un teint verdâtre et qui est à la fois attachant et détestable. Fumeur invétéré, veuf depuis deux ans, père d'un ado, il avait, jusqu'à présent, son ami Jacques, ancien collègue, pour l'occuper. Ce dernier était à l'hôpital en phase terminale d'un cancer des poumons dans les deux premiers épisodes et, même mort, dans le troisième, était le personnage central.

On était alors en droit de se demander ce que deviendrait Merhlicht sans Jacques. Nicolas Lebel nous répond à la question avec « de cauchemar et de feu ».
Il faut bien avouer que l'atout principal de la série est le personnage de Merhlicht (ça tombe bien, c'est le personnage principal). Sa mauvaise humeur permanente et ses réparties cinglantes sont à l'origine de la plupart des sourires que procure la lecture de ces romans. Mais Merhlicht, via la relation avec Jacques, puis celle avec son fils, est également à l'origine de la plupart des moments d'émotions.

De plus, l'auteur use de deux tactiques déloyales (enfin, si l'on considère que fidéliser son lecteur est déloyal) pour conserver le lecteur dans son giron. La première est l'utilisation d'un gimmick, d'un running gag, d'une blague récurrente (appelez cela comme vous voulez) avec l'histoire de ses sonneries de téléphones qui tombent toujours à pic. Effectivement, plutôt qu'une sonnerie banale, le fils du capitaine lui installe, chaque fois, une application différente pour personnaliser la sonnerie (dialogues d'Audiard, chansons de Brel, morceaux de vieux sketches et, dans cet épisode, des questions de Julien Lepers, l'ennemi juré du policier).

Ces sonneries entrent toujours en résonnance avec la situation et tombent à point nommé.

La seconde tactique consiste à proposer une histoire principale résolue à la fin de chaque titre et d'une histoire secondaire qui s'étend de l'un à l'autre ce qui fait que même quand on a terminé un roman, on est pressé de passer au suivant pour savoir ce qu'il se passe. En l'occurrence, c'est la relation particulière entre Latour et Dossantos qui est au centre de cette histoire secondaire. Dossantos, amoureux transi de Latour, mais qui, apprenant que celle-ci est en couple avec un sans-papiers, va renouer avec un personnage de son passé pour tenter d'obtenir une carte de séjour à son rival, pour faire le bonheur de sa bien-aimée, quitte à faire le sien doublement. Premièrement, parce qu'il aide un rival. Secondement, parce que le service qu'il va demander à son ancienne relation va lui coûter très cher et le foutre dans la merde.

Bien sûr, Nicolas Lebel ne se contente pas de ces deux éléments, il apporte également une plume agréable et une histoire plutôt intéressante et rondement menée.

Je dis rondement menée, car, je notais déjà depuis deux épisodes, que l'auteur semblait de plus en plus utiliser le manuel « L'écriture de polar pour les Nuls », en utilisant un processus que je reproche à beaucoup d'auteurs, celui du récit alterné. En clair, deux histoires différentes sont narrées alternativement (que ce soit deux histoires en parallèle ou deux histoires qui se déroulent à des époques différentes) et le lecteur passe de l'une à l'autre et les histoires se développent à tour de rôle.

Dans les deux précédents épisodes, la pratique était présente, mais pas omniprésente. Les chapitres de la seconde histoire étaient rares et courts.

Ici, malheureusement, les chapitres sont plus nombreux (presque autant que ceux consacrés à l'enquête) et presque aussi longs. Je dis « malheureusement » parce que, si cette tactique permet de dynamiser faussement un récit et d'en faire un « page turner » (livre à suspens dont on tourne les pages pour connaître la suite) à moindres frais, il n'en reste pas moins un simulacre. Cependant, si ce procédé me dérange toujours ou presque du fait qu'il n'est que faux semblant, l'utiliser dans un « One shot » (un roman avec des personnages qui ne seront pas réutilisés) est encore acceptable. Mais, dans le cas d'une série et, encore plus, quand on a déjà dégusté plusieurs épisodes avec les mêmes personnages, l'envie du lecteur, du moins, le mien, est clairement de suivre les pérégrinations de mes héros (en l'occurrence, Merhlicht, Latour et Dossantos). Cependant, là, quasiment un chapitre sur deux, j'étais obligé de suivre d'autres personnages et une autre histoire, ce qui m'a tout de même plutôt gêné.

Alors, certes, à la décharge de Nicolas Lebel, ce dernier, par l'intermédiaire de ces chapitres en sus, tente de nous raconter tout un pan de l'histoire de l'Irlande du Nord, de l'IRA, des horreurs de ces affrontements religieux et territoriaux. Il essaye d'expliquer la naissance d'un tueur sanguinaire issu d'un personnage qui, pourtant, était destiné à tout autre qu'à devenir un assassin sauvage. Bien sûr, ces chapitres apportent leur lot de réponses à des questions que l'on ne se pose pas forcément. Probablement que le sujet intéresse l'auteur (il est linguiste, a fait des études de lettres et d'anglais, a vécu un temps en Irlande), mais, à mon sens, si l'auteur voulait absolument parler de ce sujet, il aurait dû y consacrer un roman entier (d'ailleurs, il y a de la matière pour cela). Là, présentement, moi, ce que je voulais, c'est suivre les aventures de Merhlicht et ses hommes (et femme) et là, j'étais un peu frustré de devoir, à chaque fois, replonger dans le passé de l'Irlande du Nord, un sujet qui, en plus, ne m'intéresse pas plus que cela.

Ceci dit, et malgré le bémol dont je viens de parler, le roman est plutôt plaisant à lire et, même si Jacques n'est plus et que les moments d'émotions sont moins nombreux (et ceux d'humour un petit peu moins également) il reste bien des personnages et des récits secondaires pour rythmer l'ensemble et offrir son lot de bons moments. le policier anglais et ses soi-disant expressions françaises, les problèmes de Dossantos, l'idylle naissante entre Merhlicht et Mado...

Au final, même si je regrette cette alternance de chapitres et l'omniprésence de l'histoire secondaire qui m'intéressait moyennement, il faut bien avouer que Nicolas Lebel a su mener son histoire de bout en bout, faire évoluer ses personnages tout en en conservant les atouts et nous berner jusqu'à la fin en laissant l'histoire secondaire en suspens, prenant le lecteur dans ses filets et le forçant à attendre le prochain opus pour savoir comment tout cela va évoluer. Moi qui n'aime pas les romans à suite, voilà que je suis piégé dans une suite qui n'en est pas une tout en en étant une, mais sans en être une. Sacré Nicolas Lebel.
Commenter  J’apprécie          20
Est-ce moi ou je suis le seul que ne partage pas le même avis que les autres lecteurs. Comme j'ai le rhume, peut-être que mes petites cellules grises ne fonctionne pas trop bien car je me suis emmerdé avec cette lecture. En général, j'aime bien les thrillers et les bonnes intrigues policière là. Tout est étiré, l'enquête, le fait que nous raconte en détail le pourquoi du comment. Oui, les chapitres sont courts mais le fil du récit aussi. Cela va prendre un certain temps avant que je relise du Nicolas Lebel.
Commenter  J’apprécie          20
Irlande.
Quarante années de conflits, de guerres, de mises à mort. Certains parleront de guérilla, d'autres de guerre civile. Cela commence en 1966. Les gouvernements des deux Irlande se rapprochent, on commémore l'insurrection de Pâques de 1916 et une bombe explose à Dublin détruisant la statue de l'amiral Nelson, héros britannique. Un groupe armé anti-catholique est créé par les loyalistes et c'est le début de sanglantes années.
C'est en 1969 que démarre l'histoire de Seamus, de Matthew et des autres gosses du quartier du Bogside, un ghetto catholique à Derry, Irlande du Nord. Cette nuit-là, lors d'une manifestation, des loyalistes passent à l'attaque, s'en prenant à une foule désarmée. Des morts, des deuils, la peur dans les rues et le début d'un soulèvement. Des civils meurent, des maisons brûlent, et Ben, le frère de Matthew périt dans les flammes. le destin des enfants qui restent sont scellés ce soir-là.

2016.
Nous sommes à Paris, à quelques jours du dimanche de Pâques. Un homme est découvert mort dans un pub, une balle dans chaque genou, une autre dans la tête. Dans son dos, trois lettres : IRA.
Et ça n'est pas pour plaire au capitaine Mehrlicht que de se retrouver mêlé au conflit irlandais dans une France en Etat d'urgence…

Nicolas Lebel revient donc avec son capitaine à la face de grenouille que je connais bien maintenant. Il est des personnages qui ont le charme (caché) qui agit plus que d'autres, Mehrlicht est de ceux dont je peux m'enticher. Je l'aime bien. Il est désabusé, il a un regard détaché sur la folie des hommes, et bien que morose au possible, il permet à l'intrigue, noire parce qu'habillée d'une réalité sanglante, d'avoir des moments plus badins. Et puisqu'on parle de l'intrigue, je me dois de mettre en avant le talent de l'auteur à utiliser l'Histoire, celle avec un grand H, pour concevoir un prêtre pyromane revenu d'entre les morts. le livre est fait de justes aller-retour dans le temps pour que le lecteur s'imprègne d'un contexte historique empreint de colères et de sang, et donne au monstre créé par l'horreur d'un conflit meurtrier toute sa crédibilité. le style est fluide tout en étant rigoureux, et dit comme ça je sens que tu vas persifler que ça ne veut pas dire grand-chose. C'est une lecture accessible et divertissante, il n'y a pas de facilités de l'auteur pour autant, c'est bien écrit, et en même temps, il y a la rigueur de la juste documentation. Juste assez pour que l'on comprenne comment l'Histoire s'est faite et juste assez pour que cela ne te semble pas wikipédiasque.
Donc, j'ai aimé de cauchemar et de feu. J'ai appris beaucoup sur ce conflit que je connaissais mal finalement tout en passant du bon temps avec des personnages que j'ai eu plaisir à retrouver.
Lien : http://www.aupouvoirdesmots...
Commenter  J’apprécie          20
Du passé au présent, on plonge dans la problématique du terrorisme et de l'IRA des années 70. Une problématique complexe qui est clairement d'actualité, y a pas de doute !
Un regard sur notre monde d'hier qui n'est pas mieux aujourd'hui....

Je l'avoue, au risque de me faire lyncher, je n'ai pas encore lu les aventures précédentes du Capitaine Mehrlicht. Sans doute une erreur puisque j'aurai pu y trouver plus de "substance". Je me rattraperai, c'est promis !

J'ai donc découvert et j'ai adoré les personnages haut en couleurs avec bien sûr, en tête d'affiche Mehrlicht et des descriptifs qui m'ont bien fait rire. Je ne verrai plus jamais une grenouille de la même manière 🙃
En fait, et c'est pas commun, le rire et l'humour font partie intégrante de ce récit. On pourrait probablement, en blind test, trouver que ce livre a été écrit par Nicolas tant sa personnalité en ressort.

En dehors de l'humour et des personnages, l'histoire est riche et très bien documentée. Suis pas très fan du politique engagé dans les polars et c'est le bémol que je mettrai pour ma part, mais ce n'est qu'une question très personnelle de goût ! L'histoire tient la route, la trame est rondement menée, la plume est excellente, le style est top, bref beaucoup de talent et forcément c'est bon 🙂

Un livre que je vous recommande vivement !
Lien : https://sangpages.com/2017/0..
Commenter  J’apprécie          20
Chez vous, un indice…

Je suis…je suis un auteur de roman policier français qui vient de publier son quatrième roman aux éditions Marabout. Je suis linguiste et enseigne l'anglais à mes heures perdues. J'aime Victor Hugo, le métal, les alexandrins, la bonne chair et le bon vin. Je joue de la batterie, j'ai une chevelure rousse (naturelle, paraît-il) flamboyante ! Je suis? je suis ?

Yvette Horner ? C'est non !

Attention, top chrono !

J'ai crée un personnage atypique, décalé et acariâtre qui a une dent (jaune) contre Julien Lepers et qui rappelle étrangement un brassage entre Paul Preboist, Maigret et Audiard. Mon style est un mélange délectable d'argot, de gouaille parisienne et de poésie et je réussirais à faire aimer la littérature à une armée de candidats de télé-réalité ( chimérique, paraît-il). Je suis ? Je suis ?

Le Prince Harry ? C'est non !

Attention, il y a l'encyclopédie des roux célèbres à travers le monde et les âges à gagner, l'enjeu est important ! Top chrono !

Mon dernier roman voit son personnage principal évoluer à travers une enquête sur fond de guerre civile irlandaise. J'y parle de tolérance et d'acceptation de l'autre. Je parle des conflits que l'homme se crée depuis la nuit des temps sous couvert d'un dieu ou d'une interprétation différente d'une même croyance. Je suis profondément humaniste et engagé et mes textes respirent l'amour de l'autre sous ma causticité et mon humour ( irrésistible paraît-il). Je suis ? Je suis ?

Mylène Farmer ? Ha non !

Concentrez-vous voyons! Vous l'aviez?… Top chrono !

Je suis capable de faire passer du rire aux larmes. Mes romans ne sont jamais sanglants mais sont capables de faire frissonner car je sais manier la langue française et je suis un perfectionniste des mots. Les longues tirades de mon capitaine Mehrlicht font la lumière sur le côté sombre et torturé du personnage. Rien n'est léger dans mes romans mais je sais tout y dire avec délicatesse et intelligence ( exacerbée paraît-il). Je suis celui qu'on aimerait avoir comme meilleur ami. Je suis ? Je suis ?

Nicolas Lebel ! Ha oui oui oui oui ! C'est gagné !
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
Commenter  J’apprécie          20
Il me tardait de retrouver le capitaine Mehrlicht et son équipe.

En général, quand on lit une série avec des enquêteurs récurrents la trame est souvent la même. C'était le cas des trois premier opus de Nicolas Lebel.
Celui-ci à contrario est très différent des précédents.
D'abord dans la forme puisque les chapitres alternent passé et présent.

L'auteur retrace les conflits qui ont eu lieu en Irlande du Nord dans les années 70. Nous avons donc l'impression d'avoir deux histoires en une. Mais nous savons qu'en général le passé à un impact sur ce qu'il se passe dans le présent. Les meurtres sur lesquels Mehrlicht et son équipe vont enquêter ont un lien avec ce passé trouble et conflictuel.

Ensuite par rapport à l'atmosphère qu'il dégage. Je l'ai trouvé plus triste, plus noir que les précédent. Il m'a manqué l'humour que j'avais tant aimé dans Sans pitié ni remord, mais je vous rassure il y en a quand même.
Mehrlicht et son équipe malgré l'enquête vont devoir gérer leurs propres histoires et problèmes personnels. le passé va rattraper Dos Santos, quelqu'un va s'en prendre au fiancé de Latour, et Mehrlicht va enfin aller de l'avant et faire le deuil de sa femme.

Malheureusement je n'ai pas du tout été emballée par l'histoire de l'Irlande et de tous ses conflits. Trop de protagonistes dans ses différentes batailles qui m'ont beaucoup perdues (loyalistes, protestants, catholiques, armée, police, IRA etc)

Malgré tout je reconnais le travail de recherche de Nicolas sur cette époque et sur ce pays. Il nous en apprend quand même pas mal ce qui peut être intéressant pour les personnes passionnées d'Histoire et de conflits religieux.
Grâce à cette histoire, l'auteur démontre aussi que le terrorisme n'est pas uniquement présent dans les pays islamiques mais qu'il apparaît dans toutes les religions et de tous les temps.

Pour finir je vous dirais que malgré le peu d'emballement que j'ai eu pour l'histoire en elle-même je voulais souligner que le style de Nicolas Lebel est de plus en plus affûté. On sent qu'il maitrise totalement son sujet et nous prouve qu'il peut se renouveler tout en gardant les mêmes personnages. J'ai rarement lu un livre d'une série qui a un revirement de style comme celui-ci. On sent une vraie maturité, du sérieux dans cet opus.

Lien : http://livresaddictblog.blog..
Commenter  J’apprécie          20
J'ai acheté ce roman à la Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde en 2017, livre dédicacé par l'auteur dont je ne connaissais pas le travail.

Ce polar se déroule en deux temps :

- un premier (en 2016) dans lequel l'équipe d'enquêteurs est aux prises avec un assassin qui laisse sur son passage des indices : un petit bonhomme dessiné avec du sang et un message en gaélique,

- un second (qui commence le samedi 9 avril 1966) qui raconte la vie d'un groupe de copains qui vivent à Derry en Irlande du Nord. A travers leur histoire, on vit l'occupation britannique, la révolte des Irlandais catholiques, le début de la guerre entre les deux factions, la création de l'IRA, les attentats...

Est-ce que cette guerre est une guerre de religion ou une guerre politique dans lequel la religion est utilisée pour manipuler les personnes à l'instar du père O'Donnell qui endoctrine le jeune Seamus - très croyant qui souhaite devenir prêtre - pour en faire un tueur fanatique qu'il ne peut plus maîtriser ?

J'ai vraiment trouvé ce roman formidable et le recommande à tous.
Commenter  J’apprécie          10
L'auteur a de l'humour, de la tchatche et sait donner vie à ses personnages. Des procédés pas désagréables : les personnalités d'une équipe d'enquêteurs sous la houlette du capitaine Mehrlicht ("plus de lumière" en allemand). Mais bon sang que ça tire à la ligne ! Long long long. Des répétitions. Une alternance pénible entre le passé et le présent, vue mille fois et attendue. Dommage.
Commenter  J’apprécie          10
Un meurtre violent est constaté à Paris en ce week end de Pâques. La victime est d'origine Britannique ce qui ne va pas faciliter l'enquête du capitaine Merlicht et de ses acolytes, pire l'enquête s'annonce difficile car cela rappelle une époque où l'Irlande était à feu et à sang.

Lecture difficile, j'avoue ne pas avoir accrocher au début. C'est sûrement dû au fait que je n'ai pas lu les opus de ce quatrième tome des enquêtes du capitaine. J'ai trouvé ca compliqué à comprendre, sans rythme, bizarre.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (758) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Sans pitié, ni remords" de Nicolas Lebel.

Qu'est ce que Jacques a en grande quantité chez lui ?

des livres
des tableaux
des montres

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Sans pitié ni remords de Nicolas LebelCréer un quiz sur ce livre

{* *}