La consolation de l'ange

C'est dans une chambre d'hôpital que nous faisons la connaissance de Blanche et Hugo. Blanche, une vieille femme qui est mourrante, et Hugo un jeune homme de 20 ans qui a fait une tentative de suicide.

C'est sous forme de dialogue entre les deux personnages, en 2019, que l'histoire nous est racontée. A côté de ça, nous avons des petits passages sur des moments de la vie de Blanche, quand elle était plus jeune, en 1945.

Blanche et Hugo sont opposés : elle aime la vie quand Hugo la déteste et la trouve stressante ; elle est optimiste alors qu'Hugo est pessimiste. Dans cette chambre d'hôpital, Blanche et Hugo vont parler de la vie, de la mort, de la famille, de souvenirs, de liberté.

Le livre est vraiment rapide à lire. Pour moi c'est une première de lire un livre de cet auteur, et j'ai beaucoup aimé son écriture. Une écriture simple, légère et très riche en émotions. J'ai beaucoup aimé le personnage touchant de Blanche. Et j'ai beaucoup aimé les petites références aux oeuvres de Victor Hugo tout au long du livre.
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"La consolation de l'ange" m'a été prêté par une personne que j'accompagne dans le cadre de mon travail, je n'ai donc pas eu le coeur de refuser même si le titre ne m'attirait pas.
C'est une belle rencontre, les deux personnages sont extrêmement attachants. Blanche, vieille dame anciennement professeur de philosophie est hospitalisée de son plein gré pour finir sa vie. Elle a pris la décision d'arrêter les dialyses, Hugo, lui, est un jeune homme de 20 ans, hospitalisé suite à une TDS.
La lecture est agréable mais il y a beaucoup trop d'incohérences pour se laisser véritablement embarquer dans leur histoire.
Déjà un homme et une femme hospitalisés dans la même chambre ? cela n'est guère plausible en France.
Par ailleurs les médecins ne semblent pas savoir ce qu'est le secret professionnel puisqu'ils disent à Hugo pourquoi Blanche est hospitalisée et vice et versa .
La façon dont s'exprime Hugo est très diverse, tantôt il s'exprime dans un langage chatier avec des termes scientifiques et parfois il s'exprime dans un langage très jeune, à la mode. Ce décalage m'a "heurtée" car il coupe la lecture. On sort de l'échange brutalement.
Et enfin, la construction du roman sur un jeu de questions-réponses manque de spontanéité et donc de naturel.
Mais il n'y a pas que des points négatifs, j'ai, et je me répète, adopté immédiatement les deux personnages. J'ai également aimé leur relation qui est bien sûr émouvante et a su (ce qui n'est guère difficile) me tirer une larme. Leurs échanges entrecoupés par des extraits de poésie de Victor Hugo sont intéressants.
Mais là aussi j'ai un petit bémol à apporter, c'est peut-être un peu trop chargé de bons sentiments. J'ai pensé à plusieurs reprises à Laurent Gounelle. Je n'ai rien contre la bienveillance mais ici cela donne une impression de cours, de mode d'emploi.
Je ne pense pas être la bonne cible pour ce genre de roman mais je comprends qu'il puisse parler à certains.

Une histoire qui fait grandement réfléchir sur l'existence d'un ange ou non. Une histoire qui fait aussi réfléchir sur l'importance de vivre. Une histoire qui quand je l'ai lu, a accrue mon envie de vivre.

Je reprends, nous suivons un dialogue entre ce jeune homme, Hugo, et cette vieille dame, Blanche. Un dialogue qui aborde des thèmes plus profond les uns que les autres. le thème de la vie et de la mort ; le thème de l'échec scolaire ; le thème de l'amour ; un thème un peu plus violent : l'inceste et le viol. Tous ces thèmes sont rapidement abordés lors de leurs discussions. Tous ces thèmes qui sont sympas et qui montre aux lecteurs que tous ces points ou presque sont importants pour l'évolution d'un être humain.

Rajoutons à ça, l'expérience extraordinaire de Blanche. Expérience vécue durant une période, qui nous le savons en lisant les chapitres décrivant cette expérience, est horrible. Expérience qui reste intéressante à lire et découvrir dans cette lecture.

Il faut aussi savoir que c'est une histoire qui cite des poèmes, des chansons qui sont connus de tous. Ces poèmes et chants ont été choisis avec soins par l'auteur. Les poèmes vont avoir un lien avec l'histoire des personnages, ramené un souvenir, aidé dans une explication. Et ce sera la même chose dans le choix des musiques.

Alors je vais être honnête, j'ai adoré l'histoire !

J'aime la plume de F. Lenoir, et ce livre ne dérogea pas à la règle. Un roman émouvant, empreint d'une grande sagesse, qui aborde les thèmes de l'amour, l'espoir, la vie. Un livre spirituel qui nous rappelle combien l'existence est belle et dépend de notre façon d'appréhender les choses, malgré les blessures portées par chacun… Je ne peux que le recommander !

J'ai une grande estime pour Frédéric Lenoir, qui s'est révélé un excellent "vulgarisateur" dans les domaines de la philosophie et de la religion. Par exemple, "Le Christ philosophe" et "Le miracle Spinoza" me semblent être de vraies réussites. A contrario, j'avais beaucoup moins apprécié "L'âme du monde", qui a pourtant obtenu la faveur de nombreux lecteurs. Avec "La consolation de l'ange", j'ai éprouvé aussi la même forme de déception. Ce livre se lit facilement; je n'y ai trouvé évidemment aucune sottise; Lenoir nous fait entrevoir une foule de choses intéressantes dans le domaine philosophique, mais également sur d'autres plans (il y est question des expériences de mort imminente, par exemple).

Il s'agit d'une rencontre très particulière: Hugo, un jeune homme qui a raté son suicide, est hospitalisé dans la même chambre qu'une vieille femme rescapée d'Auschwitz, Blanche, qui sait qu'elle va bientôt mourir. Presque aussitôt commence entre eux un dialogue d'une grande intensité. Ayant surmonté de terribles épreuves, Blanche (qui a été aussi professeure de philo) aime profondément la vie – même si elle ne s'accrochera pas à elle – alors qu'Hugo a perdu le goût de vivre. Pendant ces quelques jours une confiance extraordinaire s'installe, ce qui permet au jeune homme de sortir des préjugés et des non-dits qui l'avaient conduit au suicide. L'intention de Lenoir est d'inciter le lecteur lambda à "positiver" intelligemment.

Certes, on ne peut pas s'opposer à cette vision humaniste ! Blanche défend une conception idéaliste du monde qui, par certains côtés, me fait penser à la vision de K. Gibran dans "Le prophète", mais ce dernier a une délicieuse allure poétique que je ne trouve évidemment pas ici. J'ajoute que j'ai été gêné par les invraisemblances et, aussi, par la naïveté qui sous-tend les échanges entre les deux personnages. Mais surtout je dirai que l'auteur semble hésiter entre de la vulgarisation philosophique (express !) et un conte moral (et même moralisant): ceci ne m'a pas plu et je reste sur ma faim.

📖 Mon ressenti 📖
Et bien moi j'ai aimé lire ce petit roman.
Je suis passée par toutes les émotions et même les larmes aux yeux. Car je m'en doutais un peu, la fin est belle, certes triste mais cette fin redonne de l'espoir.
L'espoir en la vie et au bonheur.
Un dialogue s'instaure entre Hugo, vingt ans et Blanche une vieille dame qui a souhaité partir rejoindre les anges sereinement.
Ils se découvrent petit à petit, et livrent leurs secrets et leur vie dans l'intimité de cette chambre d'hôpital.
Hugo apprendra beaucoup de cette rencontre improbable.
Ce roman est touchant, émouvant, il redonne de l'espoir, et de continuer à se battre même si parfois cela parait difficile.
Plusieurs sujets sont abordés, plus ou moins choquants mais avec une si belle plume!
J'ai apprécié aussi les petits extraits de poème (Victor Hugo, Beaudelaire...)
Un beau roman facile à lire et qui peut nous reconcilier avec notre présence sur cette terre.

Bizarre. le personnage qui passe parfois à la télé est intéressant. Et là, on a une bluette sous forme d'une sorte de conte qui devrait nous donner une leçon de vie. Finalement, ça sent la secte et le gourou dont l'une des caractéristiques pour convaincre l'autre est de "donner un exemple sous forme imagée". Les Églises sont très fortes pour ça, c'est même leur fond de commerce pour convaincre (facilement) les naïfs en quête de sens. Quant à l'écriture, elle est vraiment nulle. Grosse déception et livre vite abandonné.

Quand l'infini désespoir rencontre la lumineuse sagesse, les mots qui en jaillissent sont d'une incroyable force. C'est à la croisée de ces deux trajectoires que tout oppose, que nous amène Frédéric Lenoir dans « La consolation de l'ange ».

Hugo, 20 ans, à la jeunesse torturée, a tenté de mettre fin à ses jours. Il se retrouve dans la chambre d'hôpital de Blanche, scintillante vieille dame, ancienne prof de philo, à la toute fin de sa vie. Leurs visions de l'existence sont aux antipodes. L'un en ignore la valeur, l'autre ne la saisit que trop bien.

Ils vont, tous deux, faire un bout de chemin ensemble et nous offrir par la même occasion de précieuses réflexions sur le sens de notre présence ici, mais aussi sur l'amour, la résilience, le bonheur.

J'ai eu un vrai coup de coeur pour le personnage de Blanche. La mamie que tout le monde rêverait d'avoir. Grande sage intrépide. Intelligente et passionnée. Forte et tendre à la fois.
Pour conclure, « La consolation de l'ange » est un roman qui nous donne à réfléchir et qui nous emporte dans un tourbillon d'amour, de bienveillance, de douceur. À savourer quand on a besoin de se poser, de faire le point, ou quand on sent que ce monde va un peu trop vite pour vraiment le savourer.

Récit d une rencontre imprévue entre Blanche qui savoure ses derniers jours et Hugo 20 ans qui ne souhaite plus vivre. Hospitalisés tous les 2 dans une même chambre. En découle un dialogue, un récit magnifique. Il nous fait réfléchi sur la richesse du contact entre les générations. Tout ce que la vieillesse peut apporter à la jeunesse et vice versa. Ce roman nous fait rejoindre des réalités liées à la vie et à la mort de manière remarquable .

Blanche – Hugo
Une rencontre improbable ;
Elle, attendant le grand passage,
Lui, désabusé, désespéré sauvé d'une tentative de suicide.
Blanche, 92 ans,
Hugo, 20 ans.

Sur fond d'échanges, les questions métaphysiques sont abordées.

Blanche à travers ses expériences veut transmettre à Hugo la valeur de la Vie
Elle le pousse à la réflexion….

Ne pas s'arrêter à la recherche incessante de satisfactions toujours éphémères qui engendre frustration, colère et souvent échec…
Abandonner notre vision égotique et nous laisser guider par notre Ame.

……. « La vie est faite de tous ces petits plaisirs du quotidien : se laver, boire, manger, dormir, regarder une fleur, un arbre, le ciel…. et le bonheur, ça commence par les savourer en conscience. En fait, on est amputé de notre âme, mais on est aussi tellement coupé de notre corps et de nos sensations. On est tout le temps dans notre mental ! il n'y a rien de pire pour être malheureux »….

C'est un cours de philosophie magistral que nous donne Frédéric Lenoir dans ce roman parsemé de sagesse.
Un bon support pour répondre aux questions de nos enfants.
Il en faut du chemin pour atteindre la plénitude de Blanche.