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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cet essai féministe dénonce les inégalités financières qui perdurent entre les femmes et les hommes au coeur de nos foyers. Sans s'en rendre compte, et au-delà même des différences de temps de travail, la femme est le plus souvent la personne la plus pauvre de la cellule familiale.

Et cela commence dès le plus jeune âge avec des différences significatives dans l'argent de poche reçue, continue plus tard dans la vie professionnelle, au moment de payer les impôts ou d'un divorce éventuel et jusqu'à l'âge de la retraite. L'arrivée d'un enfant creuse souvent l'écart au détriment des femmes et la « conjugalisation » fiscale bénéficie la plupart du temps aux hommes, qui gagnent plus.

Par le biais du personnage de Gwendoline et de son frère Gwendolin, Titiou Lecocq déroule son propos avec humour, ce qui n'empêche pas une grande pertinence. Truffé d'anecdote personnelle, de retours historiques et de données chiffrées, cet ouvrage se lit avec plaisir, comme un roman.

Un texte clair et intelligent, parfois tout à fait atterrant, qui nous incite à s'intéresser un peu plus à nos finances et à la manière dont l'argent est géré dans le couple. Non, l'argent n'est pas un truc de mecs et les bons comptes font les bons amants !
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Un vrai gros coup de coeur.
A la fin de la lecture, on a envie de lui MERCI à Titiou Lecoq.

A plusieurs reprises quand j'ai parlé de ce livre dans mon entourage j'ai eu la même question "quand tu as finis tu me le prêt".

J'ai aimé qu'elle prenne l'exemple de Gwendoline et qu'elle nous l'a montre jusqu'a la fin de sa vie.

Il est question des inégalités durant toute la vie d'une femme et peu importe le milieu.
L'autrice nous démontre que l'ignorance fait des dégâts sur l'argent que possède les femmes et cela dés l'enfance.
Il y a beaucoup d'espoir dans cette lecture.

Elle propose des choses comme par exemple le télétravail pour les mères solo pour celle qu'il le désire. Doubler le nombre de jour enfant malade. Veiller à ce que la charge de travail soit compatible avec une vie de famille.

L'autrice nous fait prendre conscience de beaucoup de choses comme la valeur du patrimoine dans le rôle des inégalités au seins d'un couple.
Le travail non rémunéré des tâches de domestiques ect..

Elle nous fait connaître le travail D'Héloise Bolle, Pauline Rochard, Laetitia Vitaux ect..

C'est un livre à faire partager.

MERCI TITIOU LECOQ POUR CE DOCUMENT.


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C'est certainement la première fois que j'entends le terme « éducation financière », nécessaire auprès de nos enfants pour appréhender la vie avec équilibre, financièrement parlant.
Titiou Lecoq et son humour mordant qu'on lui connaît, nous présente dans cet essai les inégalités financières et économiques dont les femmes font l'objet. Elle met en scène un personnage fictif « Gwendoline ». Nous suivons donc Gwendoline tout au long de sa vie.

Gwendoline Enfant, quand elle recevait déjà moins d'argent de poche que son frère Gwendolin. Et oui, les garçons à priori demande + d'argent, c'est statistiquement prouvé.
Gwendoline Adolescente lorsqu'elle croule sous les dictats de la femme parfaite, à la peau parfaite, au corps parfait, bref tout ça pèse sur le porte monnaie.
Puis Gwendoline adulte, elle se marie et elle a des enfants. Elle va se mettre à temps partiel pour assurer l'équilibre des enfants, réaliser des tâches ménagères à la maison et j'en passe. S'en suit le divorce, une pension ridicule, une retraite bien moindre (700€ d'écart entre celle des femmes et des hommes, en faveur de l'homme évidement)
Les statistiques sont plantés noir sur blanc. Indiscutables.

Titiou Lecoq épluche avec une documentation passionnante tout le porte monnaie de la femme. Rappelons que pour la société la femme donne, le don est inné pour elle, il est donc normal qu'elle soit par exemple sous payée pour réaliser un métier majoritairement féminisé comme celui d'infirmière. Il est normal aussi qu'elle subisse la fameuse taxe rose.

Quelques aberrations m'ont permis de comprendre d'où nous venons comme le code civil sous Napoléon qui exige la consentement du mari pour faire une dépense, un achat, signer un chèque. Ou encore l'institutionnalisation du capitalisme qui exclut la femme des lieux de pouvoir en lui interdisant l'accès à la Bourse jadis. le gouvernement de Vichy qui impose le licenciement des femmes pour qu'elle retourne au foyer, c'est à elle de le tenir voyons !

Encore un ouvrage passionnant qui démontre une norme masculine, foisonnant d'études et de calculs. le ton mordant en fait une lecture drôle mais je crois que j'ai ri jaune. A lire et à offrir sans modération.
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PASSIONNANT & TELLEMENT NÉCESSAIRE ! 💥

Après l'incroyable "Les Grandes oubliées" (que je vous recommande absolument ! ❤️), Titiou Lecoq nous propose de plonger dans nos tirelires.
Remonter à la racine du problème, disséquer le rapport des femmes à l'argent pour mieux comprendre ces inégalités économiques.

Dès l'enfance, les fillettes reçoivent moins d'argent de poche et bénéficient de bien moins d'éducation financière que les garçons. En couple, les dépenses des femmes concernent la vie courante du foyer alors que les hommes investissent davantage dans des biens durables. Dans les magasins, la "taxe rose" sévit, les produits féminins sont plus chers, sans oublier les injonctions qui pèsent sur les femmes toute leur vie, qui leur coûtent de l'argent. Elles travaillent davantage à temps partiel pour s'occuper des enfants, ce qui impacte leur carrière à long terme et creuse encore plus les inégalités salariales. Depuis toujours les femmes travaillent plus et gagnent moins...

À travers Gwendoline, imaginée à partir de toutes les femmes et qui nous représente toutes, Titiou nous démontre à quel point les hommes gèrent la richesse et les femmes la pauvreté. La féminité s'est construite sur des idées de don, de dû. A nous de reconstruire ça. de défendre les intérêts économiques féminins pour tendre vers une gestion financière toujours plus juste, plus égale. Car la construction du couple, le respect des valeurs et des envies de chacun passe inévitablement par l'argent...

Pour rédiger ce récit, Titiou s'est appuyée sur de nombreuses études économiques contemporaines et des analyses d'experts. Entre chiffres sérieux et anecdotes personnelles elle nous rappelle que l'argent n'est pas neutre, loin s'en faut. Et malheureusement, ce manque d'intérêt pour les inégalités économiques entre hommes et femmes les accentue. Dire qu'il a fallu attendre 1907 pour que les femmes puissent enfin disposer de leur salaire et 1965 pour leurs biens. Autant dire hier. Il faut se souvenir de ces batailles si difficilement gagnées. Et être conscient qu'encore autant sont à mener. Car entre les lois et la vie... il y a un monde!

Bref, c'était passionnant, à découvrir absolument ! 🤩

Vous connaissiez Titiou? Envie de découvrir cet ouvrage? 😇
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Après Les grandes oubliées : Pourquoi l'Histoire a effacé les femmes ?, je me suis lancée dans la lecture de le couple et l'argent : Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes ?. Encore une fois, Titiou Lecoq vise juste et démontre à travers des études, des recherches, des enquêtes françaises ou étrangers et des retours d'expériences des faits qui ne sont plus à remettre en question. Sans prendre position contre les hommes (ce n'est pas l'objectif), elle montre à quel point les femmes peuvent se retrouver bloquées et ensuite fragilisées par une situation qui leur semblait logique et normale.


Par cet essai, on se rend vite compte que c'est encore une fois, la positionnement de la femme au sein de la société et le regard qui est porté sur elle qui entraine cette domination et ce « rapport de force » entre l'homme et la femme.
Si je ne me suis pas complètement dans le parcours du personnage fictif que l'on suit, certains aspects m'ont fait réfléchir quant à des situations passées et après coup je me suis rendue compte du déséquilibre créé à un moment même s'il s'est rétabli après.
Cependant, de nombreux élément comme le travail à temps partiel, la répartition des tâches ménagères ou des apports pécuniers sur de gros achats me ramènent à ma situation personnelle ou à celle de mon entourage et cela ne peut que faire mouche et provoquer un déclic en se rendant compte que oui cette situation décrite dans l'essai est extrêmement répandue autour de moi.

Cet ouvrage est là pour nous amener à mieux comprendre les mécanismes qui provoquent ces déséquilibres et nous permet de poser un regard neuf sur des situations passées.
Sans nous juger nous et nos choix, le couple et l'argent : Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes ? nous fait réfléchir sur comment rétablir l'équilibre et comment nous pouvons changer les choses si nous sommes confrontées à une situation similaire et qu'elle ne soit pas à notre désavantage.


Titiou Lecoq réussit à le couple et l'argent : Pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes ? à poser une situation et proposer des solutions afin de permettre aux femmes d'être moins désavantagées à travers différents exemples d'expériences vécues.

Un ouvrage à mettre entre toutes les mains, homme et femme. A faire découvrir car essentiel où dans notre société certains actes ou situations comme allant de soi créent un déséquilibre non-volontaire entre les deux partenaires dans une relation de couple alors qu'un équilibre entre ces deux individus est nécessaire pour le bien-être des couples et par ricochet de la société.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Encore un livre de Titiou Lecoq aussi agréable à lire qu'intéressant. L'autrice à trouvé son style dans la catégorie livre de journaliste, féministe accessible avec une pointe d'autobiographie. le propos embrasse de multiples phénomènes sociaux, une part d'histoire économique et d'histoire des femmes, de quoi remettre en question certains préjugés et, espérons, amener quelques prises de conscience - le risque avec ce type de livres c'est de ne prêcher qu'auprès de convaincus. Souvent convaincues d'ailleurs !
À compléter avec des lectures plus scientifiques (ça fait longtemps que j'ai le Genre du Capital sur ma pile à lire...)
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Un essai qui se lit comme un roman !

Il met en lumière les inégalités de fortune entre hommes et femmes, qui commencent dès l'enfance avec l'argent de poche, continuent avec le départ de chez les parents, beaucoup plus tardif pour les garçons, le choix du métier, les promotions (tandis que le salaire des hommes augmente pendant leur carrière, le revenu des femmes diminue à chaque nouvel enfant), la fiscalité des couples mariés qui favorise aussi le plus gros salaire, donc celui de l'homme en général, le divorce et enfin la retraite.

Le travail à temps partiel, largement féminin, permet souvent aux mères de s'occuper de leurs enfants le mercredi. Et cela provoque une série de conséquences en chaîne dont on mesure souvent mal l'impact et l'injustice. Tous les avantages, sur le plan financier, vont au père : économie des frais de garde des enfants et économie d'heures de ménage ; alors que les mères sont pénalisées : perte de salaire, moins de cotisations pour la retraite, moins de droits au chômage et, dans le privé, une carrière qui va stagner. de plus, si un bien est acheté en commun (voiture, maison), les femmes, qui ont un salaire en général inférieur, participeront moins à cet achat et auront donc droit à moins de biens en cas de divorce.
De fait, tout au long de la vie conjugale, les hommes s'enrichissent et les femmes s'appauvrissent.

Car l'argent, ce n'est pas seulement ce qui figure sur les fiches de paie, c'est aussi tout le travail effectué gratuitement (soin aux enfants, ménage, courses, administratif, etc.) qui est, dans la plupart des cas, essentiellement réalisé par les femmes et que la société considère comme un dû de leur part. Sans contrepartie, alors que, confié à des mains étrangères, il s'agit bel et bien d'un travail rémunéré. «Cette inégalité cumulée de la prise en charge du travail domestique n'est pas compensée et, à l'échelle d'une vie, cela produit de vraies inégalités.»

L'auteure ne se contente pas d'analyser les sources et origines des inégalités entre hommes et femmes, elle conseille. L'essentiel ? Savoir, prévoir et négocier.

Savoir combien chacun gagne dans le couple, combien chacun met de côté, parler d'argent dès le début de la relation, participer à deux aux gros achats, ceux qui vaudront quelque chose plus tard, faire le point régulièrement et, éventuellement, renégocier, réfléchir aux conséquences à long terme des choix effectués, bref défendre ses droits.
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Après « Les grandes oubliées : pourquoi l'Histoire a effacé les femmes », encore un livre édifiant de Titiou Lecoq. Pour mieux nous faire comprendre les inégalités d'argent entre hommes et femmes, elle déroule la vie de Gwendoline, personnage fictif incarnant la Française lambda.
Dès l'adolescence, l'écart financier se creuse entre Gwendoline et son frère : des enquêtes ont prouvé que les garçons touchaient plus d'argent de poche que les filles. Dès lors, Gwendoline « ne peut pas obtenir ce qu'elle veut. Il y a un intermédiaire entre elle et la chose désirée et elle doit séduire cet intermédiaire. Elle dépend donc du bon vouloir d'une autre personne qu'elle-même ». Dépendance qui perdurera toute sa vie, comme la suite de la démonstration nous l'apprendra.

Ce qui m'a le plus choquée dans cette partie, c'est l'existence d'une « taxe rose » faisant que les produits pour femmes coûtent plus cher que ceux pour hommes : « Le produit de base, ce n'est jamais le rose. Parce que le rose est associé à la féminité, et que la féminité, c'est la différence. le bleu est plus neutre parce que le masculin, c'est la norme ». Produits d'hygiène, cosmétiques, vestimentaires : il existe tout un marché économique de la féminité !

Titiou Lecoq explique ensuite que « être en couple appauvrit les femmes et enrichit les hommes », essentiellement parce que les femmes gagnent moins mais participent néanmoins pour moitié aux dépenses, ou bien au contraire ne peuvent contribuer autant que leur compagnon aux crédits mais compensent en prenant en charge les dépenses du quotidien. Résultat : « L'argent des hommes sert souvent à constituer du patrimoine alors que celui des femmes est invisibilisé parce qu'il passe dans des dépenses du quotidien comme les courses ». L'homme complète le salaire de la femme pour les grosses dépenses communes, ce qui lui permet de garder le reste de ses revenus pour lui. Autrement dit, « les hommes gèrent la fortune et les femmes la pauvreté ».

N'oublions pas non plus « le coût nerveux, psychologique et physique » de la responsabilité de gérer le foyer au quotidien. Enfants, ménage : la femme est bien souvent celle qui passe à temps partiel pour économiser des frais de garde, module ses horaires pour être disponible, prend en charge les démarches administratives et entretient la maison. Un travail non reconnu et lourd en charge mentale.

Alors bien sûr tous les couples ne fonctionnent pas de cette façon et chacun·e relativisera le propos. L'intérêt de ce livre est qu'il aborde la question sous différents angles : sociologique, psychologique et historique, et qu'il fournit des pistes à celles qui souhaiteraient faire le point sur leur situation financière. Même s'il vaut mieux prendre des dispositions avant d'entamer une vie commune, il n'est jamais trop tard pour des initiatives qui feront honneur « aux femmes qui, avant nous, se sont battues pour obtenir des droits économiques » !
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Le couple et l'argent signe mes retrouvailles avec la talentueuse Titiou Lecoq dont j'avais adoré Les grandes oubliées.

Avec un talent rare pour la pédagogie, Titiou Lecoq décortique les statistiques et les études les plus récentes pour nous expliquer pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes. Et les inégalités commencent dès l'adolescence et de l'argent de poche

Elle convoque l'historienne Michelle Perrot, des économistes, une conseillère en gestion de patrimoine, des banquières, sa mère et même des arnaqueuses.

A travers le parcours de Gwendoline, de son adolescence à la retraite, en passant par son premier job, son mariage, son divorce… Je me suis beaucoup reconnue dans le parcours de Gwendoline et cela m'a vraiment agacée de voir à quel point je me suis faite berner par l'Etat, mon ex-mari, mes divers employeurs…

Son ton mordant fait le reste. On tourne les pages avec étonnement et parfois avec colère. Mais Titiou Lecoq propose aussi des solutions simples qui peuvent tout changer.

De la première à la dernière page, c'est un livre édifiant à plus d'un titre et très intéressant sur le partage des richesse dans le couple. J'aurai pu post-iter chaque page tant les exemples, les études, les statistiques, les sources viennent appuyer les propos de Titiou Lecoq et nous montrent pourquoi les hommes sont plus riches que les femmes.

C'est un essai passionnant, très accessible, drôle et rageant à la fois, qui fourmille d'anecdotes rendant l'ensemble aussi fluide et léger qu'une conversation animée avec une copine bien que le sujet soit très sérieux.

Titiou Lecoq est une excellente pédagogue, j'ai aimé ses réflexions, appris bien des choses, notamment que les hommes gèrent la richesse et les femmes la pauvreté, que les hommes achètent du patrimoine et les femmes, les yaourts.

Un essai instructif et documenté qui dépeint la fragilité économique des femmes au sein de leur couple. On y retrouve des exemples concrets, avec de nombreux conseils, mais aussi plusieurs passages sur la condition féminine d'autrefois et son évolution au fil du temps.

Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Essai féministe sur les inégalités économiques.

Lecture absolument nécessaire!!!

A travers la vie d'une femme fictive, l'autrice met en exergue les inégalités économiques et financières qu'elle va subir jusqu'à sa pension. Et quand on apprend que ça commence avec l'argent de poche, ça fait froid dans le dos.
Comme le dit si bien Titiou Lecoq, il faut "savoir, savoir, savoir".
Ce livre est à mettre entre les mains de nos filles, amies, toutes les femmes. Pour briser le tabou de l'argent.
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