Yoko Tsuno est une série que je suis depuis très longtemps et dont il ne me manque qu'un seul tome. J'aime beaucoup relire certains d'entre eux qui sont parmi mes préférés comme « L'Orgue du diable », « La forge de Vulcain », « La frontière de la vie » ou encore « le feu de Wotan », « L'astrologue de Bruges » et « La jonque céleste ».
J'apprécie tout particulièrement ses voyages dans le temps en compagnie de Monia et ses amis (Vic et Pol entre autre, puisqu'elle se fait toujours de nouveaux amis à la suite de ses aventures ^^) ainsi que sa vision du monde qui l'entoure (terrestre comme vinéen) et ses connaissances dans différents domaines.
Parlons maintenant de celui-ci, le tout dernier réalisé par
Roger Leloup, le créateur de l'électronicienne japonaise, pilote d'avions en tous genres et amatrice de différents arts martiaux, Yoko Tsuno.
La couverture a légèrement changé par rapport aux tomes précédents au niveau du format du titre mais cela m'a néanmoins gêné car j'étais habituée à ce style qui allait très bien à cette série.
Nous retrouvons Yoko en compagnie de sa nouvelle amie Émilia, depuis « le Septième Code », qui la suit un peu partout car Yoko est devenue sa tutrice à la demande du paternel d'Émilia.
Dès leur arrivée à leur nouvelle résidence en Écosse, un cottage aimablement offert par Cécilia, elles reçoivent la visite d'un notaire qui leur transmet des lettres datant de 1934. Connaissant notre amie, je me dit « Chouette, on va revoir Monia » et c'est également ce que pense Yoko.
« Malheureusement » pour elle, quelqu'un d'autre a créé une machine à voyager dans le temps et l'envoie avec Émilia, un peu contre leur gré, dans le passé afin de sauver sa bien-aimée de la tuberculose. Elles se retrouvent donc propulser en 1934 sans trop de mal mais sans aucune préparation comme à chaque voyage dans le temps qu'ont fait Monia et Yoko. Celle-ci s'est néanmoins à quoi s'attendre contrairement à Émilia qui est complètement déboussolée, surtout qu'elle va y rencontrer certains membres écossais de sa famille. Après sa rencontre avec Khany et les vinéens, la voici maintenant dans le passé ^^ Yoko a vraiment des amis hors norme ^^
Comme toujours, Yoko arrive à se dépêtrer de la situation ainsi qu'à sauver ses amis et à punir les « méchants ». L'amitié et la famille sont très importants pour elle et elle fait toujours l'impossible pour les protéger. Elle met tout le temps ses différentes connaissances (avions, armes, combats, science...) au service des autres et comme elle est très curieuse, elle s'intéresse à tout ce qui l'entoure.
J'ai néanmoins repéré quelques incohérences dans le récit, entre autre par rapport à Yoko. Émilia la présente comme chinoise alors qu'elle est japonaise. D'habitude, Yoko est plus intransigeante sur sa nationalité.
Sinon, niveau histoire, rien ne m'a particulièrement gêné car j'ai retrouvé ce que j'aime chez cet auteur : de l'action, de l'aventure et de nouveaux amis. Yoko nous amène toujours dans de nouveaux coins et nous fait découvrir de nouveaux horizons. Cette fois-ci, il s'agit de la lithothérapie entre autre :-) En plus, à aucun moment, je ne me suis doutée de la tournure qu'aller prendre la fin à part en ce qui concerne l'améthyste :-)
Encore un très bon tome que celui-ci :-) Je regrette seulement le dessin au fusain dont
Roger Leloup agrémentait chaque volume depuis « L'astrologue de Bruges ». J'espère néanmoins que celui-ci continuera à nous donner envie de voyager grâce aux aventures de notre chère Yoko :-)
Par contre, si vous ne connaissez pas cette série, je vous conseille très fortement de la commencer depuis le début. Certes, chaque tome a sa propre histoire mais vers la fin, Yoko cite certaines personnes qui ne sont pas visibles dans tous les tomes. Il faut donc connaître toute l'histoire de Yoko pour s'y retrouver, comme par exemple le fameux « on » de la fin de ce tome qui n'apparaît que dans 2 tomes ^^
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)