Frédéric Lenoir nous apporte ici son éclairage sur l'oeuvre de
Spinoza.
Il faut dire que la pensée du philosophe Néerlandais n'est pas des plus accessibles et que chanceux (ou particulièrement malins) sont celles et ceux qui réussissent à se mouvoir dans les constructions de sa pensée. Il semblerait que
Fréderic Lenoir soit de ceux là.
Il est ici question de
Dieu, de désir, de joie, de liberté, du bien et de son pendant : le mal.
Frédéric Lenoir met à la porté du quidam une pensée visionnaire, résolument rationnelle où la connaissance (re)trouve toute sa place et où la joie est à l'honneur.
Et c'est justement ce coté visionnaire qui m'aura le plus marqué. Nous sommes en plein XVIIe siècle, aux prémisses des lumières et un homme, verrier de métier, va vivre sa pensée et la formaliser, perdant par là même la reconnaissance de ses pairs mais continuant, toute sa vie à l'assumer... Et quelle pensée! Voilà que nos actualités politiques et sociales -qu'elles soient nationales ou internationales, prennent un nouveau relief et ainsi éclairées, nous montrent que seule la raison peut libérer l'homme. Et la joie.
Déjà, à propos de joie,
Antonio Damasio avait présenté dans son ouvrage «
Spinoza avait raison » la manière dont les résultats de ses études en neurosciences sur les sentiments et les émotions venaient entériner les propositions philosophiques de
Spinoza. Vous avez dit visionnaire?
Alors merci
Frédéric Lenoir pour cette lecture, et merci
Spinoza.