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EAN : 9782493447074
363 pages
YBY Editions (12/01/2022)
4.39/5   19 notes
Résumé :
Lorsqu’Absinthe Cattel s’engage dans la milice de Drak, elle ne s’attend pas à tomber sur une équipe de bras cassés. Accueillie par le déroutant capitaine Merlange, elle est chargée de mener l’enquête dans l’une des maisons de passe de la ville. Pour la jeune femme, qui a eu maille à partir avec la guilde des Travailleuses – et surtout avec l’une de ses employées –, c’est le pire endroit où être dépêchée. Car Liliane, sincère et flamboyante, est bien plus difficile ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Lu dans le cadre d'un service presse (et j'en remercie grandement les éditions Yby), j'ai découvert dans ce premier roman un style fluide, un univers enveloppant et drôle et une héroïne complexe. Une vraie réussite !

Un roman sur une ville où il ne fait pas bon vivre

Drak est un personnage à part entière dans ce roman. L'auteur nous fait évoluer dans la ville tentaculaire dans tous les sens aux côtés d'une milice qui n'est pas bien accueillie par ses habitants. Et pour cause ! La ville est fondée sur trois guildes : celles de voleurs, celles des prostituées et celles des assassins. Au milieu de tout ce bazar de ruelles et de souterrains sordides, le seigneur Amfer ainsi que le capitaine Merlange tentent de mettre de l'ordre tant bien que mal. Mais difficile d'établir des lois avec une milice en sous-effectifs, peu équipée et qui ne sait pas se servir d'une épée. A travers le personnage d'Absinthe Cattel, nous découvrirons la ville, ses quartiers sordides, son fonctionnement frôlant parfois l'absurde et ses habitants. Une vraie plongée dans un lieu où il ne fait pas bon vivre et pour lequel on éprouve paradoxalement un sentiment de confort car l'auteur sait nous rendre Drak vivante, voir amusante malgré sa noirceur. On en ressort avec l'envie d'y replonger. Un vrai coup de maître !

Un roman engagé LGBTQIA+

Aux éditions Yby, la ligne éditoriale est orientée vers des histoires qui prônent les valeurs LGBTQIA+ et ce roman n'échappe pas à la règle. L'auteur choisit de nous présenter une héroïne lesbienne en proie à des interrogations sur sa sexualité et surtout sur son engagement émotionnel avec une compagne sur le long terme. Absinthe a toujours caché ses penchants pour s'éviter des ennuis par le passé : dans son village, dans l'armée où elle se travestissait en homme, au bordel quand elle jouait les vigiles. Avec Liliane, elle se découvre une idylle qui dépasse la simple aventure sexuelle et cela l'obligera à évoluer et à s'accepter tout entière. L'auteur développe sur ce premier tome une héroïne complexe à travers laquelle de jeunes lesbiennes pourront tout à fait s'identifier et choisir comme modèle pour accepter leur sexualité.

A côté d'Absinthe, on croisera également le couple impossible entre Amfer et Merlange qui passent leur temps à s'asticoter sans jamais franchir la barrière professionnelle et pour cause : Merlange est marié à une membre de la guilde des voleurs. Pour autant, le capitaine de la milice est saoul du matin au soir et ne semble pas souvent soucieux de rentrer chez lui, comme si la perspective de voir sa femme ne l'enchantait guère. de son côté, Amfer est amusé par les espiègleries de son subordonné mais reste toujours froid et distant. Des mystères sont encore à élucider de côté là…

A noter également que le romans comporte quelques scènes érotiques bien placées, pas du tout redondantes et joliment écrites des relations entre Absinthe et Liliane, qui pimentent un peu le récit.

Le capitaine Merlange et les enquêtes de la milice

A côté d'Absinthe, le personnage de Gabriel Merlange mériterait un roman à lui tout seul tant il est amusant, drôle et très complexe psychologiquement. Dans cette histoire, il nous est présenté comme le capitaine de la milice, mais on lui connaît des accointances avec la guilde des voleurs du fait de son mariage et surtout de ses méthodes d'investigations.

Il a beau être saoul toute la journée (au point qu'un de ses adjoints a pour mission de cacher ses bouteilles d'alcool), il n'en reste pas moins efficace avec des méthodes dignes d'un gangster malicieux ou d'un voleur. Mais à Drak, la milice doit adapter ses méthodes à sa population, ce qui rend certaines situations assez cocasses et discuttables, où l'on ne sait pas si le capitaine sait ce qu'il fait (je prendrais pour exemple la visite souterraine accompagnée d'un balai).

Le début du roman commence par une enquête autour de la guilde des Travailleuses (=prostituées) qui détournerait l'argent des taxes en déclarant moins que prévu. On verra que Merlange saura utiliser divers stratagèmes pour parvenir à ses fins, même s'il est très long à la détente et que l'enquête aura tendance à piétiner. En résumé, attendez-vous à une enquête qui traîne en longueur mais qui trouve quand même sa résolution en fin de roman, avec des méthodes très discutables mais fort amusantes.

L'influence de Terry Pratchett

L'auteur est fan de Terry Pratchett et cela se ressent dans sa manière d'écrire. Sans pour autant être un pastiche, on retrouve dans son histoires des notes de bas de page amusantes qui décrivent certaines coutumes de l'univers, ou encore cette propension à vous envelopper dans un lieu avec des personnages forts, et surtout des situations absurdes.

Je prendrai pour exemple la visite de la ville souterraine par la milice qui nécessite un guide expérimenté pour éviter de se perdre dans des dédales de ce labyrinthe obscur, avec des règles bizarres. Ou encore la visite d'un certain quartier qui nécessite aussi un guide, mais parce que le quartier est vivant et joue avec ses visiteurs, perdant ainsi la milice lors de sa patrouille…

En conclusion : Une idée d'incandescence est un premier roman qui vous transporte dans un univers à la Terry Pratchett, avec une pointe d'enquête policière et un gros engagement LGBTQIA+. Une histoire parsemée d'humour où l'on ne peut s'empêcher de replonger avec délectation.
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"La milice n'était pas une institution ; c'était des gens, avec leurs fêlures, leurs forces et faiblesses, leurs travers et leurs fréquentations personnelles."
5☆|5

Je tiens tout d'abord à remercier YBY éditions pour l'envoi de ce service presse.

Je ne pensais pas que rire et sourire autant devant un livre était possible. Mais j'ai désormais découvert le premier roman de Naël Legrand et mes pensées à ce sujet sont différentes de celles d'il y a un mois. On embarque ici sur la planète d'Arawin dans un roman de light fantasy absolument exceptionnel.

En s'engageant dans la milice de Drak, Absinthe Cattel ne pensait sans doute pas tomber sur pareille équipe de bras-cassés. de celles dirigées par un capitaine déroutant et alcoolique et qui se perdent pendant une patrouille car ils n'ont pas traversé une certaine rue à cloche-pied. Mais ce second point est sans doute plus dû à la ville où s'est établie cette milice qu'aux compétences des équipes de cette dernière. Absinthe y est accueillie par le capitaine Merlange, un homme particulier et assez indescriptible qui va l'envoyer en mission dans l'une des maisons de passe de la ville. Dans cette dernière, notre héroïne va être amenée à revoir une ancienne connaissance qui va sans doute aucun, bouleverser un tant soit peu le cours de ce roman.

Ce livre fût absolument parfait. Les moments passés entre ses pages furent extraordinaires et je ne voulais plus le quitter. Car nous sommes emportés par une plume intrigante et addictive, et malgré la jolie panne de lecture qui me traque depuis un moment (et qui a fait que j'ai tant dû repousser cette lecture) je ne pouvais pas le lâcher dès lors que je l'ouvrais. Nous sommes face à une plume qui semble faite pour créer des jolies phrases, celles qui vous marquent, celles que l'on savoure. Nous assistons ici à une plume qui semble se savourer. Et là où elle semble déjà extraordinaire, ce qu'elle crée l'est plus encore.

J'ai dit plus tôt avoir souvent ri durant ma lecture. Effectivement, la plume a cette note humoristique souvent propre à ce genre et cette note est fort bien maniée. Cela s'accentue encore plus de part l'univers profond et extrêmement bien construit que l'auteurice manie avec merveille. Certains détails donnent souvent lieu à des passages disons étonnants (Je pense notamment à une scène impliquant un balai. Non je n'en dirais pas plus.) et le monde en lui même est des plus surprenant. Naël Legrand manie son univers à la perfection et semble avoir songé au moindre détail, les notes présentes en bas de page renforçant encore cette impression d'avantage. Drak me fascine à vrai dire. L'architecture et les coutumes de la ville plus précisément. Les murs de cette ville ont emprisonné une partie de mon âme, à mon plus grand plaisir, me laissant vagabonder dans ces rues pleines de mystères (et de bien trop d'eau à mon goût...).

Si vous commencez à me connaître, vous savez à quel point j'accorde une importance gigantesque aux personnages de mes lectures. C'est avec eux, plus encore qu'avec la plume que nous allons nous aventurer dans ces pages, alors je leur accorde une grande importance. Et ici, j'ai été ravie. Car j'ai aimé profondément chacun des personnages. Ils sont splendides. Chacun avec sa personnalité propre qui m'ont fait tant sourire. Mon personnage préféré demeurera malgré tout Gabriel Merlange, pour lequel je suis tombée dès la première page. C'est le type de personnage que j'aime instantanément même si je ne saurai sans nul doute jamais expliquer pourquoi. J'ai également adoré Absinthe? Mais cela va de soi. Outre les personnages que je veux désormais rencontrer en chair et en os, je suis tombée amoureuse de ces relations. de la manière dont elles sont écrites, des dynamiques, des relations en elle-même. le premier coup de coeur va évidemment à la romance lesbienne qui est si bien introduite et magnifique et qui m'a tant fait sourire. le second va à la dynamique Merlange/Amfer. Je vis pour les scènes entre ces deux personnages, ils ont ce dynamisme très particulier qui fait que je suis addicte à leur relation.

Tout cela pour dire que j'ai adoré ce livre. Il fût extraordinaire pour de nombreuses raisons, alors évidemment que je vous le recommande. Lisez-le, soutenez cette maison d'édition exceptionnelle aux parutions si prometteuse et avant tout, plongez dans l'univers d'Arawin (en espérant voir un jour un autre récit se passer sur cette drôle de planète).

tw: Principaux : alcool
Ponctuels : agression, maladie mentale (alcoolisme, dépression), maltraitance sur êtres sentients, proxénétisme, relation toxique, scènes de sexe, sexe sans protection, trafic d'humains, violence physique et verbale
Mentions : drogue, passage à tabac, meurtre

rep: mc lesbienne, li bi, relation lesbienne, spectre queer
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J'avais découvert l'extrait de ce livre durant le prix des auteurs inconnus, et j'avais pas mal accroché. Quand j'avais vu qu'il n'était pas sélectionné, je me le suis acheté malgré tout. Je me suis donc plongé dedans sans savoir exactement à quoi m'attendre, sinon mes souvenirs d'un récit a l'air chill, et agréable à lire au niveau des dialogues.

Je ne m'attendais juste pas à ce que cela soit à un mini coup de coeur. Mais en même temps, je dois saluer l'auteurice pour ce “premier tome” des Chroniques d'Arawin. Parce qu'Une idée d'incandescence, à tout d'un récit fini, bien écrit, et vraiment très agréable à lire. Et si je ne l'ai pas terminé immédiatement, c'est que j'avais d'autres choses avant à faire ou terminer de lire, sinon je l'aurais fini en un jour.

Mais de quoi ça parle ? D'Absinthe Cattel, une bien étrange personne, qui se retrouve dans une non moins étrange milice d'une ville pleine de crimes. On comprendra par là que l'univers tient de la fantasy, et qu'on nous présente donc Arawin, Drak et toutes ses guildes au fur et à mesure du récit.

D'ordinaire, je suis une personne qui peine à m'accrocher à l'univers. À comprendre par là : dans un récit je me tiens surtout aux personnages, aux rebondissements, et si j'apprécie l'univers, ça ne sera jamais l'élément que je préférerais. Mais ici, on a quelque chose d'incroyablement travaillé (en prouve les notes de bas de page) et plus que ça, qui m'a rappelé Terry Pratchett. Je sais que dans mes chroniques, je compare souvent, mais là vraiment, ça me donnait cette impression, avec les petits plus sur l'univers, les personnages a l'air décalé, la ville criminelle qui ne semble survivre que par miracle… Il y avait quelque chose d'absurde et drôle, tout en restant assez doux et impactant.

Drak m'a énormément plu dans sa conception. On est au-delà d'une “ville de criminels”, on est sur une critique d'une société qui vit comme elle peut par des crimes que ses habitants n'ont pas d'autres choix que de commettre s'ils veulent continuer de vivre. Et au milieu de tout ça, il y a une milice qui sert de blague vaseuse, qui est loin d'être resplendissante, mais dont font pourtant partie les personnages principaux. Plus pas mal d'humour venant de la part des habitants, des brigades aux noms improbables, aux guildes diverses et qui collaborent plus ou moins.

Alors quoi ? Alors, c'est vraiment très bien écrit et travaillé, pour nous décrire l'endroit et l'ironie de tout ça.

Et surtout, ça ne fait que rendre les personnages encore plus attachants. Absinthe a ce charme certain, de celle qui ne sait pas ce qu'elle veut, et qui doit apprendre à évoluer, pour garder l'amour qu'elle éprouve. Et j'ai aimé son développement de personnage, sur son orientation sexuelle, tout comme sur son identité propre. Ca sonnait juste, elle ne m'a pas ennuyé, et j'étais content de voir ses petits progrès. Il y a aussi Gabriel Merlange, ce capitaine dépassé, et soumis à un seigneur qui se moque bien de lui, mais dont la relation est bien plus ambiguë que tout le reste. J'ai vraiment adoré comment cette dernière était écrite, il y avait tout pour tomber dans les bas fonds de la toxicité, et j'ai trouvé au contraire que ce qui était à dénoncer l'était, et ce qui les maintenait en relation, était bien fait aussi. Mais avec Gabriel on a donc ce personnage blasé, qui passe davantage son temps alcoolisé que sobre, mais qui semble faire confiance à ses coéquipiers.

En fait, au-delà des personnages, j'ai aimé la Milice. Ses relations entre ses membres, la confiance qu'ils font entre eux, le fait que c'est d'un commun accord qu'ils reconnaissent ne pas être des justiciers. J'ai trouvé que ça les rendait tellement “humains”. J'adorais les voir réagir, interagir, et même quand ils échouaient, il y avait quelque chose d'appréciable.

Ce qui fait que durant toute ma lecture, de constater qu'au fond, il n'y avait pas de quête épique, de rebondissement grandiose, de retournement de situation magistral, mais juste la vie classique de gens qui tentent comme ils peuvent de pas se faire rouler dessus, ne m'a pas dérangé. Au contraire.

À noter aussi, que j'ai apprécié Liliane, qui bien qu'extérieure à la guilde, est un personnage tout aussi bien écrit : posée là comme le love interest, elle sait s'imposer, et si j'ai regretté qu'on ne la voit pas plus, et qu'on la voit souvent dans un lit, ça n'empêchait pas que c'était un personnage assez sympathique. de plus, moi qui suis frileux parfois avec l'érotisme, j'ai trouvé les scènes justes, bien écrites, et elles n'en faisaient pas trop.

Je ne m'attendais réellement pas à aimer autant ma lecture. Pourtant, force est de constater, qu'une fois que j'ai refermé le livre, je voulais un second tome. Ça tombe bien, il y en a un, et je vais aller le chercher directement vers l'auteurice à la Y/con.

Tombez dans ce premier tome des Chroniques d'Arawin. Vous plongerez dans un univers cynique, mais drôle, avec des personnages attachants, et une écriture assez douce, et surtout très fluide, rendant la lecture rapide.
Lien : https://koalavolantchronicle..
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YBY a ce talent de dénicher d'incroyables histoires qu'on lit sans pouvoir les lâcher. C'est le cas de leur collection de novellas dont je me délecte à chaque fois (grand•e lecteurice puis arrêt total de lecture pendant des années, avec une reprise timide dernièrement), j'avais hâte de plonger le nez dans les pages de leur premier roman édité.
Une idée d'incandescence-Les Chroniques d'Arawin nous raconte l'histoire d'Absinthe Cattel nouvelle recrue de la milice de Drak, la ville où se déroule l'action, alors qu'elle sort d' un boulot de garde du corps dans une maison close. Son précédent taf ne s'étant pas très bien finie, Absinthe se refait une carrière en tant que milicienne sous les ordres du capitaine Merlange, un type blasé et d'apparence négligé mais qui a un bon fond et aimerait vraiment que les choses s'améliorent pour ses concitoyens. En enquêtant sur son ancien travail, Absinthe recroise une de ses ex, Liliane, et la rencontre mène à bien des complications.
Je tiens à souligner que l'auteurice a vraiment bien travaillé, soigné, peaufiné son univers et celleux qui sont familiers avec les écrits de Terry Pratchett salueront l'utilisation des notes de bas de page et des absurdités architecturales que contient la ville de Drak. On est plongés, voir même, précipités, dans les bas fonds de la ville ou dans ses lieux les plus probables et improbables (je crois que ce sont les jardins infinis que j'ai préféré, mais j'ai un doute sur le nom). L'ambiance est parfois lourde, sombre. La plume de l'auteurice est ce que je retiendrais le plus car nombreux sont les passages où je ne pouvais pas lâcher le livre. A d'autres moments, j'avais du mal à me concentrer sur les multiples détails de l'univers car il arrive que beaucoup de lore s'enchaîne en plein milieu de l'action (je pense à la description du jeu de cartes que pratiquent les personnages à un moment et où j'avoue, je n'ai pas tout retenu). L'auteurice veut nous parler d'Arawin et très franchement, j'ai hâte de lire plus d'histoires dans cet univers.
Les personnages sont tous excellents : mention spéciale au capitaine Merlange mon préféré et à Absinthe bien sûr, pour qui on aimerait que la vie ne soit que douceurs en compagnie de Liliane. La galerie de personnages de la milice mérite aussi une mention pour leur humour et leurs distinctions de caractères.
L'histoire, à savoir l'enquête, prend son temps à s'installer et trouve un rythme plus tendu au 2/3 du livre. Ce n'est pas un défaut, au contraire, c'est un plaisir de suivre le quotidien d'Absinthe. Il y a un côté tranche de vie que j'ai bien aimé et plutôt rare en fantasy. C'était différent, agréable à lire et je me retrouvais à avoir du mal à lâcher ma lecture.
Une lecture que je recommande pour qui aime Pratchett et veut lire de la fantasy française différente.
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Absinthe est une jeune femme possédant un grand courage face aux autres, mais pas face à ses sentiments. Elle souhaite s'engager au coeur de la milice de Drak. Elle connaît tant bien que mal le monde de l'ordre, ce n'est pas nouveau pour elle. Mais elle ne s'attendait pas à tomber sur une équipe de bras cassés.

Le capitaine Merlange l'accueille, il se retrouve un peu en elle quand il a commencé. Ce personnage est vraiment troublant. C'est mon préféré de tout le roman ! Ce dernier va la mettre sur une enquête spéciale : la surveillance de l'une des maisons de passe de la ville. 

C'est là qu'elle va retrouver une personne de son passé. Va-t-elle la reconnaître ? Est-ce que c'est un risque de contrecarrer les plans que la milice a mis en place ?

Absinthe Cattel connaît la guilde des travailleuses et a eu du mal à en partir sans dégâts. Alors devoir y retourner et faire face à l'une des femmes en particulier...

Le style de ce roman est super agréable à lire : mélange de fantasy, de romance (oui, oui, ici, s'est bien mené et donc j'apprécie pour une fois.), d'aventure (plusieurs enquêtes) et de comique ! Je l'ai lu en deux fois seulement.

Ce sont des personnages qui sont détruits par les attentes des autres, la vie et la société dans laquelle ils évoluent. Seul, c'est toujours difficile de s'en sortir. Mais, ensembles pourront-ils trouver un brin de lumière au bout du chemin ? 
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Je veux des années sans avoir à promettre, sans rien avoir à dire. Parce qu’une fois que les choses sont dites, on bascule dans le mensonge. On met des mots sur des idées, et ce ne sont jamais les bons. Alors, on en met d’autres, et c’est pire, parce qu’on essaie de rendre clairs des trucs embrouillés. Il faudrait pouvoir ne jamais être honnête, en fait. Ne jamais parler, montrer ou ressentir. Vivre, tout simplement. Sans rien d’autre autour pour gâcher l’aventure. Et ça, personne ne peut l'accepter.
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YBY Éditions publie de la littérature inclusive qui met en scène la diversité sous toutes ses formes,
particulièrement les différentes orientations sexuelles, identités de genre et variations des caractéristiques sexuelles.

Avis :
Je remercie l’auteur et la maison d’éditions pour ce service presse.

Une idée d’incandescence est le premier roman qui paraît chez YBY Editions

J’aime beaucoup qu’il y es des avertissements avant la lecture au moins on sait dans quoi on s’embarque, à chaque chapitre un titre, des illustrations ainsi qu’une très jolie couverture qui colle parfaitement à l’histoire.

Nous sommes ici dans de la romance fantasy, sois cela plaît sois cela ne plaît pas mais je suis ravie de dire que j’ai beaucoup apprécier ma lecture qui me change de la fantasy habituelle pur et dure.

Absinthe est une femme attachante qui a vécu de nombreuses aventures. Elle va se retrouvé à s’engagée dans la milice de Dark et se n’est pas du tout ce à quoi elle s’attendait. Vous voulez une équipe de bras cassés ? Des coéquipiers complètement délirant ? Vous allez être servi 😊

Quand le capitaine Merlange l'accueille, il se retrouve un peu en elle quand il a commencé. Ce personnage est troublant. Il ne m’a pas laisser indifférente 😉 ! Son côté loufoque m'a fait sourire plus d'une fois. 😊

Absinthe et Goderic sont se trouver sur une mission à haut risque, la surveillance de l'une des maisons closes très connu. Absinthe connaît la guilde des travailleuses, elle est partie avec pertes et fracas. Elle ne doit pas se faire reconnaître par une certaine personne qu’elle ne voulait pas revoir, alors pour éviter tout risque, elle sera grimer en adolescente.

Va-t-elle la reconnaître ? Est-ce que c'est un risque de contrecarrer les plans que la milice a mis en place ?
La plume de Naël Legrand est très facile à lire, je me suis plongé dans son univers avec grand plaisir sans difficultés.

En bref, une idée d’incandescence est un roman avec des personnages attachants qui vous font ressentir pleins d’émotions. Si vous aimez les histoires originales, les romances douces, ce titre devrait vous plaire. C'est prenant et en même temps addictif.
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Je suis obnubilé par une question de pourcentage de taxes sur le poisson fluvial qui entre en ville, vous venez m’alerter quant à l’existence d’un vaste réseau de trafic juste sous nos pieds. Je dialogue pendant une journée avec des guildmestres obséquieux, puis vous débarquez avec votre ardeur, votre fureur et votre envie de rectifier tous les torts de ce monde. Et ça, capitaine, c’est ce qui vous rend indispensable. N’importe qui d’autre serait meilleur gestionnaire que vous, mais personne ne peut s’énerver comme vous. Cette colère est précieuse, pour moi, capitaine. Elle vous rend magnifique, et elle me rend lucide.
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Perdue dans ses pensées, Absinthe releva la tête pour découvrir qu’elle était déjà arrivée devant le siège de la milice. Le bâtiment prenait la forme d’une tour – une construction assez banale à Drak –, mais sa position au croisement de deux courants d’énergie magique en faisait un lieu hautement instable, de son paillasson guidé par des instincts prédateurs à sa plomberie littéralement fuyante.
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— Je croyais qu’on en avait discuté, Clem… Les humains n’apprécient pas les animaux morts. Enfin, pas en cadeau, et certainement pas dans une boîte supposée contenir des éléments d’enquête.
— Je sais, capitaine ! C’est pour ça que la souris est toujours vivante.
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Naël Legrand et Mistéxpi nous parlent du roman « Une idée d'incandescence » !
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