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Bénédicte Masson est un relieur reconnu à Paris, poète à ses heures. Ne manquant pas d'ouvrages, il a l'habitude d'embaucher de jeunes stagiaires. Toutes, à un moment ou à un autre, ne se présentent plus à leur poste. Pour Bénédicte, c'est sa très grande laideur physique qui est la cause de ces fuites, ces jeunes femmes ne pouvant supporter sa vue.
De la fenêtre de son appartement, il observe le jardin et la chambre de la très belle Christine, la fille de l'horloger, fiancée à un grand prosecteur. Il souffre en silence, ne confiant ses sentiments, ses peines et sa souffrance qu'à son journal. A sa plus grande surprise, il surprend un jour la belle Christine se promenant dans le jardin en tenant le bras à un beau jeune homme, très élégant, et bien entendu, extrêmement beau. Dès que son père et son fiancé rentrent à la maison, elle cache son amant (car que pourrait être d'autre ce jeune homme ?) dans le placard de sa chambre.
Bénédicte n'a pas le temps de se remettre de sa surprise qu'une plus grande encore l'attend : la femme de ses pensées vient frapper à sa porte, lui proposant de travailler avec elle à la bibliothèque du manoir du Marquis de Coulteray. Officiellement, des livres sont à relier, mais Christine craint, si elle reste seule sur place, de devoir une nouvelle fois repousser les ardeurs du Marquis qui semble la trouver à son gout. Et puis ce sera l'occasion pour Bénédicte de rencontrer la marquise de Coulteray, une femme étrange, maigre et blanche, soignée par un médecin hindou. Il semble qu'elle ne soit pas très loin de la folie, puisqu'elle affirme que le marquis, son mari, serait âgé de plus de deux siècles, et qu'il doit son exceptionnelle longévité à son statut de vampire.

Ayant été assez déçue de la lecture du mystère de la chambre jaune, j'ai décidé de laisser une nouvelle chance à Gaston Leroux de me séduire par ses histoires. J'ai donc abandonné le jeune Rouletabille pour découvrir les mystères de la poupée sanglante. Et j'ai drôlement bien fait !
La poupée sanglante se situe, avec beaucoup de bonheur, au carrefour de la science-fiction, du fantastique, de l'énigme policière, et du roman d'amour. La trame principale est entrecoupée des éléments du journal intime de Bénédicte, dont on comprend peu à peu la personnalité passionnée et désespérée. le journal de Bénédicte est particulièrement touchant dans ses déclarations d'amour, la solitude et la vulnérabilité de son malheureux et hideux auteur.
La poupée sanglante nous propose plusieurs intrigues qui se mélangent et s'entrecroisent : bien sûr, il faut parler de l'histoire d'amour à sens unique de Bénédicte et de Christine que j'ai déjà évoqué ; ensuite, il y a tout le mystère qui entoure le beau jeune homme caché dans l'armoire de Christine (et qui est menacé de mort par le père de la belle !) ; les jeunes stagiaires de Bénédicte n'ont pas seulement cessé de venir travailler, elles ont purement et simplement disparu, mais que leur est-il arrivé ? ; enfin, on essaie également de démêler cet imbroglio autour du marquis et de la marquise de Coulteray, folle peut-être, mais qui a des preuves à l'appui, et dont la détresse ne prête certes pas à sourire !
La grande force de la poupée sanglante est, à mon avis, l'étrangeté et le mystère qui entourent les personnages et leurs actions ; le lecteur est invité à douter des personnages et de leur histoire, il y a de nombreux revirements de situation, et au fil du récit, le mystère est de plus en plus présent… jusqu'à la grande explication finale qui, si elle ne résout pas toutes les intrigues, a le mérite d'être extrêmement pragmatique et réaliste.
Bref, sans les écueils qui m'avaient dérangé dans le mystère de la chambre jaune, j'ai beaucoup apprécié cette lecture qui trouvera son dénouement ultime dans "La machine à assassiner".
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Au moment où Gaston Leroux compose La Poupée sanglante (1923), la France est encore sous le choc du procès d'Henri Landru, qui sert de déclic à la genèse du roman. Mais se contenter d'un héros devenu tueur en série par simple cupidité aurait été indigne de l'imagination de Leroux. Il a donc fait du relieur Masson l'instrument d'un grand dessein qui le dépasse : le mystère de la vie et de la mort. Leroux dépoussière les vieux mythes de Dracula et Frankenstein, les débarrasse de leurs artifices gothiques et les modernise grâce à un habillage scientifique. Benedict Masson ne proclame-t-il pas : «De nos jours le vampirisme ne peut être que scientifique...» ? Une des meilleures oeuvres de Gaston Leroux, trop souvent méconnue au profit des Aventures de Rouletabille ou de Chéri-Bibi.
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Un conseil tout d'abord si vous lisez ce roman dans l'édition préfacée par Francis Lacassin : sautez cette préface qui sinon vous gâchera toute surprise. Aussi, ne considérez pas que ce livre puisse se lire indépendamment de « La machine à assassiner ».

Je suis parti à la découverte de « La Poupée Sanglante », ayant oublié maintenant le fil du récit d'un captivant feuilleton de télévision signé Marcel Cravenne. Il avait pour acteurs principaux la belle Yolande Foliot et l'inquiétant Jean-Paul Zehnacker que j'ai eu le plaisir de rencontrer plus tard. J'en ai gardé cependant le souvenir d'intérieurs sombres et angoissants, d'une histoire glauque dans un Paris des années 20.
Gaston Leroux jongle ici avec de multiples sous-récits qui s'entrecroisent, comme à son habitude. Vampires, créateurs fous, assassins forment la trame d'un roman que l'on peut trouver confus, il est vrai.
Je l'ai particulièrement apprécié pour son atmosphère étrange et fantastique, non dénuée d'humour et de poésie. Mais ce n'est pas, selon moi, un des meilleurs livres de l'auteur du "Parfum de la dame en noir".
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Premier livre pour moi de cet auteur. J'ai beaucoup aimé. L'histoire m'a plus j'ai été rapidement transporté mais ce n'est pas tant par le récit lui-même ni par les péripéties que par le style de l'auteur : joliment désuet, voire ampoulé par moment, mais qui permet une immersion réelle dans le livre et dans l'histoire.
J'ai apprécié certains passages teintés d'un second degré et d'une certaine ironie.

Pour finir un beau travail des éditions Okno avec un support de qualité et une belle esthétique.

Un très bon moment.

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Paris, début du 20è siècle. Au coeur de l'île St Louis vit Bénédict Masson, un relieur intelligent et sensible , malheureusement doté d'un physique repoussant. Il se meurt d'amour pour sa voisine la belle Christine, fille de l'horloger et fiancée au brillant savant Jacques Cotentin . Un soir, il entend une violente dispute entre Christine et son père. C'est que Christine est amoureuse d'un bien étrange personnage nommé Gabriel, mutique et froid, qu'elle cache dans sa chambre (!) et cette situation pour le moins curieuse intrigue fortement Benedict. En voulant savoir le fin mot de l'affaire, Benedict va se trouvé emporté dans une aventure terrible et fantastique qui risque de lui faire perdre la raison...voire la tête!
Paru dans un premier temps en feuilleton dans le quotidien "Le Matin" durant l'année 1923, "La poupée sanglante" et sa suite "la machine à assassiner" figurent parmi les derniers romans du prolifique Gaston Leroux. On retrouve d'ailleurs avec plaisir les descriptions typiques d'un Paris nocturne, inquiétant et gothique, qui plongent le lecteur dans une atmosphère inquiétante dès les premières lignes. Benedict, le disgracieux relieur amoureux et sensible (enfin...on le soupçonne tout de même d'être un redoutable tueur en série!) n'est pas non plus sans rappeler Erik, le Fantôme de l'Opéra. Il est d'ailleurs évident que Leroux s'est surtout attaché à ce personnage tourmenté au point de traiter les autres avec une certaine désinvolture. La légèreté avec laquelle il évoque l'évanescente Christine ( qui atteint des sommets de nunucherie dans le tome 2) ou son fiancé le savant Jacques Cotentin (qui, tout savant qu'il soit, s'avère être surtout un bel empôté) surprend au début. Et cette distance un brin moqueuse, si elle apporte de nombreuses notes d'humour, se retourne finalement quelque peu contre le roman et l'ambiance inquiétante s'en trouve légèrement gâchée, plus précisément dans le tome 2 où les rebondissements et explications abracadabrantes s'enchaînent. Néanmoins on passe un très bon moment à la lecture de ce "Frankenstein" français même si, et ça c'est très subjectif, on aurait préféré un autre traitement de l'histoire.
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Gaston Leroux (1868-1927) est un romancier français. Gaston-Alfred-Louis Leroux grandit en Normandie et après avoir obtenu le baccalauréat de lettres au lycée de Caen, il s'installe à Paris en octobre 1886 où il s'inscrit à la faculté de droit. Devenu avocat en 1890, il exerce cette profession jusqu'en 1893. Pour arrondir ses fins de mois, il écrit des comptes rendus de procès pour le journal L'Écho de Paris. A partir de 1901, devenu grand reporter, il effectue de nombreux voyages en France et à l'étranger, notamment en Espagne et au Maroc. Si sa renommée s'appuie sur la série des romans avec Joseph Rouletabille ou ses chefs-d'oeuvre comme le Mystère de la chambre jaune (1907), le Parfum de la dame en noir (1908) et le Fantôme de l'Opéra (1910), d'autres livres valent le détour. La Poupée sanglante (1923) qui vient d'être réédité est de ceux-là.
Au coeur de l'île Saint-Louis à Paris, Bénédict Masson est un relieur d'art doté d'un physique repoussant pour son plus grand malheur. Il est secrètement amoureux de Christine, la fille de son voisin d'en face, le vieux Norbert, un horloger obsédé par la recherche du mouvement perpétuel. Or, il semble se passer d'étranges choses dans cette demeure, outre le père et sa fille, y séjourne Jacques, fiancé de la belle et étudiant en médecine. Un soir, Bénédict qui épie la jeune femme de sa fenêtre, voit sortir de l'armoire de sa chambre, un jeune homme inconnu qui se précipite dans ses bras… A partir de là, les aventures les plus folles et les plus incroyables vont s'enchaîner.
Le roman mêle deux histoires, voire trois, indirectement liées les unes aux autres et dont je ne vous dirai rien comme le veut la règle pour ce type de bouquin. Sachez seulement et j'en dis déjà là beaucoup, que Gaston Leroux tisse ses intrigues plus qu'étranges en surfant sur ce qui a fait le succès de Mary Shelley et Bram Stoker. Vous m'avez compris ? Il y ajoute un autre ingrédient, inspiré d'un fait divers récent qui affola la population, l'affaire Landru ! Nous avons donc nos trois sujets d'intrigue et d'épouvante.
Mais, et c'est là tout ce qui fait l'intérêt de ce roman, si le mystère rôde à toutes les pages, si le faisceau d'indices conduit vers l'horreur totale et le fantastique le plus absolu, rien de tout cela ne sera jamais réellement prouvé ou démontré quand s'achève le livre. Une fin provisoire, car même s'il s'agit d'un ouvrage indépendant pouvant se lire comme tel - ce que disent certains mais ne me convainc pas - il comporte une suite, La Machine à assassiner, que je vais devoir me procurer au plus vite, tant j'ai hâte de mettre un point final cette fois, à cette folle aventure.
Le roman est très bien écrit et n'a pas vieilli dans l'écriture (ou si peu), même si l'intrigue n'a plus le parfum de la jeunesse et doit être lue au second degré. La plume est agile, le récit file un bon train et même dans les temps faibles on dévore cette petite merveille avec plaisir.
Vite, vite, la suite….
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La poupée sanglante, c'est deux des plus grands thèmes du fantastique jetés ensemble dans le chaudron, épicés des relents de la plus grande affaire criminelle de l'époque avec une petite note de voyeurisme pour en rajouter.Cela donne un livre assez étrange, qui change de narrateur en cours de route, ce qui contribue à l'impression de malaise et d'oppression qui nous poursuit tout au fil de la lecture.

Benedict Masson, relieur d'art de son état, est laid, terriblement laid et souffre de la solitude. Tentant de prendre des élèves féminines, celles ci disparaissent les unes après les autres, mais tant pis: il lui reste sa charmante voisine qu'il observe autant que possible, bien dissimulé derrière ses rideaux. Quand, coup sur coup, il entraperçoit le jeune homme beau comme un jeune dieu qu'elle cache dans son armoire et se fait recruter à ses côtés pour travailler chez le mystérieux marquis de Coulteray, que sa propre femme accuse d'avoir deux siècles!

Soyons honnête, j'ai parfois trouvé que cela avait un peu vieilli. Pas tellement l'écriture, même si c'est en partie vraie, mais les thèmes sont depuis devenus tellement à la mode que certains ressorts de l'histoire, qui devaient être une surprise à l'époque, sont aujourd'hui plutôt repérables. L'intrigue fonctionne quand même parfaitement, surtout grâce à l'ambiance que l'auteur réussit à installer.

Ce que je ne savais pas avant de l'entamer, c'est qu'il ne s'agit que de la moitié de l'intrigue. Me voici restant sur ma faim, puisque je n'ai plus qu'à attendre de mettre la main sur la fin pour avoir le fin mot de l'histoire: folle ou pas folle la victime du marquis sortant du tombeau? Coupable ou pas, Benedict ?

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L'histoire commence sur l'île Saint-Louis à Paris. Depuis son appartement, le relieur d'art Benedict Masson observe l'étrange ballet qui se déroule dans un hôtel particulier en face de chez lui, celui d'un couple formé par une femme un peu délurée et un prosecteur, de leur chaperon irascible et d'un amant qui sort de sa boite comme un automate puis disparaît.
Gaston Leroux se plaît à mélanger les genres dans ce roman : faits divers, gothique, policier, Mystères de Paris, fantastique... et à égarer son lecteur en semant des facteurs d'explication multiples. Une partie de l'histoire n'est pas sans rappeler l'épopée funeste de Landru.
On sent tout de même que près d'un siècle a (tré)passé depuis la parution de ce livre (1923) et que les recettes qui faisaient frissonner d'horreur le lecteur d'antan sont un peu surannées. L'histoire reste divertissante.
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Un roman très prenant où le fantastique plane comme la brume.

Hormis le fantôme de l'Opéra et les aventures de Rouletabille, les oeuvres de Leroux sous peu connu. J'ai donc découvert un roman où l'auteur met de scène… un vampire. Fan de ces créatures, je ne pouvais pas passer à côté.

Ce roman fut d'abord publié sous forme de feuilleton et à une suite « la machine à assassiner ». J'insiste sur ce dernier point parce que certaines parties de l'intrigue de ce livre ne seront probablement que développées dans cette suite. C'est peut-être la chose qui m'a le plus embêté à la fin de ma lecture : l'affaire avec « Gabriel » n'est pas résolue.
L'un des autres défauts, c'est que c'est un roman populaire. Pas que la chose soit péjorative, mais Leroux fait référence à des événements que le lectorat de l'époque pouvait comprendre, comparer. Pour moi, lectrice actuelle, c'est parfois un peu gênant. Mais cela ne perturbe pas spécialement la lecture.
Un autre défaut du livre vient du fait que Leroux s'est inspiré d'un fait divers et que ce fait expliqué en préface. C'est dommage parce que cela explique une partie de l'intrigue !


Le récit est construit de manière assez étrange puisqu'on a vraiment l'impression d'avoir une histoire orale : Leroux « intervint » dans sa propre narration. Ensuite, il n'est pas vraiment le seul narrateur puisqu'une partie de l'histoire est racontée par la voix de Benedict Masson via son journal.

L'histoire se présente sous plusieurs intrigues :
— celle de Masson qui veut séduite la belle Christine (non, ce n'est pas celle du fantôme de l'opéra)
— celle de Christine et sa famille avec Gabriel
— celle de Christine et Masson chez le marquis et la marquise de Courlteray.
C'est assez dur de résumer l'histoire puisque Masson vient, sur demande de Christine, travailler avec elle chez le marquis pour éviter les « situations gênantes ». de plus, si Christine n'a pas quitté son poste alors que le marquis lui faisait la cour, c'est parce que Christine s'est attachée à la marquise. Celle-ci, malade, est convaincue que son mari est un vampire et que ce dernier la tue à petit feu.
D'un autre côté, Masson découvre que son « ange Christine » cache un homme dans l'armoire de sa chambre. Ce mystérieux inconnu est « assassiné » par le père de cette dernière avant de réapparaitre de manière mystérieuse…
Et dans un autre coin encore, de nombreuses jeunes filles, venues travailler chez Masson disparaissent. Ce dernier se l'explique par le fait qu'il est d'une épouvantable laideur…

Ce roman est vraiment génial parce que tout le long de l'histoire, on navigue entre deux eaux : récit fantastique ou récit pas fantastique… Et c'est quelque chose que j'aime beaucoup ! On ne sait pas sur quel pied danser.
Leroux semble aussi bien au courant de l'actualité de son temps. D'ailleurs, si on ne sait pas si on est dans le fantastique ou non, c'est que les protagonistes rejettent tous le fantastique au profit d'explications rationnelles : la science est là.
Mais au final, est-ce que la science peut tout expliquer ?
Leroux, même s'il y a quelques défauts, est vraiment un super conteur. le début est un peu laborieux, mais on se laisse vite prendre par le récit.

Ces demoiselles devraient être ravies : Masson bave, vous n'avez pas idée, devant Christine, c'est énorme ! Leroux a dû avoir un problème avec une Christine qui a dû lui dire qu'il était laid : parce qu'on retrouve exactement la même chose dans le fantôme de l'opéra
Les personnages sont vraiment bien construits et sont profonds. Les deux femmes de l'histoire sont bien campées même si l'une est assez niaise et l'autre « folle » (?). Christine prend aussi un peu de tempérament au court de l'histoire. Bref, pas grand-chose à dire à ce niveau-là. N'oublions pas l'époque de publication. Les deux héroïnes s'en sortent bien… surtout en comparaison de certaines de leurs consoeurs actuelles…


J'ai passé un vrai bon moment de lecture !
J'ai vraiment hâte de lire la suite, La Machine à Assassiner, pour voir commente toutes les choses vont se dénouer.
Pas un coup de coeur, mais presque !



Lien : http://xian-moriarty.over-bl..
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Laideur versus beauté d'âme ou l'histoire de la fameuse beauté intérieure qui...ne fait pas recette !
Christine fille d'artisan horloger admire la belle âme de Bénédict Masson son voisin poête mais contrefait. Pour bien faire il aurait fallu voler cette âme sensible et délicate pour l'insérer dans la tête joliment faite mais vide de Gabriel. Un genre de monstre de Frankenstein en version beau gosse charmeur. Mais ne vous y trompez pas, l'histoire n'est pas rigolote du tout. Elle fait même froid dans le dos. Une vraie réussite du genre !
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