Depuis le premier tome, je suis accro à ce manwha. Je me suis rapidement retrouvée à travers Naerim, harcelée parce qu'elle était jugée "bizarre", fille de chamane. Et, bien sûr, nous avons tous hâte de suivre sa relation avec Petesch.
Le tome 3 avait été un boulet de canon, nous permettant d'en apprendre d'avantage sur lui et son passé en parallèle de sa "relation" avec l'égoïste Laszlo et la psychotique Roxana.
Au fur et à mesure des tomes, nous voyons Naerim évoluer, apprendre à s'accepter et à s'aimer avec l'aide de son entourage. C'est le genre de série avec ce message : "Tu n'es pas seul.e.".
Mais ici, cela prend une autre tournure : Naerim s'est enfin déclarée et doit maintenant faire comprendre à notre vampire préféré qu'il a déjà assez payé pour son passé, et, surtout, qu'elle est prête à tout affronter avec lui.
En parallèle, Roxana expose la cruauté de l'être humain, rancoeur de son passé de la chasse aux sorcières. Encore une fois, nous en revenons au même point : l'être différent, jugé en dehors des normes établies par la société, est exclu par la majorité qui ne se prive pas pour l'écraser et le détruire. Roxana a beau être la "méchante" de l'histoire, lorsque l'on voit d'où elle vient, comment ne pas la comprendre ne serait-ce qu'un peu ? Elle pointe l'un des cercles vicieux de notre histoire, que l'Homme répète encore et toujours... Malheureusement, s'il y a des personnes qui parviennent à passer à autre chose et à grandir, comme Naerim, certaines restent bloquées dans leur haine. Une belle allégorie pour les vampires, en réalité !
Mais c'est une belle conclusion pour ce dernier tome, avec un beau happy end ! La série va me manquer !
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- Tu sais, Naerim, à mon avis, on a beau être entouré, on est tous seuls, dans le fond. C'est pourquoi plutôt que de te laisser désemparer par le départ de quelqu'un... Je pense que tu devrais être toi-même, sans appartenir à personne. Il n'y a personne dans ce monde qui ne soit rien parce qu'il ou elle a perdu quelqu'un.
- Tu es tellement mature, Sammi... C'est pourtant moi l'adulte...
(p.26)