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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai découvert l'auteur lors du salon Livre Paris sur le stand des éditions L'Atalante. Lorsque j'ai vu qu'il écrivait des romans post-apo, et vu que c'est un genre que j'adore, j'ai craqué pour son premier roman Enfin la nuit.

Dans ce roman, la nuit n'existe plus. Une lumière étrange et jaune a envahi le ciel et a plongé l'humanité dans le chaos. Comme dans tout roman de post-apo, la société a sombré dans l'anarchie et seule la loi du plus fort prévaut. Nous suivons Thomas qui, un jour, décide de quitter son appartement car les denrées se font de plus en plus. Il va marcher vers le sud sans but précis et va faire la rencontre d'une adolescente nommée Sophie qui va le suivre.

J'ai bien apprécié cette lecture que j'ai lu très vite. le roman est très court, de même que les chapitres qui s'enchainent. le côté survie est plutôt bien retranscrit même s'il ne révolutionne pas le genre. Au final on ne sait pas pourquoi il ne fait plus nuit et on ne sait rien de l'origine de cette lumière jaune. le roman ne cherche pas à expliquer le pourquoi du comment, mais cherche juste à suivre les deux personnages principaux.

L'auteur n'épargne pas ses personnages et quelques passages m'ont surpris car je ne pensais pas que ça irait si loin. Mais j'ai été déçue que l'auteur ne cherche pas à rendre ses personnages attachants. On n'éprouve aucune empathie pour eux. Il faut dire qu'ils sont tous plus ou moins désagréables et froids.

Et c'est le principal défaut de ce roman : le manque d'émotion. C'est dommage car dans un roman post-apo j'aime que les personnages s'attachent entre eux, cela rend les scènes dramatiques bien plus marquantes et émouvantes ! Dans un monde de chaos, on a envie d'aimer les personnages afin de stresser avec eux pour leur survie. Dans ce roman au final on se préoccupe assez peu de leur sort.

En bref : Enfin la Nuit est un roman post-apo sympathique mais qui ne casse pas trois pattes à un canard. Il n'est pas vraiment original mais fait tout de même passer du bon temps en compagnie des personnages. Je suis déçue du manque d'émotion et d'empathie pour les personnages, mais je conseille tout de même ce roman aux amateurs du genre.
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Pour commencer, j'aimerai faire une petite aparté pour dire tout le bien que je pense de cette couverture signée Leraf. A la fois sobre et magnifique (je sais, les gouts et les couleurs...), bref, j'adore! Maintenant place à la critique:
Hélas, hélas, trois fois hélas...j'attendais beaucoup de ce livre. Les premières critiques lors de sa sortie étaient assez élogieuses. Et lorsque j'ai lu à plusieurs reprise que ce livre était comparé au chef d'oeuvre de Cormac McCarthy, La route, je n'ai pas hésité une seconde. Ce livre m'a tellement marqué, que je voulais revivre si possible, les mêmes sensations. de plus, La route était le seul "Road Movie" lu et en ma Possession. C'était là une belle occasion d'augmenter ma collection dans ce genre.
Après lecture je peux dire qu'en effet, Enfin la nuit a beaucoup de ressemblance avec La route...trop? Pas assez? Un peu des deux. En fait je dirai qu'il ne prend que les bases de son homologue (une grosse partie du livre quoi) mais pas les petites subtilités qui en ont fait un grand roman.
Déjà, l'univers de ce livre m'a plutôt laissé de marbre. Pourtant j'aime la littérature dite "post-apocalyptique", mais là j'étais un peu perdu, je n'ai pas adhéré à l'idée de faire commencer cette histoire aussi tôt après les premiers évènements. Pourquoi? Parce que je trouve la réaction des gens un peu (trop?) excessive. C'est le chaos total, vols, meurtres, suicides, après seulement une semaine?! Que des gens paniquent, je comprend. Que le MONDE ENTIER cède à l'hystérie, là ça me pose problème. C'est dommage, car l'idée de la disparition de la nuit est sympa et j'imagine très bien les conséquences désastreuses au bout d'un moment. le réchauffement climatique, le manque d'eau...etc. Cette situation un an (au hasard) après le dérèglement du cycle jour/nuit, là oui, je comprendrais parfaitement le comportement des gens. le problème c'est que si cette incompréhension ne s'arrêtait qu'aux "gens" en général, ça pourrait passer (un PEU plus facilement), malheureusement elle s'applique aussi au héros de l'histoire, et là forcement, ça m'embête beaucoup plus.
je n'ai pas accroché au personnage principal car je n'ai tout simplement pas compris ses réactions., du moins pas toutes. Comment peut-on accepter le départ de sa femme sans s'inquiéter, sans partir à sa recherche, l'oublier purement et simplement, et en contre partie, s'enticher d'une gamine (inconnue) à peine majeur? Égoïste? Je veux bien...mais à ce point?! Au final, j'ai plus accroché aux personnes croisées au fil de l'aventure, qui eux, sont beaucoup plus "réalistes" et attachants (pour certains).
Dernière chose, le récit en lui même, c'est bien écrit, ça je n'ai rien à dire de ce côté là. Camille Leboulanger a une belle écriture, bourré de descriptions fluides (et ça j'aime) et sait nous mettre dans cette ambiance, oppressante, étouffante et inquiétante car le dangers est à chaque coin de rue, chaque maison abandonnée...etc. Ce qui assez contradictoire, c'est que malgré (encore une fois) la fluidité de son écriture, j'ai trouvé ça long...enfin, à partir du dernier tiers du livre. C'est simple, j'ai arrêté de le lire quelques temps, le laissant prendre la poussière sur ma table de chevet, avant de reprendre sa lecture deux mois plus tard, car je n'aime pas (surtout après avoir été aussi loin) ne pas connaître la fin d'une histoire. Et puis parfois, la fin justement peut réserver des surprises et rehausser ainsi l'opinion que l'on s'était faite du livre...ce qui n'est pas vraiment le cas ici. Il se termine aussi étrangement qu'il a commencer.
Même si ma critique est assez assassine, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé lire Enfin la nuit. Je pense simplement qu'il souffre de sa comparaison avec La route et que j'en attendais trop. Peut-être qu'en le lisant avant l'oeuvre de Cormac McCarthy mon avis aurait été différent...
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Le jour emplit le ciel. Il n'y a plus de nuit. La température augmente, la population s'affole, se désorganise. Thomas était policier. Après l'évènement, il n'avait plus de raison particulière de rester en ville. Alors il est parti sur les routes. Etienne est policier, il a rencontré Sophie, l'a perdue et s'est perdu sur les routes.

Camille Leboulanger signe un roman intriguant. Etrange serait plus exact. le ciel s'est embrasé, on ne sait pas pourquoi. Les gouvernements sont impuissants, la civilisation s'effondre. La population afflue dans la rue, la survie commence. le livre aborde les thèmes du post-apocalyptique nucléaire (survie, poussière, ciel qui s'embrase), tout en démontrant le contraire: pas d'hiver nucléaire, plutôt un été permanent. L'auteur, par la tournure des phrases nous fait douter : "Le ciel était embrasé. On avait bien donné des explications à la télévision... Ravage...". Références à Barjavel (le Ravage), à Malevil (le train qui passe en gare), La Route. Des références qui renforcent le doute : Evenement nucléaire ou manifestation qui fait dégringoler la civilisation? L'ambiance se rapproche du fantastique.
Fantastique, car Etienne, le deuxième personnage important fait des rêves, délire, imagine des situations. Quant à Thomas, l'autre protagoniste, il suit la route :"Pour lui qui avait toujours voulu prendre des vacances à la campagne, l'occasion semblait trop belle" . Autant Etienne est dans l'imagination, il attend les situations, autant Thomas les accompagne. Comme une sorte de premier narrateur, il se fait le juge et le coupable de la civilisation. Celle-ci s'accroche à des objets, des gestes qui n'ont plus lieu d'être. Comme pour s'absoudre de ces penchants, Thomas (narrateur) utilise l'humour noir.

Roman à l'ambiance étrange, le livre de Camille Leboulanger étonne jusqu'au bout. Parce que le lecteur ne sait pas où il va, il continue la lecture. Dénonciation de la civilisation? Raillerie du genre post-apocalyptique? Beaucoup de questions et peu de réponses, pour un livre qui reste envoutant pour le lecteur.


Lien : http://temps-de-livres.over-..
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La nuit disparaît, le jour emplit le ciel en continue, ce qui a pour effet de plonger l'humanité dans le chaos. le monde se désorganise, chacun lutte pour sa survie. On va suivre Thomas et Sophie, un flic et une adolescente, sur la route vers le sud, une errance sans véritable but. Un road movie post-apocalyptique assez étrange mais qui ne laisse pas indifférent...
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Je n'ai pas bien compris en quoi le fait que le soleil ne se couche plus provoque l'apocalypse et la panique dans les population. Les personnages sont intéressants mais il y a un peu trop de violence gratuite à mon goût.
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