Voltaire mène l'enquête : La baronne meurt à cinq heures

Une histoire De Voltaire qui va tenter de découvrir à qui profite le crime de cette malheureuse baronne.

Un rebondissement inattendu, des réparties drôles de la part de la marquise du Châtelet qui accompagne Voltaire dans son enquête, des filatures, tout est là pour que vous puissiez passer un bon moment.

Malgré tout, j'ai noté à plusieurs reprises des "pirouettes" par exemple : une "lanterne" (ancêtre du projecteur) disparaît ; que cela ne tienne ! le soir même dans Paris, une personne organise une séance de projection dans son salon.
Autre exemple : le calcul du délai de retour d'une missive qui par le plus grand des hasards devait ce faire le jour même chez son expéditeur...

J'ai pris en cours cette série avec « Élémentaire mon cher Voltaire ». J'en attendais un roman policier historique, alors il m'avait fallu bien avancer le livre avant de comprendre que j'avais plutôt entre les mains une comédie un peu déjantée autour d'un personnage historique.
Du coup, j'ai mieux abordé ce tome, premier de la série, en étant préparé à la dérision qui entoure ce Voltaire, vaniteux, grippe sou, vivant aux crochets de nobles, comme cette vieillissante baronne de Fontaine-Martel, qui est découverte morte dans son lit assassinée. Voilà Voltaire risquant désormais de devoir quitter le logement de l'hôtel particulier de sa protectrice au Palais royal. Alors, bien évidemment, il va se démener pour tenter de trouver l'auteur de ce coup du sort, et ainsi tenter de rester dans les bonnes grâces de l'héritière de la baronne. Mais justement qui est l'héritière, puisque les papiers officiels de la baronne ont disparu ?
L'intrigue en elle même n'est pas primordiale dans ce livre. Frédéric Lenormand joue avec des personnages ayant existé et baigne son sujet d'une ambiance dix huitième siècle réussie. Il multiplie les bons mots, enchaîne des situations coquasses et le lecteur se laisse aller en souriant à suivre ce Voltaire excité, doté d'un ego hors norme, et secondé par la jeune et très savante Émilie du Chatelet.

Voltaire se mêle et démêle le meurtre de sa protectrice.
Polar historique sautillant à l'image de ce Voltaire vif mais aussi capricieux, qui parfois peu agacer.
De quoi passer un bon moment de lecture, légère.

A l'été 1731, Voltaire se retrouve sans protecteur et surtout sans domicile à la mort de M. de Maisons. le philosophe, qui ne manque pas d'argent, préfère à un grand chez soi, un petit chez les autres, qui lui offrent non seulement le toit mais aussi le couvert !

Heureusement pour lui, la baronne de Fontaine-Martel, trouve amusant et flatteur, malgré sa pingrerie, d'héberger une telle célébrité chez elle. La cohabitation se passe plutôt bien jusqu'à ce qu'en ce mois si froid de février 1733, « sa » Fontaine-Martel soit assassinée !

Diantre, devra-t-il se retrouver à la rue ou pire à la Bastille ? Car le lieutenant de police Hérault, qui le surveille comme le lait sur le feu, lui annonce que s'il ne retrouve pas le meurtrier de la baronne, c'est Voltaire qui sera accusé de ce crime.

Voilà notre philosophe obligé de jouer les enquêteurs, assisté du bon et gros abbé Linant, son secrétaire, et de la marquise du Châtelet, férue de mathématiques et accessoirement très enceinte de son troisième enfant.

Voilà plusieurs années, plus exactement depuis la parution de cet opus en grand format, que je lorgne sur cette série. Vous connaissez mon amour absolu pour le règne de Louis XV et ses philosophes, cette série ne pouvait donc que m'intéresser sur le papier d'autant que son auteur, Frédéric Lenormand, est un spécialiste de cette époque !

Et je n'ai pas aimé, non non, j'ai adoré La baronne meurt à cinq heures. L'histoire, le style primesautier et plein d'humour de l'auteur, le personnage de Voltaire, égal à lui même, c'est-a-dire imbu de sa personne, persuadé qu'il est l'auteur dramatique le plus génial de son époque et que sa philosophie est sans nulle autre pareille.

Clairement Frédéric Lenormand connaît Voltaire et son époque comme sa poche, le roman est adapté à notre époque mais reste dans les pas de ceux du XVIIIè siècle, notamment les en-têtes de chapitres et par son style, ses tournures de phrases, semblables à ceux du siècle des Lumières .

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J'avais découvert l'auteur avec ses romans sur le juge Ti. Si ces nouvelles aventures sont bien construites, J'avoue avoir moins accroché au personnage de "Voltaire détective".

un court roman qui vous fera passer un succulent moment en compagnie d'un Voltaire que vous n'imaginiez pas aussi… mordant !
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VOltaire trouve refuse chez la baronne Fontaine Martel. Celle-ci meurt assassinée. Voltaire doit coûte que coûte trouver le coupable.
Ce roman incarne le style de l'auteur, les intrigues sont excellentes, le livre est très bien documenté et ponctués de faits authentiques. Parfois les nombreux personnages se mêlent dans l'esprit du lecteur qui perd un peu le fil de l'histoire.

Je connaissais l'auteur par la série du Juge Ti et je l'ai découvert avec Voltaire. plus que l'intrigue c'est le style, l'humour mais surtout le personnage Voltaire qui m'a séduite. On découvre des facettes du personnage que l'on ne connait pas : on hésite entre ..ridicule, génial, hypocondriaque, avare mais au final attachant et absolument délicieux. L'écriture est fluide et on sent une grande érudition.
J'ai adoré et j'ai lu les tomes suivants avec délice.

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J'ai trouvé cette lecture assez plaisante, surtout grâce à son ton très léger et humoristique. le personnage de Voltaire est particulièrement succulent, de par son maniérisme et ses jérémiades. Il est le meilleur atout de ce livre à l'intrigue plutôt mince. Pourtant, de nombreux personnages (historiques) sont présents, et certains ont une personnalité originale, mais peu son vraiment travaillés. Quant à l'acolyte de Voltaire, Emilie du Châtelet, elle manque également d'épaisseur. C'est assez dommage car elle aurait pu mieux contrebalancer le personnage de l'écrivain qui du coup est omniprésent.
L'enquête policière manque d'intérêt, mais est assez rythmée pour qu'on ne s'ennuie pas. J'ai par contre eu tendance à m'égarer au milieu de quelques digressions.
Le livre est sauvé par son ton et par la qualité de sa retranscription du XVIIIème siècle (même si je n'en suis pas spécialiste, je l'avoue). Manifestement, Frédéric Lenormand s'est extrêmement bien documenté. Toute l'histoire est bien ancrée dans son époque et fait écho à des faits ayant vraiment eu lieu. Je me suis prise au jeu, et me suis intéressée de plus près à la biographie du célèbre écrivain.
(...)
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En mêlant enquête criminelle rythmée et humour désopilant, ce roman constitue une lecture fort réjouissante ! Ajoutez à cela une touche d'Histoire (ce n'est certes pas un documentaire mais le récit s'articule autour de personnages et d'un contexte ayant réellement existé, ce qui est fort appréciable pour les amateurs) et vous avez une petite friandise littéraire à savourer les dimanches d'hiver.

J'enlève une étoile pour le côté un peu léger du polar. L'enquête va si vite qu'on n'a pas vraiment le temps de s'y plonger : on se contente de courir derrière nos deux truculents détectives. Ces derniers ont d'ailleurs une chance inouïe parce qu'à deux ou trois reprises – heureuse coïncidence ! c'est justement ce jour précis (pas hier, pas dans une semaine) que doit avoir lieu l'événement censé les faire progresser dans leurs recherches. Je pense donc que les amateurs de policiers bien ficelés risquent d'être déçus par cet aspect.

J'ai quand même hâte de lire les autres opus de la série !