AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 174 notes
Une bibliothécaire appelle le commissaire, en panique : des pages ont été volées de plusieurs livres anciens de grande valeur ! Même si Brunetti ne s'y connaît pas vraiment en livres anciens et ne comprend pas forcément la valeur sentimentale que certaines personnes peuvent leur attribuer, il se lance dans cette enquête. Rapidement, il arrive sur les traces d'un chercheur venu à la bibliothèque et disparu depuis, mais est aussi intrigué par Tertullien, un ancien prêtre qui relit sans cesse les pères de l'Église et qui était sans doute présent au moment des vols.

Comme en ce moment j'essaye de combler mes lacunes en polar, je ne connaissais que de nom Donna Leon. J'ai pris ce livre au hasard, mais j'ai été ravie de voir que cela se passait dans le domaine des livres. Pour ceux qui comme moi ne connaissent pas, il est aussi tout à fait plaisant de lire un roman qui se passe à Venise, tout à la fois l'Italie, mais aussi une ville bien particulière.

L'écriture est fluide et très agréable, l'enquête est intéressante et on se prend vite au jeu. Malgré le côté flegmatique de l'enquêteur qui prend son temps (mais après tout, résoudre un vol de livres, ce n'est sans doute pas aussi urgent ou stressant qu'enquêter sur un enlèvement) on ne s'ennuie pas, au contraire. On flâne avec Brunetti et on découvre la ville côté habitants et non côté touristes.

Même en prenant en cours de route les éléments du background (notamment sa situation familiale) sont tout à fait compréhensibles sans avoir lu d'autres tomes (ce qui est fort agréable).

C'était donc un roman fort agréable pour découvrir ce nouvel auteur ! Qui est partant pour une balade à Venise ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
Commenter  J’apprécie          80
toujours la même ambiance mais cette fois si la fin n'est pas une fin cela tourne en queue de poisson dommage
Commenter  J’apprécie          80
Qui ne connaît pas encore les polars de Donna Leon ? Malgré le nombre de romans (plus d'une vingtaine) qu'elle a écrit sur la cité vénitienne, elle ne donne jamais l'impression de se répéter, et trouve toujours un angle nouveau, une vision particulière, un métier ignoré, pour donner un cadre à une nouvelle enquête. Je ne m'en lasse pas et c'est toujours un vrai plaisir de retrouver le commissaire Brunetti, électron libre de la police criminelle vénitienne, sa tranquillité et son humour. Il enquête cette fois dans le milieu des bibliophiles, prétexte à mettre le doigt sur certains problèmes de la ville et plus largement, de l'Italie contemporaine.
Une conservatrice de bibliothèque appelle le commissaire pour un vol d'ouvrages, et de gravures de valeur découpées dans des livres. Les prêts de livres sont pourtant sous surveillance, et, de ce fait, les suspects peu nombreux. Des adjoints efficaces, un brin d'intuition et quelques bons plats roboratifs mais appétissants, aident Brunetti dans ses recherches. L'enquête a le rythme des marches à pied dans les ruelles de Venise, claires sous le soleil de printemps, ou sombres et plus inquiétantes à la nuit tombée. Parfois, d'un coup de vedette rapide, le tempo s'accélère…
Donna Leon prouve encore une fois qu'elle sait aussi bien évoquer les moeurs des nobles vénitiens que les habitudes des petites gens, comme son commissaire qui se met au diapason de chaque personne interrogée, avec tact et sensibilité.
Si vous n'avez encore lu aucun de ses romans, commencez plutôt par une des premières enquêtes, comme Mort à la Fenice ou Un vénitien anonyme, mais vous pouvez aussi essayer au hasard, selon un sujet qui vous inspire, vous n'avez pas de risque de mauvaise pioche !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          80
Le nouvel ouvrage de Donna Leon se lit d'un trait, évoquant des sentiments profondément humains, des passions comme l'amour des livres anciens, l'ambition d'être admis dans un cercle restreint de relations par le biais du mécénat … mais aussi la dissimulation, le gout de l'argent facile, la perversion menant au crime …

Comme dans tous les livres de Donna Leon, l'important est l'ambiance. Nous voici, pénétrant à la suite du commissaire Guido Brunetti, dans celle d'une bibliothèque riche de volumes du XVIème siècle, humant l'odeur des reliures de cuir ornées de dorures, circulant entre les rayonnages étroits, feuilletant le vélin cassant, page après page, à la recherche des marques des précédents propriétaires et, hélas, de moignons de pages – généralement des cartes illustrant des récits de voyages ou des descriptions de végétaux – qu'un vandale éclairé a coupées pour les vendre à des amateurs. Détresse de la directrice, inquiète des réactions de la comtesse qui a confié sa collection à l'institution. Cependant, bien peu de monde fréquente la bibliothèque … et tous doivent communiquer leur identité. Ici, on se souvient de deux habitués : un américain professeur d'université et un lecteur quasi permanent, lisant dans le texte les Pères de l'Eglise. le personnel lui a donné un nom : Tertullien.

Brunetti ne connaît pas la valeur des livres anciens, même s'il lit avec ferveur les auteurs antiques. Il a donc bien du mal à évaluer l'ampleur du préjudice. Cependant, il a déjà rencontré la comtesse, une relation de sa belle-famille. Les investigations scientifiques vont tenter de retrouver les empreintes de ceux qui ont manipulé les ouvrages … mais leurs auteurs ne figurent probablement pas dans les fichiers habituels de la police. Jusqu'à ce qu'on découvre le cadavre violemment agressé de celui qu'on surnomme Tertullien, juste avant que le commissaire ne vienne l'interroger … et ne découvre, sur les rayons de sa bibliothèque personnelle, un certain nombre des ouvrages dérobés …

A priori donc, une intrigue simple. Pimentée, comme d'habitude, par des considérations sur la corruption des administrations italiennes et le scandale du passage à travers le Grand Canal des gigantesques paquebots de croisière qui dégradent ses quais.

On finit par se faire une raison face à la dénonciation récurrente de ces travers italiens. On ne retiendra que les personnages complexes et attachants, et, finalement, la solution inattendue de l'énigme, donc une excellente cuvée de ce nouveau Donna Leon.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          70
Je ne connaissais pas le Commissaire Brunetti et j'ai découvert un personnage attachant, simple et humain. L'intrigue n'est pas toujours complètement aboutie mais ça s'enchaine limpidement et pour tous les bookaddict un vol de livres anciens et rares dans une bibliothèque ça a du sens !! Et en bonus, une déambulation gratuite et originale dans Venise...
Commenter  J’apprécie          60
Bizarre, bizarre me dis-je dès le début de la lecture de ce nouvel opus de Donna Leon...Impression qui ne fait que se confirmer au fil des pages, à mon grand désarroi. Des phrases bancales, des impropriétès flagrantes, des approximations douteuses, voilà qui n'est pas habituel...Je vous livre tout de suite la clef: ce n'est plus le même traducteur !!! Par ailleurs l'intrigue se traîne un peu en longueur. Serait-ce le livre de trop ? J'espère que non mais j'ai terminé déçu sur un "dénouement mal cuit".
Commenter  J’apprécie          50
Les enquêtes de Brunetti ne sont jamais trépidantes, je vous l'accorde, mais tout de même, il ne se passe pas grand chose dans ces pages.
Le vol de livre occupe un bon premier tiers, avec l'inspection de la bibliothèque, la découverte des livres absents, la description du personnel de la Mérula.
L'assassinat arrive bien plus tard et ne semble pas passionner Brunetti.
Et moi non plus.

La solution apparait un peu toute seule, murissant (trop) doucement.
Certains personnages semblent suspects, mais on ne saura pas ce qu'ils cachent (super pénible dans un policier).
Cela m'a semblé manquer franchement de rythme et d'intérêt.

Et puis il n'y a quasiment pas de pâtes !!
Brunetti rate les repas, il oublie de manger, à part un plat d'artichauts à l'huile.
Je suis restée sur ma faim.

Quant à la fin, d'ailleurs, elle est franchement nullissime !!
Donna Leon devait en avoir marre, elle a craqué et envoyé son manuscrit à son éditeur qui la harcelait, je ne vois pas d'autre possibilité !
Ou elle voulait partir en vacances, ou il faisait beau et elle n'en pouvait plus de souffrir sur cette histoire.

Je n'ai pas grand chose à dire de plus.
Les pages se tournent tout de même facilement, c'est bien écrit et sans incohérence.
On se promène dans Venise (Brunetti a envie de profiter du printemps, ça tombe bien), il y a quelques lignes contre les bateaux de croisière qui abîment les palais, d'autres sur l'aristocratie vénitienne, mais pas de charge contre les habituels malversations.
Quand on apprécie cette série, ce n'est pas désagréable, bien que ce ne soit pas trépidant.

Si vous aimez Brunetti, vous aimerez peut-être le suivre ici, mais si vous ne l'avez jamais lu, ne commencez pas par celui-là.
Commenter  J’apprécie          54
Brunetti et son épouse Paola adorent les livres, d'auteurs romains pour lui, Henry James pour elle. Brunetti se retrouve donc face à un pires délits qu'il puisse imaginer lorsqu'une directrice de bibliothèque vénitienne informe la police que certains de ses plus vieux ouvrages ont été vandalisés, leurs dessins et cartes étant soigneusement découpés pour être volés.
Le coupable est manifestement un pseudo professeur d'histoire américain qui a disparu avec la découverte de ces actes de vandalisme. La directrice appréhende d'officialiser la situation, car une bonne part des ouvrages provenait d'une donation privée, émanant d'une comtesse que Brunetti connaît vaguement par l'entremise de ses beaux-parents. Comment va t-elle réagir ? Va t-elle couper les subventions ? Les employés de la bibliothèque n'ont remarqué, outre cet américain, qu'un autre lecteur assidu : un ancien prêtre défroqué adepte de la lecture de Tertullien, un des pères de l'Église.
Donna Leon brode autour de ses thèmes favoris : corruption, prévarication, dégradations de la cité des doges, et offre à Brunetti l'occasion de perfectionner sa bibliophilie. L'enquête passe bien entendu aussi par quelques réflexions De Paola et de Vianello sur la société et ses dérives et par quelques bons petits plats préparés pour la famille Brunetti par la femme du commissaire.
Les enquêtes de Brunetti n'avancent jamais bien vite, mais est-ce une forme de lassitude, j'ai mis plus de temps qu'accoutumé à trouver de l'intérêt à cet opus. En gros le premier tiers fait dans la facilité, avec une accumulation de remarques très usuelles chez Donna Leon sur l'impact des bateaux de croisières sur les fondations des demeures vénitiennes ou la faiblesse du budget italien pour la culture. le deuxième tiers enlise l'enquête sur des à côté, notamment sur la caste de la noblesse vénitienne. le dernier tiers du livre ramène enfin Brunetti à son enquête, et il n'était que temps, car on avait presque oublié qu'il fallait trouver un coupable dans cette affaire.
Donna Leon a fait mieux, et a écrit des pages plus alertes, et moins prévisibles, mais les chapitres finaux sont prenants et l'ensemble est somme toute assez conforme à tout ce que contient cette sérénissime série.
Commenter  J’apprécie          50
Et voilà, je viens de fermer le 27eme roman de Donna Leon, la 27eme aventure du commissaire Brunetti, et je n'en suis pas fatiguée, prête à lire la prochaine dès qu'elle paraîtra.
Quel plaisir de retrouver non seulement le commissaire déambulant dans Venise, mais aussi Paola, son épouse, les enfants qui ont bien grandi, et puis l'équipe du commissariat notamment Vianello, Elettra et même Patta.
Chaque roman est pour Dona Leon l'occasion d'aborder des problèmes de société. Dans ce dernier recueil il sera question du trafic des oeuvres d'art : dans une bibliothèque des livres anciens sont endommagés, des pages sont arrachées pour être revendues à des collectionneurs peu scrupuleux.

Comme toujours Brunetti découvrira la vérité et clôturera son enquête, mais comme souvent l'affaire sera classée sans procès et sans condamnation.
Commenter  J’apprécie          50
Une belle découverte de cet auteure , à travers ce roman, bien que j'en ai entendu parler, l'occasion ne s'était pas encore présentée ( bien que j'ai dans ma PAL Deux veuves pour un testament que m'a prêté ma soeur) . C'est donc chose faite avec ce premier roman pour moi, je remercie les Editions Calmann-Levy et NetGalley qui m'offrent l'opportunité de faire de belles rencontres et promenades culturelles Si j'ai bien compris ce tome est le 23e opus des enquêtes du commissaire Brunetti. Et cela pourrait être dérangeant pour la compréhension de l'histoire.
Et bien absolument pas, malgré le fait que le contexte familial de notre personnage principal soit fréquemment évoqué dans cette intrigue. Je ne me suis absolument pas du tout trouvée perdue. Cet opus peut se lire indépendamment des autres.
L'auteure nous transporte dans un magnifique promenade à Venise toile de fond de ce polar. Je ne connais toujours pas cette ville et il serait peut être temps de s'y rendre avant qu'elle ne finisse pas prendre l'eau de toute part (Une chose est sure j'éviterais les bateaux de croisières, qui y accostent, persuadée comme l'auteure de son l'impact néfaste pour les fondations de la ville, comment a-t-on pu le cautionner ?)
Outre l'enquête, l'auteur nous fait part de inquiétude de la population Vénitienne ( tout au moins de certains ) sur le devenir de la cité des Doges , à travers les propos de nos protagonistes. le tout sous la magnifique plume de l'auteur est clairement expliqué et rend l'histoire on ne peut plus réaliste dans un contexte politico-social qui m'était totalement inconnu.
Et amoureux des livres , ce roman est pour nous puisque nous plongeons avec délice dans une bibliothèque majestueuse, dans laquelle nous aimerions nous aussi consulter des livres anciens je me suis imprégnée des odeurs et de toutes les sensations ressenties au contact des livres.
Je me suis révoltée devant le vol et la destruction à des fins lucratives d'ouvrages à la valeur inestimable. Est ce juste que des collectionneurs puissent grâce au pouvoir de l'argent s'offrir des oeuvres d' art juste pour leur valeur marchande et non pas ce qu'ils représentent , et ainsi priver les amoureux des livres et de la culture? N'est-ce pas finalement aussi horrible que les autodafés commis à travers l'histoire?
L'auteure nous fait nous interroger, prendre parti, et son enquête avance doucement. Comme c'est le premier roman que je lis de Donna Léon , je ne sais pas si le flegme de son inspecteur est récurent.
Ici tout ce déroule "tranquille," ( comme on dit chez nous dans le midi) , nous découvrons la ville mais pas du coté touriste, notre "dottore "prend le temps de profiter de la douce ambiance printanière et nous avec. Nous respirons, buvons, dinons ... nous sommes à Venise, j'entends le clapotis de l'eau contre les berges, les cris des gondoliers,le rire des touristes, je perçois les odeurs de mer et de cuisine locale.
Donna Leon aime cette ville et elle nous le fait partager , ces descriptions sont justes, ses inquiétudes aussi. Elle nous fait découvrir l'impact des ans sur le fonctionnement de la communauté, nous rencontrons comtes, comtesses , toutes ces vieilles familles d'aristocrates qui y jouèrent (et certainement encore aujourd'hui un rôle d'importance.
Nous sommes donc , ne l'oublions pas , au milieu d'une enquête pour vol et dégradation de livres dans une très célèbre bibliothèque. Les échanges d'opinion sur la valeur d'un livre en tant qu'objet ou simplement un texte est un des débats dans lequel nous entraine le commissaire Brunetti, mais un rebondissement relance l'intrigue, un meurtre , et la question se pose : tout le monde est-il vraiment ce qu'il parait ? Oui il faut se méfier du piège des apparences Pour autant je ne me suis pas trouvée surprise, c'était très cohérent et logique. Mais le dénouement arrive assez brusquement et c'est assez déconcertant, tout particulièrement la fin qui m'a laissée avec quelques interrogations tout de même.
Toutefois en conclusion j'ai beaucoup apprécié cette lecture, ce genre loin des polars américains qui vous laissent à bout de souffle. Ici c'est une approche plus humaine, moins sanglante ( donc si vous êtes à la recherche d'hémoglobine, passez votre chemin , vous en trouverez si peu).
Un polar très riche culturellement , fonctionnement de la police, toile de fond, approche de la société Vénitienne, j'ai donc beaucoup appris et je retenterais l'expérience avec la lecture d'autres tomes de cette auteure.
Le saviez vous ? Ces romans écrits en Anglais (oui l'auteure n'est pas Italienne mais Américaine ) ne sont pas traduits en Italien à la demande de Donna Léon qui vit désormais à Venise et souhaite préserver sa vie privée Amusant non ?
pour les étoiles je dirais 4 et 1/2
Lien : http://missneferlectures.ekl..
Commenter  J’apprécie          51




Lecteurs (437) Voir plus



Quiz Voir plus

La Venise de Donna Leon

Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

Wilhelm Furtwängler
Antonio Toscanini
Herbert von Karajan
Agostino Steffani

13 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Donna LeonCréer un quiz sur ce livre

{* *}