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Attiré par cette très jolie édition (du bel horrifique) et par les différents avis très positifs que j'ai pu lire, je me suis penché sur le recueil "Bienvenue à Sturkeyville".

Les 6 nouvelles de Bob Leman sont vraiment excellentes ! Variées, imaginatives et "terrifiantes", ces histoires nous offrent une plongée angoissante et envoûtante dans cette bourgade industrielle de l'Amérique profonde. Dès la première phrases du recueil, on sait que l'on va découvrir un livre à part et passionnant.
Même si, à mes yeux, les 2 dernières sont un peu plus faibles, l'ensemble offre vraiment un livre flirtant avec le coup de coeur.

Un très bel ouvrage donc, qui brille par la qualité de ses textes, superbement mis en valeur par les illustrations de Arnaud S. Maniak, toutes sublimes et dérangeantes.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Bienvenue à Sturkeyville est un recueil de Bob Leman publié grâce à un crowdfunding des éditions Scylla. Il contient 6 nouvelles dont deux inédites en français, se déroulant dans la ville imaginaire de Sturkeyville. Ce recueil permet une mise en lumière de cet écrivain américain, presque inconnu. Il n'a écrit aucun roman, seulement des nouvelles et novellas. Ses textes ont été publiés aux USA entre 1967 et 2002. La revue Fiction a publié quelques uns de ces textes parmi les quinze qu'il a écrit. L'objet livre est vraiment très beau avec des illustrations intérieures très réussies.

J'étais passée totalement à côté de ce financement participatif des éditions Scylla. C'est grâce aux articles des blogopotes que j'ai entendu parler de ce livre et heureusement, sinon je serai passée à côté d'un excellent recueil. Les textes de ce livre sont du genre fantastique horreur. Dans certains, on peut douter parfois de la santé mentale des protagonistes mais dans d'autres, il est évident que l'indicible existe. Avant de parler des textes plus en détail, un mot sur la ville de Sturkeyville. Elle est située quelque part aux pieds des Appalaches. C'est une petite ville américaine rurale qui parait typique au premier regard. Mais à y regarder de plus près, d'étranges événements s'y produisent, des créatures monstrueuses y côtoient ses habitants. C'est un peu une version d'Innsmouth située au pied des montagnes. Petit conseil: il vaut mieux lire les textes dans l'ordre du recueil pour pleinement en profiter. Ce n'est pas l'ordre chronologique de l'écriture des textes mais il a une importance dans l'histoire de la ville.

Bienvenue à Sturkeyville est ainsi une véritable réussite autant pour les textes que pour le travail éditorial effectué. La traduction est parfaite, l'objet livre très réussi et qui convient particulièrement à l'ambiance des récits. On ne peut que remercier les éditions Scylla pour avoir remis Bob Leman dans la lumière étant donné l'excellente qualité de ces textes.

Chronique beaucoup plus détaillée sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Et si Sturkeyville n'était qu'une grande maison contenant d'autres maisons, autant de petites boites dans une grande boite que l'oeil haut placé, et malsain, d'un dieu inquiétant couverait sans discontinuer ? Une expérience ?
Sturkeyville, telle la Sunnydale de l'icônique Buffy, ou même Twin Peaks, rappelle que les États-Unis sont grands, très grands, et que les Américains raffolent de ce genre d'endroits coupés, à leur façon, de l'espace et du temps qui, à eux seuls, semblent rassembler toutes leurs angoisses, leurs psychoses et leurs secrets les mieux enfouis, dans une concentration maléfique où règne le bizarre (le « weird »), l'étrange absolu et même (surtout ?) l'horreur, qu'elle soit dicible ou indicible.
Sturkeyville, la ville imaginée par Bob Leman au travers d'une demi-douzaine de récits parus entre la fin des années 1970 et la fin des années 1980, est symptomatique de cette atmosphère bien particulière, héritée de la conquête de l'Amérique du nord, de villages montés à la va-vite et parfois abandonnés tout aussi rapidement, devenus fantômes, mais aussi des mythes nouveaux qui se sont ancrés au fur et à mesure du temps et d'un effet de contamination avec les mythes locaux (voir la nouvelle "Odila" et son étonnant Très Grand). Car à Sturkeyville, petite ville qui, bien que l'on cite régulièrement des événements ou des toponymes hors de sa géographie (mais ils sont autant de fantômes), vit comme douée d'une autonomie qui puise sa force dans un irrationnel naturel, auquel les citoyens de Sturkeyville se sont habitués, au gré des générations, et même adaptés. Pourtant, tout est secret, et le secret, tout comme le bizarre, fait partie intégrante de cet ordre irrationnel et nous sommes là, à Sturkeyville, comme à Sunnydale, là où les anciens mythes croisent les nouveaux, nés de l'installation des colons et de l'industrialisation, du XIXème siècle aux années 60, dirons-nous. En résulte une forme d'atemporalité, bien résumé par le narrateur de la nouvelle « Loob » : « Si l'exercice de la raison m'a rapidement amené à cette conclusion, par la suite, cette quête désespérée de la vérité s'est confondue avec la traque du responsable de mon exil dans ce cul-de-sac temporel ». le narrateur de Loob (y voir sans doute un jeu de mots avec loop, la « boucle »), pourtant, se trompe de cible. Ce n'est pas tant la personne qu'il traque que l'on doit considérer comme le coupable de son malheur, mais Sturkeyville elle-même, qui attire tout autant les monstres « vers » (La Saison du ver) que les vampires (La Quête de Clifford M.). La responsable de tous les maux est la ville elle-même, une ville où plusieurs familles reviennent au fil des différents récits, comme indéracinables, comme indissociables de l'étrange développement de la ville, comme si elles en étaient les gardiennes-esclaves indubitablement enchaînées, toujours destinées à revenir là où elles sont nées… une ville où s'est installée une industrie métallurgique où les pluies ont tout rouillé jusqu'aux habitants… souvent eux-mêmes de cette couleur rouille (cf "Odila"). Tout se contamine à Sturkeyville, tout se transforme (au point que l'on songe parfois aux délires fantastiques de l'excellent mangaka d'horreur Junji Ito - voir Spirale). L'humain devient mythe par ses transformations, une légende sombre pour lui-même (Les créatures du lac) et nous prouve, s'il en était besoin que Sturkeyville est bel et bien un organisme autonome, en mutation, que l'orgnanique transmute même l'inorganique si bien que même les maisons - et l'habitat se révèle alors un motif essentiel de ce bienvenue à Sturkeyville - prennent vie ("Viens là où mon amour repose et rêve") ; car tout ce qui naît, croît, grandit, ou s'installe à Sturkeyville, vivant ou pas, appartient à Sturkeyville. Il en va donc de même pour l'habitat, qu'il soit simple maison possédée par une créature ver (La Saison du ver) ou une belle et ancienne maison Victorienne ; souvent construites d'un « grès gris » austère. L'héritage fait partie du secret, fait partie du processus de mutation (Les créatures du Lac), qui rappellera parfois l'étrangeté d'une métamorphose à la Kafka (et ce d'autant plus que la dimension sociale est insécable des histoires se déroulant à Sturkeyville), voire l'étrangeté d'un « K » façon Buzzati. Les récits eux-mêmes sont organiques, mutants, jamais serviles d'une ligne droite toute tracée, l'ensemble n'est donc lui-même qu'un seul organisme, et c'est ainsi que vous débuterez votre visite là-bas : « A Sturkeyville, il y a une dizaine d'années, vivait un certain Harvey Lawson, dont la femme était un ver. »
Une façon, en somme, de vous dire : « Bienvenue à Sturkeyville ». Mais en repartirez-vous ?
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Très belle histoire que celle de cet ouvrage. Un auteur américain oublié qui refait surface grâce aux souvenirs d'un lecteur transmis à la librairie et maison d'édition Scylla. Après un financement participatif, voici 6 des 15 nouvelles existantes de Bob Leman de nouveau disponibles dans une toute nouvelle traduction, parfaitement mise en valeur par la couverture de Stéphane Perger et les illustrations intérieures de Arnaud S. Maniak, le tout porté par les talents de maquettiste de Laure Afchain. Ces 6 nouvelles fantastiques prennent place dans la ville fictive de Sturkeyville, petit bourg hors du temps et, semble-t-il, de la civilisation, situé aux pieds des Appalaches américaines. Sinistre, intrigante et secrète, Sturkeyville n'a rien d'une destination de carte postale et on y croisera une foule de créatures manipulatrices et dangereuses... Je n'avais jamais entendu parlé de Bob Leman avant cette aventure. J'en sors convaincue qu'il s'agit d'un très bon novelliste. Sur des thèmes assez classiques du fantastique, il a su faire d'originales propositions, se servant des codes de certains genre pour les renouveler. Loin des clichés, son travail est des plus singulier ! L'impression générale qui se dégage de cet ouvrage est avant tout un certain accablement porté par des dénouements manquant souvent d'espoir. Il semble impossible de sortir indemne de Sturkeyville... Étayés par une plume claire et dynamique au pouvoir évocateur plus qu'avéré, les personnages de Leman prennent vie avec une incroyable facilité. Cette visite de Sturkeyville m'a procuré quelques bon moments de frissons et m'a laissé une impression douce-amer assez appréciable... je t'invite donc à ton tour au voyage...
Lien : https://atraverslamarelle.or..
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Pour commencer, merci à la Librairie Scylla pour ce SP.


Un excellent recueil de nouvelles !

Et pour cela, je ne peux que remercier, une fois encore, la Librairie Scylla pour m'avoir permis de découvrir cet auteur et ces textes. Parce que j'ai passé un excellent moment de lecture bien que ce genre de nouvelles horrifiques ne soit pas ma came.

Je pense que la plume de l'auteur est l'un des points forts de ce recueil. L'art du texte court est maîtrisé et chaque mot semble avoir été choisi avec soin, mais sans que cela donne une impression de lourdeur. Bref, les textes se lisent avec une facilité déconcertante malgré les discrétions qui servent merveilleusement bien le récit.
Parce que de cela, j'ai aussi été très étonnée. Par moment, on a l'impression que l'auteur s'égare dans ces digressions avant de se rendre compte qu'elles servent les histoires, ne leur donnant que plus de force et de profondeur.

Une chose m'a aussi beaucoup surprise, c'est leur aspect fantastique qui semble parfois ne pas en être. Les protagonistes ne semblent pas toujours plus étonnés que cela des horreurs ou des monstres qui se cachent dans cette petite ville de Sturkeyville (un endroit où je n'irais pas passer mes vacances !). Cela a presque un goût de fantasy. Et pourtant, l'encrage dans le réel — tout en étant dans une ville fictive — donne encore plus de puissantes aux monstruosités qui vivent ici et là.


J'ai vraiment passé un super moment de lecture. Avec des coups de coeur pour Lood, une nouvelle du serpent qui se mord la queue, et Viens là où mon amour repose et rêve. Cette dernière m'a particulièrement fait frissonner, surtout que je viens d'aménager dans un nouvel appart.


Je ne peux que vivement recommander la lecture de ce recueil de nouvelles à tout le monde ! Entre excellentes histoires horrifiques et une plume incroyable, il devrait pouvoir plaire à un large public !

À découvrir d'urgence !!
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En apparence, Sturkeyville est une petite ville tranquille de Pennsylvanie, au pied d'une montagne et au bord d'un lac, avec ses commerces, sa banque et une aciérie qui la fait vivre.
Mais ce n'est qu'une apparence. Car, bien cachées entres les murs des maisons, elle abrite toutes sortes de créatures qui déciment peu à peu sa population.
Au fil de ces six nouvelles fantastiques, nous découvrons une famille de vampires clochardisés, un ver sorti de terre qui prend figure humaine, un monstre millénaire engendrant son propre clan, des enfants mutants terrés dans la vase, un simple d'esprit qui interfère avec le passé et une maison absorbant son propriétaire.
Un recueil très original qui nous replonge dans l'ambiance des romans de Lovecraft où un monde terrifiant se cache derrière le monde normal, sans que personne ne s'en inquiète vraiment.
J'ai particulièrement apprécié La quête de Clifford M. qui raconte, avec les détails d'un documentaire animalier, la vie et les moeurs des vampires. C'est drôle et déroutant et cela m'a réconciliée avec ces créatures rendues presque pathétiques. J'ai trouvé les autres nouvelles plus répétitives et les mutations des personnages m'ont un peu écoeurée.
Bob Léman exploite les thèmes fantastiques avec humour et en nous ouvrant les portes de Sturkeyville, il nous entraîne dans une partie de campagne surréaliste et cauchemardesque.
A découvrir pour les amateurs du genre.
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"Bienvenue à Sturkeyville" est un recueil de nouvelles écrites dans les années 70 par Bob Leman, auteur rare et discret remis au goût du jour suite à un joli effort éditorial qu'on saluera par la même occasion. L'auteur m'était tout bonnement inconnu, comme à la plupart des lecteurs, mais ce recueil a sacrément fait parler de lui. Et c'est amplement mérité.

J'aimerais mettre ici en évidence une idée simple: si les références abondent en lisant ces textes, Leman tient un style et un univers résolument uniques. On pense à Lovecraft, à King, à Smith, au roman gothique, horrifique, fantastique... Mais le résultat désarçonne par sa cohérence et son originalité. C'est vraiment bon et dépaysant, et redore les lettres de noblesse d'une littérature horrifique qui peine souvent à convaincre. C'est franchement jouissif de découvrir un Castle Rock avant l'heure qui vient catalyser ici une myriade de genres pour aboutir à une forme étrange de récit, parfois dans le fantastique le plus classique, parfois avec un traitement naturaliste si prégnant qu'on a l'impression de lire de la SF.

Sturkeyville est un trou paumé regorgeant d'une horreur baroque s'exprimant dans l'intimité de ses habitants. Qu'on découvre une famille esclave d'une camisole mentale dispensée par un ver géant ou encore les rejetons dégénérés d'une famille maudite hantant les profondeurs du lac, on trouvera toujours cette espèce de décadence menant chaque protagoniste à une misère physique et mentale, fruit bien sûr de l'effondrement de la rationalité.
Le style de Leman vient renforcer ces atmosphères étranges par un ton systématiquement léger, même lorsqu'il traite des pires horreurs. On a donc une certaine facilité à se précipiter dans les culs-de-sacs où rodent terreur et effroi.
Si tous les récits d'horreur s'attardait à traiter du coeur du sujet avec autant d'attention et d'intelligence, on ne lirait plus que cela. La confrontation à l'indicible était le fer de lance de Lovecraft: Leman reproduit l'exploit avec brio. Je rajouterai que l'horreur m'est ici plus familière: je la préfère. Ces créatures tapies dans les recoins d'une ville, issues de la dégénérescence vicieuse d'une humanité abandonnée ou des profondeurs d'une terre qu'on a oubliée sont vraiment ce que je préfère découvrir en littérature d'horreur.

Alors n'hésitez pas une seconde, "BIenvenue à Sturkeyville" est un excellent recueil. C'est rapide à lire, original et effrayant. Tout ce qu'on souhaite, finalement.

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Un peu décevant par rapport à la critique. Il y a de bonnes idées, mais les textes ont quelque chose d'un peu vieillot. C'est tout à fait le genre de textes qui aurait pu paraître dans le Weird Tales de la grande époque, et c'est même très supérieur à Lovecraft (que je trouve très surfait, et tant pis pour le sacrilège. Mais enfin, après King, Barker, Straub, et aussi les auteurs mainstream qui fleurtent avec le genre (Chateaureynaud, très récemment Notre Part de nuit, génial roman trans-genres litteraires, certains Joyce Carol oates ) et pas mal d'autres)nous sommes habitués à d'autres choses (enfin je parle pour moi vu les critiques très favorables sur le site).
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Un excellent recueil de six nouvelles fantastiques, écrites dans les années 70-80, remises au goût du jour par les éditions Scylla. Ces six nouvelles se passent dans la ville imaginaire de Sturkeyville.

La nouvelle est un exercice que j'apprécie particulièrement, d'autant plus que je trouve que le format se prête particulièrement bien au genre fantastique. J'ai pris grand plaisir à découvrir ces six histoires. Les codes du fantastiques sont au rendez-vous ; les non-dits et l'indicible, les monstres et les malédictions tapis dans des maisons ou recoins de rues délabrées, les personnages inquiétants et la montée de l'angoisse. Pas de temps mort non plus, comme cela peut arriver dans les recueils de nouvelles.

Bob Leman ménage ses effets à la perfection, chaque nouvelle est particulièrement réussie sur le point de la narration : on nous dépeint une situation, et l'intérêt grandit à mesure que l'auteur dévoile les sombres secrets que cachent ses personnages.

Une excellente lecture donc, que j'ai pris autant de plaisir à lire qu'un recueil de Poe ou De Maupassant.
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Chez Bob Lehman, l'horreur est frontale, organique, familiale, annoncée dès le début. Puis on avance à rebours, on décortique, analyse les habitants les plus illustres de Sturkeyville, la ville oubliée. Retours dans le passé pour expliquer l'inexplicable. Ce qui renforce la première impression, formant une boucle, emprisonnant le lecteur. Les références sont potentiellement nombreuses, mais j'ai le sentiment que Lehman n'y faisait pas attention, il avait vraiment son propre style. Mention spéciale à la belle maquette du livre et aux illustrations !
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