La science passe sont temps à découvrir des choses dont elle refusait d'admettre l'existence auparavant. Le magnétisme des boussoles était surnaturel, les feux follets, la foudre, les marée et les aurores boréales aussi. Plus personne ne peut douter que la télépathie, la télékinésie et certaines guérisons miraculeuses existent. Pourtant, certains s'obstinent encore à nier les faits, les qualifiant de surnaturels.
Si vous faites une analyse purement factuelle du mode de vie de nos congénères, vous constaterez que l'informatique ne leur sert qu'à chercher des films pornos gratuits, que l'atome est devenu une arme, la médecine un moyen de se faire gonfler les seins et la génétique, un outil commercial pour asservir l'agriculture.
Ce n'est pas le pouvoir qui fait l'homme, mais la façon dont il s'en sert.
Que doit-on dire à ceux que l'on aime et que l'ont voit certainement pour la dernière fois ? Quelles questions, quels aveux ne peuvent pas rester en suspens ?
Au moment où vous enterrez un proche, ceux qui font votre vie sont ceux qui vous accompagnent. Quels que soient votre existence, votre métier, votre fortune, ceux qui marchent avec vous derrière le cercueil sont votre vraie famille.
Songez que grâce aux explosions d'Hiroshima et de Nagasaki, tout le monde a eu peur de se lancer dans une nouvelle guerre mondiale. Les victimes de ces abominations ont paradoxalement sauvé des millions d’existences. On peut, en revanche, considérer qu'une invention aussi inoffensive que la roue a coûté des milliards de vies. S'ils n'avaient pas pas eu la roue, les hommes auraient moins colonisé, ils se seraient moins déplacés, moins développés. Ils auraient moins envahi. Sans roue, plus d'accidents sur les roues et plus d'industrie automobile polluante.
Nous n’écartons aucune hypothèse pour le moment mais les premières constatations nous orientent vers une crise de folie collective. Sur les quarante-six membres de l’équipe, trente-trois ont été massacrés et onze sont fous à lier.
La maladie est un marché économique comme un autre. Les labos ne sont plus là pour soigner, ils sont là pour vendre. Je n'arrive pas à trouver ça normal. C'est sûrement naïf, mais je continue à croire que nous avons une mission pas un métier.
Quand je vois ces gens qui ont oublié leur nom et qui vous font des divisions à huit chiffres de tête, ou ceux qui ont perdu l'esprit et qui peuvent vous décrire avec une précision photographique un lieu où ils sont allés des années plus tôt... il y a de quoi se poser des questions sur notre cerveau ?
Un homme que j'admire beaucoup m'a appris que se surestimer est le meilleur moyen de ne rien découvrir d'autre que son propre orgueil.