Les mondes d'Aldébaran - Survivants, tome 1

A chaque fois que je commence un cycle des mondes d'Aldébaran de Léo, je me demande si le scénario tiendra la route. Parce qu'il en faut de l'imagination pour poursuivre une série d'une telle ampleur. Léo est un auteur prolifique, créatif, qui puise dans l'imaginaire et le réel pour créer des mondes plausibles et ça fonctionne plutôt bien. Ce premier tome des Survivants reprend néanmoins une trame classique pour évoquer la survie d'un groupe de jeunes gens échoués sur une planète hostile. On suit Manon, Alex et les autres avec un certain intérêt mais il ne fait aucun doute que cet album est avant tout une mise en place de l'histoire à venir.
En revanche, je n'accroche toujours pas beaucoup avec le graphisme de Léo. le dessin des personnages reste trop figé dans les expressions, ils manquent également de fluidité dans les mouvements. J'ai cependant décidé de ne pas trop m'y attarder, séduite avant tout par le scénario et la curiosité de découvrir Les mondes d'Aldébaran ainsi que les histoires qui en découlent.

Voilà pourquoi j'aime les 48 heures de la bande dessinée : car elles me font découvrir des titres vers lesquels je ne me serai pas dirigée spontanément. Et ici, je sais que le graphisme n'est habituellement pas celui qui attire mon oeil. Et c'est bien là que l'on voit qu'il est dommage d'être formaté ! Car j'ai adoré cette bande dessinée.
Ici, c'est un premier tome… mais qui prend place au sein d'un grand cycle composé de plusieurs séries. Je ne connais pas du tout mais qu'importe : on peut lire les séries séparément.
Dans ce premier tome donc, on découvre un équipage qui arrive malencontreusement sur une planète inconnue… pour toujours. Cette planète, les membres du vaisseau ne la connaissent pas. Que manger ? Quels sont les dangers ? La planète est-elle habitée ? Autant de questions sans réponse qui créent immédiatement le suspense et donnent envie de connaître toute l'histoire.
Du coup, arrivé au dénouement, on n'a qu'une envie : connaître la suite. Malgré ses quelques clichés, ce fut une belle découverte pour ce premier tome qui respecte bien les règles du genre avec la bonne dose de suspense qui lui est due.
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Survivants : anomalies quantiques est un cycle de BD appartenant aux Mondes d'Aldébaran, de Léo. Cet univers de science-fiction a démarré en 1994 avec Aldébaran (cinq tomes) et s'est prolongé avec Bételgeuse (cinq tomes également), puis Antarès (cinq tomes déjà parus, deux à venir). Par rapport à ces cycles, Survivants fait office de spin off. Entendez par là qu'il introduit de tous nouveaux personnages et prend place avant les événements d'Aldébaran.

Pour contextualiser un brin, nous sommes à la fin du XXIIème siècle et les voyages interstellaires commencent à peine. L'épisode 1 (les albums ne sont pas nommés) commence de façon classique, quoique dramatique : par la mort de 2500 personnes. Ces derniers voyageaient à bord d'un vaisseau spatial en route vers la colonie d'Aldébaran. Seul un petit groupe d'étudiants, en hibernation au sein d'une navette de sauvetage, réchappe au désastre et se réveille au beau milieu d'une jungle. Passé le premier choc, il leur faut bien survivre et partir explorer les environs. A priori, il s'agit donc d'une banale histoire de naufrage et d'île déserte : remplacez le bateau par un astronef et l'île par une planète inconnue. Il ne faut pas non plus longtemps au lecteur pour réaliser que les personnages ont tendance à accumuler les clichés, sans compter le tic préféré de l'auteur, à savoir dévêtir ses personnages féminins sans raison apparente dès les premières planches. Mais passons.

Quelques heures sur place suffisent aux rescapés pour constater que la faune locale est plutôt vivace, et qu'ils ont intérêt à s'organiser. Un phénomène physique étrange, peut-être lié à la perte de leur vaisseau, s'ajoute au tableau. Là encore, rien de bien nouveau. Pourtant, l'histoire prend une tournure réellement intéressante passée la pénible première moitié de ce premier épisode. A ce moment, soulagé, le lecteur réalise qu'il n'a pas affaire à une simple affaire d'île déserte, mais à une planète peuplée de biens curieux habitants. La toute fin, très bien menée, ne donne qu'une envie : bondir sur l'épisode deux.

Il faut dire que Léo, malgré ses drôles d'habitudes, fourmille d'idées qui font les bonnes histoires de science fiction. Les phénomènes physiques et autres espèces étranges qu'il conçoit sont étonnants et donnent toujours envie d'en savoir plus. On peut cependant regretter sa tendance à se focaliser sur les relations entre ses personnages, lesquelles sont généralement au niveau d'une sitcom de bas étage. Alors qu'on se trouve au beau milieu d'une planète fascinante, c'est forcément un peu décevant. La série, qui en est actuellement à son troisième épisode, pose enfin de nombreuses questions qui restent sans réponse à l'heure actuelle. Il reste deux tomes à l'auteur, soit moins d'une centaine de planches, pour y répondre sans trop frustrer ses lecteurs. C'est pas gagné, mais il est permis d'espérer.
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Dans cette bande dessinée, de jeunes colons sortent de l'hibernation d'une navette spatiale pour découvrir qu'ils sont les seuls survivants d'une très nombreuse expédition dont le vaisseau a été détruit. Très rapidement des tensions dans le groupe se dressent entre caractères et origines différentes. Quelques membres de cet équipage restreint décident de partir explorer la planète sur laquelle ils ont atterri pendant que les autres préfèrent défendre la navette comme abri sûr.
L'idée de départ est intéressante et le dessin « classique » mais il faudrait que je trouve les tomes suivants...
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Bon ben voilà, emprunté à la va vite en bibliothèque hier. J'avais vu une autre saga de cet auteur mais elle n'était pas toute disponible, du coup je me suis rabattue sur celle-ci, sans savoir qu'elle faisait partie d'un cycle. Mais ce n'est pas bien grave car elle peut se lire indépendamment, contrairement au reste des mondes d'Aldébaran.

J'ai bien aimé les dessins et les personnages. Il y a de bons personnages féminins, qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui changent des romans ou BD du genre. L'histoire est sympa aussi, on est sur un space opéra et en mode survie.

Par contre, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de péripéties pour nos humains et peu de temps passé à un seul endroit. Peut-être que c'est l'effet BD qu tout doit aller un peu plus vite que dans un roman.
Sinon, cela reste une belle découverte et je lirai d'autres oeuvres de Leo.

J'ai lu les seize albums précédents des mondes d'Aldebaran mais je peux vous dire que ce cycle "survivants" de cinq albums peut être lu de façon complètement indépendante. Ce premier tome est fort en émotions, surtout le début avec le dévouement du commandant de la navette. Ensuite, de l'aventure, du suspense, des personnages vite attachants mais aussi des mystères : tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment.

Une nouvelle série qui n'est ni totalement nouvelle ni la continuité des ouvrages précédents de Léo. Comme cela est annoncé il s'agit bien d'une histoire en parallèle aux précédentes.
On retrouve toutefois le même univers, le même esprit, la même qualité de dessin, sobre sans effet surajoutés, la même intensité dans les rapports humains, dans les événements.
Pour les amateurs du genre, dont je suis, c'est un régal intense dans lequel on se plonge rapidement et où l'on est immédiatement absorbé.
Une totale réussite

Un cycle où l'on découvre de nouveaux personnages. J'adore toute la série depuis Aldebaran jusqu'à Survivants.

Je découvre l'univers par ce tome.
Une bd de bonne qualité, scénario un peu simple mais cohérent, dessins efficaces et couleurs harmonieuses soulignant bien l'univers.
Il manque un peu de profondeur aux personnages mais la série se poursuivant, cela devrait s'épaissir dans les tomes suivants.
A conseiller.

je n'ai pas accroché. J'ai déjà lu beaucoup de bandes dessinées avec beaucoup d'imagination globalement plutôt destinées à un jeune public, mais là j'avais tout simplement l'impression qu'il y avait trop de bavardages, trop d'amourettes inutiles et parfois même trop d'images évoquant à peu de chose près la même chose. Ça se dilue beaucoup. Il se dégage néanmoins une certaine légèreté appréciable, les couleurs sont chatoyantes. Après, c'est une affaire de goût, dès que je commence à passer les pages c'est que je n'arrive pas à rentrer dans l'intrigue et dans le choix artistique des auteurs.