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3,97

sur 716 notes
Lecture aisée . Pour ma part la découverte d'un philosophe que je n'avais pas croisé pendant mes études
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Frédéric Lenoir met en lumière les arguments spinozistes de façon simple et claire. Une belle introduction qui donne envie de creuser davantage la pensée de notre cher Baruch Spinoza. Merci.
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Le "De Anima" d'Aristote a eu droit au Grand commentaire d'Averroès ; Spinoza aura eu le sien avec F. Lenoir, mais en beaucoup plus clair.

J'ai abandonné la lecture de Spinoza il y a quelques années. Je pense que je la reprendrai maintenant.

Cela étant, qu'il soit un athée dissimulé ou non, je ne souscris évidemment pas à son "Deus sive Natura".

Mais plutôt à l'idée juive que Dieu a dû se rétracter pour faire un peu de place à la réalité qui lui est extérieure. Ce que la philosophie (ou théologie juive) appelle le Tsimtsoum, bien plus conforme à la logique et à la raison qu'une nature éternelle se confondant avec Dieu.

Idée que ma raison ne comprend pas et qui ressemble à une autre idée, bien chinoise, celle-là et selon laquelle il n'existerait pas une cause initiale à l'origine de toute réalité, une cause créatrice, c'est-à-dire un Dieu créateur.

Il est plutôt question ici d'un fonctionnement de réalités interagissant, interdépendantes sans sans début ni fin... Pas facile à comprendre non plus.

Pat



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En fait, tandis que je réfléchissais (pas trop non plus, ça m'épuise) à ce que je pourrais en dire, j'ai lu la critique de si bémol.
C'est juste parfait et je ne m'y essaierai pas à mon tour.
Merci ...
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Frédéric Lenoir nous apporte ici son éclairage sur l'oeuvre de Spinoza.
Il faut dire que la pensée du philosophe Néerlandais n'est pas des plus accessibles et que chanceux (ou particulièrement malins) sont celles et ceux qui réussissent à se mouvoir dans les constructions de sa pensée. Il semblerait que Fréderic Lenoir soit de ceux là.
Il est ici question de Dieu, de désir, de joie, de liberté, du bien et de son pendant : le mal.
Frédéric Lenoir met à la porté du quidam une pensée visionnaire, résolument rationnelle où la connaissance (re)trouve toute sa place et où la joie est à l'honneur.
Et c'est justement ce coté visionnaire qui m'aura le plus marqué. Nous sommes en plein XVIIe siècle, aux prémisses des lumières et un homme, verrier de métier, va vivre sa pensée et la formaliser, perdant par là même la reconnaissance de ses pairs mais continuant, toute sa vie à l'assumer... Et quelle pensée! Voilà que nos actualités politiques et sociales -qu'elles soient nationales ou internationales, prennent un nouveau relief et ainsi éclairées, nous montrent que seule la raison peut libérer l'homme. Et la joie.
Déjà, à propos de joie, Antonio Damasio avait présenté dans son ouvrage « Spinoza avait raison » la manière dont les résultats de ses études en neurosciences sur les sentiments et les émotions venaient entériner les propositions philosophiques de Spinoza. Vous avez dit visionnaire?
Alors merci Frédéric Lenoir pour cette lecture, et merci Spinoza.
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